LIBYE : LE TEMPS DES CHAROGNARDS

Gueddafi l’Homme est mort ce jeudi. Le dictateur, le colonel est mort le jour  où  SARKO, BROWN et OBAMA l’ont décidé en actionnant les Marionnettes du Qatar et celles de Abdeljalil.

Ce jeudi 20 octobre s’inscrira dans l’Histoire de l’Humanité désormais comme un retour à son état primitif. Elle s’est extasiée  devant un lynchage public retransmis via les chaînes télés, youtube  et facebook à travers les contrées les plus reculées de la planète. Elle a pu extérioriser la totalité de son  sadisme et son agressivité refoulés dans son subconscient collectif. Elle  a  joui du fantasme exhibitionniste  des bédouins soudain redevenus virils et violeurs d’âme de celui qui les a longtemps castrés, par la grâce des anabolisants fournis par les drones américains et les mirages français. Les réactions à chaud sont unanimes de Paris à Washington, passant par Londres et Dubaï. « La mort de Gueddafi est un évènement historique » Pire, le Ministre Français de la défense franchit aisément le seuil de l’indécence à travers un lapsus révélateur, alors que l’ex-dictateur est encore agonisant sous les coups et les balles d’une foule hystérique et en transes :   « Les nouvelles autorités de Tripoli sont redevables surtout à  la France ! » Juppé enfonce le clou en reconnaissant si ce n’est être l’auteur de l’assassinat, du moins le complice :   « Gueddaffi a refusé obstinément les nouvelles conditions pour se rendre ! » (sic)  La seule chose où Juppé et son collègue de la défense se trompent, c’est que le CNT n’est pas redevable à la France mais à Sarko et son gouvernement, désormais assassins, et ne peuvent inclure le Peuple Français épris de paix, de justice et de Liberté. D’ailleurs, ce Peuple doit s’estimer heureux d’être une démocratie séculaire, autrement, il aurait connu le pire des dictateurs en la personne de SARKO ! Il vient de convoquer un citoyen et non moins ami à l’Elysée, pour le sermonner de l’avoir critiqué dans la presse.

Seule la Russie a osé exprimer une demande d’enquête sur les conditions de la mort de Gueddafi. La question qui se pose concerne les nombreuses ONG telle Amnesty International, d’habitude promptes à réagir au moindre chien blessé, dans un de ces Pays pauvres, attardés et pas démocratiques pour un sou  et qui, comble d’ironie soit se taisent, soit saluent l’exécution sommaire. Cet assassinat qui intervient à quelques jours seulement de la visite de Hilary Clinton à Tripoli, montre le degré de précision et de réserve avec lesquels les USA gèrent leurs intérêts à la différence de Sarko qui préfère plutôt un paternalisme et une arrogance désuets.

L’effet de  jouissance passé, de timides réactions apparaissent en essayant de dégager de facto la responsabilité directe des rebelles, donc du CNT.  Les USA demandent « une enquête transparente »  Ban Ki Moon suit la voie de son maître. Mais la prudence est de mise. Le TPI ? Il s’occupe de Bachir du Soudan et peut-être de Nezzar.

A propos de Nezzar, l’Algérie a subi les pires des procès de ces organisations dites non gouvernementales, sur les conditions de traitement des terroristes durant la décennie noire.

Le CNT libyen à travers ses rebelles a commis les pires atrocités sur les prisonniers, l’OTAN a bombardé et tué des civils, avant d’assassiner l’ex-dictateur.

Pourquoi ? Plusieurs hypothèses se présentent, mais celle qui revient le plus souvent dans les analyses des spécialistes, c’est que le Dictateur pouvait être gênant par les secrets et les confidences qu’il a cumulés pendant 42 ans, notamment sur les dirigeants occidentaux, mais aussi sur les gens qui gouvernent le Pays actuellement et qui étaient tous ses larbins.

