Il est toujours heureux qu’un de nos amis , ferré d’Histoire aille se ressourcer en escomptant marcher sur les traces de ses aïeux , réminiscences de l’Empire ottoman dont l’histoire n’a pas dévoilé tous les non-dits qui laissent vierge un pan entier de l’arrêt des conquêtes Ottomanes, et ce n’est pas du délire.
En tout cas , notre ami , mû peut-être , par le souvenir d’une énigme à lever d’une Histoire narrée dans les alcôves , s’autorise à rester dans la continuité d’une recherche d’une identité souvent malmené , entre les tenants d’un espace totalement Berbère et colonisé par une horde d’envahisseurs « Arabo-Musulmans « , et les récipiendaires d’une démarche plus réaliste et apaisée qui consiste à revendiquer toutes les civilisations qui ont dû investir tout l’Espace de ce que fût la » Numidie » , ce Maghreb Central qui a eu le privilège de les accueillir toutes , Rome , Et autres Fatimides etc .
Faut-il faire abstraction de quatre siècles de l’influence de l’Empire Ottoman pour ne retenir que le Martyr de Jugurtha ou la bravoure de Massinissa .
La sagesse nous impose de faire notre un certain Tarik Ibn Ziyad porte-étendard des enfants de CETTE ALGÉRIE QUI est NOTRE ET QUI SE CONFOND AVEC LES IDÉAUX DE NOVEMBRE 1954 , l’Émir Abdelkader avait déjà bravé les velléités coloniales .
« L’Algérie avant tout » disait Mohamed BOUDIAF , ce n’était pas un slogan vide de sens , puisqu’il insinuait ou laissait penser que la cuisine de cette espace devait être du goût de tous. C’est en fait , contre les replis identitaires qu’il est nécessaire de faire notre des idées Universalistes qui fraieraient un chemin plus fédérateur que les particularismes souvent sectaires , l’Unité dictée par la sagesse, devrait tous nous mobiliser pour une convergence des propos en vue de rechercher une capacité à communiquer sainement et sereinement SUR UN PASSÉ COMMUN qu’aucun ne peut se l’attribuer à lui SEUL .
« QUI NE SE SOUVIENT DE SON PASSÉ EST CONDAMNÉ À LE RECOMMENCER »
Abdelhamid ABDEDDAIM