LETTRE OUVERTE À MADAME LA MINISTRE DE LA SOLIDARITÉ NATIONALE À PROPOS DU PROGRAMME «BLANCHE ALGÉRIE»

Madame la ministre de la solidarité Nationale, il est clair et certain qu’ il existe une discipline qui s’appelle l’éthique normative et référentielle qui visent à établir des standards de conformité et des indications concernant l’examen critique des fondements et formes de la liberté de l’action juste, de la transparence dans les procédures et dans le respects des dispositions existantes au niveau d’un contexte régi par des règles de droit institutionnalisé. Il s’agit de textes fondamentaux « code des marchés » qui s’appliquent plus particulièrement dans ce dispositif de «Blanche Algérie » ou permettez moi de vous faire suite, à partir de cette lettre ; l’ historique de la politique en matière de l’emploi, la procédure et l’examen approfondi pour vous mettre au même diapason de ce que vous aviez dit du haut de la tribune de l’APN :

Que le programme « Algérie Blanche » était un échec total.

C’est de Benisaf et plus particulièrement de la comme de Benisaf que cette lettre vous émane.
Benisaf pouvait, peut et pourrait avec ses propres moyens d’hier et d’aujourd’hui se positionner , s’ambitionner et se passionner sur plusieurs dimensions puisqu’ elle représente en elle-même des diversités tant économiques , qu’écologiques contenues dans la ville à savoir, Benisaf est une ville côtière qui unie géographiquement le liquide méditerranéen de la mer bleue avec du solide teinté en végétale, c’est une ville balnéaire , ville de fer, ville de pêche, ville de tourisme, ville du Basket et enfin chose qui se ne dit pas , c’est une ville devenue sale par la bassesse et la démission sinon la défaillance de ses occupants et surtout ses responsables locaux qui refusent de nettoyer et de reconnaitre la ville en tant que gisement de richesse.

Actuellement, Benisaf vit dans des crises multidimensionnelles, la crise environnementale est la plus affutée. Par une prolifération généralisée de déchets urbains et même industriels sur les parages de la ville suivie d’une détérioration du cadre de vie chagrinante et même pitoyable, une morbidité de son patrimoine, un dépérissement de ses vestiges historiques. La pollution est au rouge avec le cracha de la poussière dégagée par la cimenterie, que l’on désire encore agrandir pour mieux nous asphyxier. Des actions lentes ne sont pas prises en considération alors comment veut- on parler d’actions d’urgence rapide.

Une nouvelle politique mise en place par les pouvoirs publics visant à inciter les gens à adhérer à des actions de bien faisances moyennant une gratification pour le respect du bien propre , l’entretien du milieu , et lutter contre le chômage pour que le cadre soit harmonieux , ordonné et propre dans ses dimensions urbanistiques, environnementales et sociales pour aller le plus loin possible et effacer tout ce qui est exécrable, fâcheux, impropre, préjudiciable, invivable, incorrect, , absurde, affligeant, affreux, agressif, blâmable, calomnieux, caustique, corrompu, critiquable, défavorable, défectueux, déficient, déplorable, déraisonnable, désagréable, désavantageux, , immoral , inesthétique, infect, , invivable, vilain, . Ces différents qualificatifs des verbes conjugués en action dans la forme négative pour le mal voulu sont, combinées avec l’économie pour générer par des dispositifs créateurs d’emplois supplémentaires afin que la croissance économique vive dans un cadre de vies excellentes ou la propreté redessine une nouvelle moralité apaisante.

Ce qui est conçu dans la haute sphère décisionnelle est acceptable, ce qui est décidé au niveau moyen est circonspect ou précautionneux et ce qui est fait dans le terrain au niveau local est autrement de ce qui a été conçu et décidé avec un seul dénominateur commun, l’argent coule toujours et très souvent sans contrepartie et dont la régulation, l’évaluation et la surveillance sont quasi absentes, malgré la teneur des clauses du code des marchés.