Quant aux Arabes et Musulmans, on ne les pas encore entendus. Comme d’habitude. Il y a eu SADDAM et son lynchage public et en direct, après son humiliation. Gueddafi a suivi. Il y aura peut-être El Assad et d’autres. Les Arabes ont décidé de rester dictateurs et pas unis. Les Musulmans ont préféré le titre à l’esprit de la religion. On s’étonne de la propagation de l’islamophobie, alors qu’on en est les précurseurs, par la méprise de notre religion, qu’on n’aime pas, par notre hypocrisie. Par notre façon de faire des fetwas, non pas sur la base de l’exégèse, mais sur ce qu’on veut rendre licite et non licite. Notre façon de voir l’Islam continuera à nous mener vers la malédiction. Parce qu’on n’a pas été respectueux envers cette religion de tolérance. Le Prophète  (QSSSL) s’est arrêté et recueilli devant un cortège funèbre. Son compagnon lui dit : « mais c’est un juif ! » Le Prophète répondit : « C’est une âme qui rejoint Dieu »  Mon Islam, c’est celui-ci. Celui de la tolérance.  L’Islam, ce n’est pas la « profusion de bouchers quand le taureau tombe ! »  Car, en définitive, Gueddafi a beau avoir été le pire des dictateurs, je trouve hélas, qu’il n’y a aucune différence entre lui et ceux qui l’ont tué de sang froid et ceux qui ont cautionné son exécution. C’est tous des dictateurs potentiels.

Même mort, Gueddafi continue à faire peur : il sera enterré dans un lieu tenu secret, annonce le CNT. Le crime continue au-delà de la tombe, au-delà du cadavre !

L’Islam condamne fermement ce qui s’est passé à Triploi ce jeudi. L’Islam condamne ce qui s’est passé à Baghdad. Dieu protégez  mon Islam, mais préservez moi de ces Musulmans.

8 thoughts on “LIBYE : LE TEMPS DES CHAROGNARDS

  1. plus que des charognards ces rebelles à voir le document présenté par I TELE Kadhafi aurait été apres sa mort “pris en charge” lui et un de ses fils par les rebelles de Misrata c’est ainsi que nous avons pu voir 48h apres sa mort sa dépouille et celle de son fils exposés à l’interieur d’un container-frigo (les depuoilles empestés)les visiteurs munis d’un masque passaient tour à tour crachant et insultant des corps inertes.Alors que notre religion prevoit d’enterrer nos morts le plus rapidement possible voilà que ces gens exposent des cadavres comme s’il s’agissait d’un butin de guerre puis le lendemain se ravisent en faisant “un geste humanitaire” celui de remettre ces depouilles à leur famille pour les enterrer alors que cette famille est elle meme traquée à ne rien comprendre

  2. je suis bouleversé par la mort de Kadafi, même pas le temps de rendre l’âme dignement,ceux qui disent l’avoir capturé l’aurait capturé VIVANT, il avait sûrement des choses à révéler et des choses à dire devant le MONDE ENTIER,et des choses à dire à son PEUPLE.La richesse sera bue à la paille jusqu’à la dernière goutte .

    Seul DIEU sait tout.

  3. Kaddafi méprisait son peuple. Faire main basse sur les richesses d’une population puis, lorsque cette dernière ose protester, on la traite de groupe de ratons… ça ne doit pas marcher comme ça! après 42 ans de règne absolu, Kaddafi et sa famille ont fini par faire corps avec la vie d’un luxe fou. Un luxe qui, peut-être, leur a fait perdre le sens des réalités. Kaddafi, on pouvait le décrire comme un seigneur propriétaire d’une terre appelée Libye et ayant comme vassaux quelques millions de Libyens. Pour dissuader les rebelles de continuer leur avancée, il a même menacé de transformer son pays en brasier! Durant la période douloureuse que vient de traverser La Libye, Kaddafi n’a absolument rien montré d’un véritable chef d’état. Au contraire, il me semble qu’il a fallu vraiment si peu pour qu’il dise à son peuple (tout comme a dit Pharaon): “je ne vous ai pas connu d’autre dieu que moi-même”. Certes, sa fin fut une scène horrible mais c’était un effet qui devait bien se produire: sa folie des grandeurs, son obstination, sa colère, sa haine… l’y ont amené. la vie donne chaque jour des leçons et le sort de Kaddafi en est une. Une leçon qui doit profiter aux dirigeants arabes.

