Monsieur le ministre
C’est avec grande surprise et énorme déception que je viens de me voir signifier avec grande stupéfaction ma décharge du poste de sous directeur de l’inspection, pour un motif autant vague que confectionné (mauvaise gestion), alors que je n’ai fait l’objet d’aucune procédure disciplinaire véritable préalable, comme le stipule si équitablement le règlement intérieur, décision pour laquelle j’ai introduit un recours dans l’immédiat en date du 26 décembre 2019, malheureusement sans grande conviction.
Pour votre information monsieur le ministre, j’ai été convoqué par la commission nationale de discipline en date du 18 décembre 2019, pour le motif sus cité, arguant le fait que c’était suite à un écrit du directeur de l’UPW de sidi bel abbés, qui demandait ma décharge, alors qu’il ne m’était réservé aucun droit de regard sur le ‘’ soit disant’’ dossier qui s’affiche intentionné, ne me laissant la moindre chance de m’exprimer sur le contenu de ce dossier.
D’ailleurs, la séance du conseil de discipline était plus qu’expéditive, n’ayant duré étonnamment pas mois de 10 minutes, moi issu d’une promotion d’INP depuis 1984, puis INPC, puis receveur principal, puis vérificateur dans la direction de l’inspection régionale d’Oran, puis sous directeur de l’inspection à l’UPW de sidi bel abbés, cumulant de la sorte un dévouement charnel et moral à l’entreprise qui dépasse les 34 ans.
Mon seul tort est d’être de naissance fidèle à mes convictions, à ce que j’ai appris à l’école centrale des PTT aux eucalyptus : refusé de dire oui quand c’est non qu’il faut dire, défendre sans relâche l’intérêt de l’entreprise et se positionner équitablement devant les droits et obligations des employés. Et si cela est véritablement un tort, alors je m’en décline !
A ma grande stupéfaction, chose que j’ignorais, c’était aussi sur décision du directeur central de l’inspection datée curieusement du 07 novembre 2019, demandant aussi ma décharge pour le même motif, alors qu’il fut destinataire d’un bilan d’exercice mensuel de chacun des membre de l’inspection, y compris le mien, autant que chef et de simple vérificateur puisque j’opère aussi à des vérifications et des enquêtes. Jamais un bilan n’a été mis en cause pour quelconque motif.
D’ailleurs, la sous direction de l’inspection a fait l’objet d’une évaluation de la part du directeur régional sis à Mascara en date du 22 octobre 2019 et n’a fait ressortir aucune anomalie ou dysfonctionnement. Il s’agit bel et bien d’une machiavélique machination.
Le complot a pu être mis en exécution à travers l’actuel directeur installé juste le 16 avril 2019 qui devait conclure à mon dépend une mutation de rapprochement. Pour rappel, c’est le troisième directeur depuis que j’ai été nommé sous directeur. Des instructions non réglementaires ont été proférées à mon intention et qui n’étaient au fait que des injonctions matérialisées par un avertissement pour un soit disant retard dans le traitement des enquêtes par décision du 20 novembre 2019 avec les motifs suivants : omission et négligence, fuite de la responsabilité et absence de la responsabilité.
Le comble, c’est que j’ai toujours signalé de tels dépassements au directeur central pour solliciter un arbitrage d’intérêt général, sauf que ce dernier ne s’est curieusement jamais manifesté, ni exprimé la moindre inquiétude, ce qui s’avérait par la suite, être une connivence qui m’a prévalu une position que nul ne peut m’envier, d’être au centre d’un complot qui à pour objectif mon élimination. Chose que je pressentais d’ailleurs depuis le dévoilement du détournement de Ras El Ma, qui a mis à nu des pratiques occultes dont je me réserve certaines retenues à défaut de divulgation de secrets pouvant toucher à l’intégrité et la crédibilité de l’entreprise , sachant que de grande têtes y étaient mêlées, et dont certains s’y trouve à l’origine de ma décharge, pour juste assouvir des vengeances.
Conscient que vous saurez appliquer la loi, je fais appel à votre sollicitude monsieur le ministre, en vue de diligenter une commission d’enquête neutre, aux fins de faire toute la lumière sur une telle décision arbitraire sans précédent dans les anales de l’UPW.
Mr Khelladi Azzedine
Sous directeur
UPW SBA