Devant cet état de fait, les collectivités locales ont pris en charge ce cadre de l’opération « Blanche Algérie » gérée par l’Agence de développement social (ADS) que les APC appellent ou la nomme « l’Algérie blanche », alors qu’en réalité elle ne l’est pas …… ?
L’action de « Blanche Algérie » consiste à mettre en œuvre tout un dispositif d’insertion socioprofessionnelle facilitant la création de micros entreprises dans le but de fournir des prestations permettant la préservation et la prévention d’un environnement géographique et social sain et propre et d’autres part résorber le chômage au niveau des quartiers d’une commune donnée . La destination de « Blanche Algérie » se fait prioritairement au profit de chômeurs. L’impact demeure l’amélioration du cadre de vie du citoyen et la lutte contre le chômage, tout en offrant des opportunités d’intégration des jeunes chômeurs, par le biais de la création de leur propres entreprises, ou leur permettre d’exercer un travail rémunéré au SNMG , la finalité consiste aussi à restaurer la valeur travail dans sa norme universelle et réglementaire.

Un comité de pilotage communal est institué par la réglementation, méconnu par la majorité des élus locaux et même par l’administration locale. Ce Comité est en principe (réglementairement) installé dans chaque commune par le Président d’APC, et se composé de :
*deux élus locaux.
*Un représentant du bureau communal de l’action sociale
*Le gestionnaire du filet social.
*trois représentants de quartier ou d’association

Ce comité est chargé de :
*élaborer la fiche technique spécifique du projet (De définir le périmètre géographique) d’intervention.
* proposer les dossiers de candidatures et la transmettre au Comité de Pilotage de Wilaya pour étude et validation.
C’est trop beau de voir un tel processus sur papier en tant que règle de l’art et de droit de « Blanche Algérie » mais la réalité est tout autre, le droit n’existe pas ou il est piétiné, ignoré ou je ne sais pour devenir « Algérie blanche » ….que la tutelle ne suit, n’évalue et ne surveille pas les choses comme ils se doivent car l’écart manquant de ce qui est contenu dans la règle de droit et ce qui est pratiqué dans le vif du terrain est cataclysmique mais personne ne dit mot et l’argent coule en dehors du service qui devrait être en principe effectuer. Ce comité n’existe pas !donc pas d’évaluation !ni de contrôle pour amélioration sinon efficacité !

Les artisans, entrepreneurs, ou micros-entreprises sont, suite à l’entérinement de leurs dossiers administratifs, affectés pour intervenir au niveau des quartiers de la commune pour l’entretien, l’assainissement (curage débouchage réparation, désinfection…), l’entretien des espaces verts, ainsi que les places publiques du quartier ou de la ville, le nettoyage des rues.
Il est aussi signifié de procéder au tri et à l’acheminement des déchets ménagers. Ces différentes opérations sont contenues dans le cahier des charges du maitre de l’ouvrage.

Ces actions quotidiennes et continuelles et en rapport avec les habitants du quartier , de l’iman du quartier, des sages du quartier, des enfants du quartier , enfin des habitants du quartier encouragent ,favorisent, suscitent et incitent à la fois de nouvelles et bonnes habitudes ; pour une nouvelle culture environnementale dans chacun des quartiers composant la commune ou bien la ville, mais en vain personne de ces acteurs sociaux cités ne sont au courant de ce phénomène ou procédé géré par la petite maffia de la commune .

Le prix du projet « Blanche Algérie » affecté à un tâcheron (artisan-micro-entreprise-entrepreneur) est fixé conventionnellement en HT à : 726.300,00DA pendant une période de 03 mois renouvelable quatre fois, tout en employant sept ouvriers en principe des chômeurs pour assurer cette mission ou tache.
Ces 07 ouvriers percevront le « SNMG » soit 18.000DA/mois. Ils devront être en principe issus du même quartier .Les moyens (fournitures et outillages tenues de travail…) devront être prises en charge en commun par la commune et le ministère de la solidarité nationale. En pratique, les travailleurs sur le terrain sont rémunérés en deca du « SNMG » et la plupart ne sont pas assurés auprès de la « CNAS », ceux qui figurent dans les états de situations pour la facturation n’ont jamais travaillés, les dossiers de certains soit disant travailleurs figurant dans les états comptables sont puisés des dossiers du service social de la commune.