    1. Je partage entièrement votre analyse de la personnalité et du bilan désastreux de Kadhafi.
      Ma réaction, certes à forte charge émotionnelle, ne concernait que le procédé et l’acharnement avec lesquels a été traité le cadavre de cet ancien dictateur,et qui m’a rappelé , toutes proportions gardées, les méthodes humiliantes de sinistre mémoire utilisées par la France coloniale dans notre pays.
      Il s’agissait ici d’un “corps sans vie “, et uniquement, en
      fin de compte d’une question du respect de la dignité humaine,fusse-t-il le cadavre de votre pire ennemi.

  4. ” Le corps de mon ennemi”. Cela n’aurait pu rester qu’un titre d’un film de série B, réalisé en 1976 par Henri de Verneuil.
    Mais aujourd’hui, après les tragiques évènements en Libye qui se sont conclus par la fin tout aussi horrible et “mystérieuse” du despote libyen, voilà que la réalité rattrape et dépasse la fiction !
    Non, ce qui s’est passé avec la manipulation des images de cette mort subie dans des conditions atroces et avec le voyeurisme qui en ont été fait, notamment par les Libyens eux-mêmes qui ont exhibés le corps de Gadhafi comme on montre un trophée de chasse, tout cela n’a rien de réjouissant; c’est affligeant!
    NON, tout cela n’est pas fait pour honorer la Nation arabe, et de surcroît, musulmane.
    Comment a-t-on pu s’acharner de la sorte sur sa dépouille mortelle, quand bien même ce personnage se serait conduit en dictateur et persécuteur de son propre peuple, au déni de tout ce que peut nous enseigner notre Livre Sacré le Saint Coran ???
    La psychologie des peuples (et souvent de ses dirigeants) est parfois bien mystérieuse.
    Que Dieu est pitié de leurs âmes.
    B.A.I., en accord et dans l’esprit de sa ligne éditoriale, devrait supprimer l’image de Gadhafi qui illustre ce remarquable article, par respect à cette créature de Dieu.
    Quelles que soient nos divergences sur cette question libyenne, ce serait là la marque de la grandeur d’âme de tous les Algériens.

    1. Merci à l’équipe de BAI pour la promptitude apportée à remplacer l’illustration.(Il y a lieu de rappeler aux lecteurs que BAI a retiré la photo de la dépouille de Gadhafi qui fait actuellement le tour des médias).

      1. Concernant la mort du félon,rien ne justifie ce lynchage qui dépasse l’abomination en puissance comment justifiant-nous qu’on est musulmans? et de quel droit doit-on faire justice soi-même et combien même ce néron a martyriser son peuple quarante deux ans durant,ce qui veut dire la loi du talion,il y’a des règles qu’Allah nous ordonnent de suivre,et quel qui soi le crime il doit y avoir une justice juste et honnorable pour tout le monde sans exception aucune, mais nous autres arabo-musulmans sommes imbibés de haine sans penser aux conséqueces que sa puisse dégénéré tout au long de notre existence, prenons conscience qu’on est tous sur le même bateau peu importe d’où on vient actuellement personne n’est heureux,aux quatre points cardinaux du pays on est tous dans la mélace,Gadhafi a était lynché certes, mais je vois que nous avons oubliés les années noirs où on trouvait des cadavres jonchés aux bords des routes chez nous! n’est-ce pas la morale dans tout ça on est pas mieux que les lybiens et qu’on le veuille où non il nous faudra des années je dis bien des années peut-être qu’il y ait un changement mais pour le moment je suis sceptique de voir un changement à bon entendeur salut.

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