BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

L’histoire doit avoir pour socle la réalité des « lumières »

ByAbdelhamid Abdeddaim

Fév 18, 2020

Il est toujours heureux qu’un de nos amis , ferré d’Histoire aille se ressourcer en escomptant marcher sur les traces de ses aïeux , réminiscences de l’Empire ottoman dont l’histoire n’a pas dévoilé tous les non-dits qui laissent vierge un pan entier de l’arrêt des conquêtes Ottomanes, et ce n’est pas du délire.

En tout cas , notre ami , mû peut-être , par le souvenir d’une énigme à lever d’une Histoire narrée dans les alcôves , s’autorise à rester  dans la continuité d’une recherche d’une identité souvent malmené , entre les tenants d’un espace totalement Berbère et colonisé par une horde d’envahisseurs « Arabo-Musulmans « , et les récipiendaires d’une démarche plus réaliste et apaisée qui consiste à revendiquer toutes  les civilisations qui ont dû investir tout l’Espace de ce que fût la   » Numidie » , ce Maghreb Central qui a eu le  privilège  de les accueillir toutes , Rome , Et autres Fatimides etc .

Faut-il faire abstraction de quatre siècles de l’influence de l’Empire Ottoman pour ne retenir que le Martyr de Jugurtha ou la bravoure de Massinissa .

La sagesse nous impose de faire notre un certain Tarik Ibn Ziyad porte-étendard des enfants de CETTE ALGÉRIE QUI est NOTRE ET QUI SE CONFOND AVEC LES IDÉAUX DE NOVEMBRE 1954 , l’Émir Abdelkader avait déjà bravé les velléités coloniales .  

« L’Algérie avant tout  » disait Mohamed BOUDIAF , ce n’était pas un slogan vide de sens , puisqu’il insinuait ou laissait penser que la cuisine de cette espace devait être du goût de tous. C’est en fait , contre les replis identitaires qu’il est nécessaire de faire notre des idées Universalistes qui fraieraient un chemin plus fédérateur que les particularismes souvent sectaires , l’Unité dictée par la sagesse, devrait tous nous mobiliser pour une convergence des propos en vue de rechercher une capacité à communiquer sainement et sereinement SUR UN PASSÉ COMMUN qu’aucun ne peut se l’attribuer à lui SEUL .

« QUI NE SE SOUVIENT DE SON PASSÉ EST CONDAMNÉ À LE RECOMMENCER »

Abdelhamid ABDEDDAIM