L’objectif recherché par cette opération qui a été lancé en 2005 est bien sur la création d’emploi destinée aux jeunes chômeurs de 18 à 40 ans qui n’ont aucune situation. C’est une forme noble pour l’insertion de chômeurs et surtout des nécessiteux, c’est aussi la création de micros entreprises spécialisées dans l’environnement dont notre quotidien qui a tant besoin pour vivre dans un cadre de vie sain, propre à la croissance touristique et économique.

L’aveu de la Ministre de la solidarité, qui avait avancé lors de la session du printemps de l’APN que pour la seule année de 2015 , il y avait 5.999 micros entreprises de « Blanche Algérie » soit une création de 47.992 postes de travail. En 2016 , 3042 micros entreprises créés avec une création de 24.336 postes de travail pour un cout de 10,5 milliards de DA.
Le bilan devrait être fait depuis 2005 pour bien montrer l’insuccès, le ratage , la faillite et la déconfiture totale de ce programme.

Par ailleurs, un autre raisonnement par récurrence, nous conduit à dire :
Sachant que dans chaque commune par supposition, l’état consacre 10 « Blanche Algérie (B.A)» soit 1541 communes d’Algérie*10 B.A = 15.410 B.A.
Chaque B.A emploi 07 ouvriers soit : 07*15.410 B.A=107.870 postes d’emploi
Pour un cout de 15.410*3.399.084DA/an = 52.379.884.440DA/an
Le cout avancé depuis 2005 à 2015=520.379.884.440DA abstraction faite de l’opération ou programme «TUP-HIMO ». D’autres dispositifs d’emploi ont été mis en application PID, CID, Daip, Dais, Ansej et Angem le résultat en terme de créations de valeurs ajoutés de préservations de l’environnement reste mitigé selon la presse (source), cette façon de voir et calculer ce cout n’est qu’une allusion pour estimer un cout inflationniste dont la valeur ajoutée du service est en deçà .

En effet l’ administration en tant que maitre de l’ouvrage (DAS,) octroie au maitre de l’œuvre (P/APC) qui gère injustement ce dispositif que le cocontractant( tâcheron) devrait en principe et ce conformément au cahier des charges insérer les jeunes demandeurs d’emploi pour une prestation contenu dans son contrat, les artisans en profitent conjointement avec le maitre de l’œuvre d’un partage de la manne conventionnelle sans fournir de prestations convenues et c’est l’Etat qui prend en charge les rémunérations pour des recrutements ouvriers fictifs c’est-à-dire signalés dans les situations mais c’est le tâcheron qui détourne la cagnotte destiné aux ouvriers figurant dans les situations mais n’ont fournit aucun travail, car le PAPC appose sa signature du service fait en complicité avec le responsable du service technique qui devrait avoir en principe un programme pour tout suivi. L’absence de programme établit, non respect des articles contenus dans la fiche technique du cahier des charges font que le paiement se fait dans son intégralité conformément aux clauses de la fiche technique du cahier des charges, et le résultat du service reste en deca par un manquement flagrant.

Cette situation se pratique réellement et frauduleusement de la façon décrite au niveau de la commune de Beni saf ou dans la liste d’émargement des ouvriers bénéficiaires figure des personnes fictives qui en principe devront percevoir leur gratification de 18.000DA ( art.07 du Cahier des charges), la situation des travaux n’est pas conforme à la réalité, alors que l’attachement n’est que la photo copie de la dite situation des travaux mesurés au mètre carré prés. Les opérations citées dans la fiche technique du cahier des charges à savoir le plasticage-le chaulage des arbres-le curage des avaloires et l’entretient des espaces vert et des aires de jeu ne sont pas effectuées.

Les dires du premier responsable( P/APC) de Benisaf en plein séance de travail, nous a confirmé que le rapprochement entre travail effectif des ouvriers et la désignation des taches de la fiche technique n’a jamais était fait, les situations étaient signés sans aucun rapprochement (absence de programme, de suivi , de contrôle et d’évaluation) et cela insinue bien des choses, que les salaires des ouvriers ne sont jamais versés à qui de droit. Et si jamais ils font un petit service quand un ministre ou un grand responsable passe les ouvriers non déclarés sont payés à la journée en dessous du prix réglementaire.

L’absence de suivi et du contrôle de la part que se soit de la direction générale de l’ADS ou bien de l’APC pose problème et même de la tutelle, un chef de Daira qui ne conçoit guère ce mal ! . En tout état de cause, ces dysfonctionnements constatés dans le fonctionnement de ce mécanisme crée des préjudices en terme pécuniaire, humain et en valeur morale, puisque cet investissement consenti dans ce sens pour la jeunesse désœuvrée s’avère vain et inutile quand tout contrôle n’est pas pris en considération pour une meilleure efficacité et cela fausse même les statistiques de l’état quand au nombre d’emplois fictifs déclarés officiellement.

il est certain qu’ils existe des contraintes comme partout dans n’importe quelle opération, dans certaines communes, elles recèlent probablement un déficit de « tâcherons » qui se fait sentir grandement .Il existe aussi et surtout cette grande difficulté quant à la constitution d’un chantier de 07 ouvriers conforme aux clauses du cahier des charges, mais avec deux ou trois ouvriers , ce qui est constaté réellement, dans l’équipe restreinte, elle peut éventuellement fonctionner et le paiement se ferait proportionnellement au nombre d’ouvriers et non masquer la réalité avec du faux pour percevoir un trop perçu généralement destiné pour la constitution de pot de vin .
L’absence de contrôle et de suivi des chantiers reste la pierre angulaire. Car si le contrôle se fait normalement le programme procure des avantages appréciables pour la promotion des jeunes chômeurs au statut même de tacheron mais aussi au niveau du contexte géographique du quartier et même sociale s’il est suivi par une communication et information environnementale chose qui manque le plus mais elle est faisable si les choses marchent avec les idées et non avec l’argent.

Par ailleurs , au niveau de la commune de Benisaf , il a été mis en place une nouvelle organisation pour faire impliquer plus les délégués communaux ou chaque délégué est tenu de prendre en charge un quartier distinct, tout en agissant en qualité de premier responsable du quartier( article 134-135 du code communal) et ce dans tous les domaines ayant un rapport avec le cadre de vie des citoyens du quartier (environnement –social-économique-culturel-sportif…) et en particulier la gestion direct de la « blanche Algérie » pour l’ entretien des espaces verts, du nettoyage ,du chaulage et autres faisabilités utiles au quartier de façon à ce que les clauses du cahier des charges et les articles de la fiche technique soient conforment dans ses applications, dans la pratique et dans sa faisabilité conformément au PV de réunion des délégués et des artisans de Blanche Algérie daté le 12/11/2015.
Dans le même ordre d’idée, et plus particulièrement le P/APC de Benisaf avec ses vices présidents concernés, surnomment ce dispositif de la façon suivante « Algérie Blanche » .ils le géraient de manière sournoise en dehors des règles, des normes et de l’administration mais aussi de la règle de l’art afin de tirer le maximum de dividende à leur profit avec la connivence des tacherons complices(cousins-epouses-Sahbi…) moyennant un pourcentage. Certains délégués communaux de Benisaf voulaient l’appellation d’origine c’est-à-dire « Blanche Algérie » conformément à la règle de droit et mentionné dans les textes originaux avec en plus la conformité du cahier des charges et sa praticabilité sur le terrain à la virgule prés. Devant cet état de fait, tous les défauts et vices antérieurs sont apparus en face, ils ont été suivis de toutes de tractations pour que la situation reste inchangé, c’est-à-dire vous avez bien compris Monsieur !!
Eh bien non, vous travaillez selon les règles contenues dans le cahier des charges et vous seriez gratifier après service fait selon le nombre d’ouvriers avec un respect totale de la lettre de la direction des activités sociales et la solidarité de la wilaya d’Ain Temouchent N° 2042/2015 datée du 23/11/2015 portant sur les huit heures de travail journalier alors que d’habitude, ils ne faisaient en pratique que moins de 04heures par jour pour ceux qui travailler.
Enfin , certains délégués communaux ont voulu pour que leur quartier soit moins sale, il demande que « l’ Algérie blanche » redeviennent « Blanche Algérie » et sollicite vivement pour une enquête approfondie pour cette « Algérie blanche » qui a Sali bien des quartiers et des gens de la ville de Benisaf…..
BENALLAL MOHAMED
élu indépendant à l’APC de Benisaf -w46