La wilaya de Sidi Bel Abbés dispose d’un tissu industriel important en constant développement, qui pourrait constituer un véritable moteur de relance pour le développent du secteur industriel au niveau de la wilaya. En plus des 04 établissements publics économiques connus de tous dont se vente la région de Mekéra (ENIE, CMA, GIPLAIT, GIA), employant un effectif de 2.406 salariés, la wilaya dispose aussi de 04 entreprises industrielles privées, représentées dans 04 complexes industriels qui regroupent 29 entreprises actives comptant un nombre total de 4.653 travailleurs.
Les autorités locales, à leur tête le wali Chibani Samir en font de ce secteur névralgique une priorité parmi d’autres afin d’en faire de la wilaya un pole par excellence. Le directeur de l’industrie fait savoir dans un forum ce mercredi 24 décembre 2024 à la salle des conférences que le tissu industriel connaît une dynamique importante par l’extension de la zone industrielle sur une superficie supplémentaire de 54.759 hectares. Le projet est donné à l’entreprise Cosider avec un coût estimé à 1,5 milliards de dinars. Le taux d’avancement des travaux est de 86%.
Cet élan qui projette vers un équilibre des zones a suscité la création d’une autre zone industrielle au sud de la wilaya dans la commune de Ras El ma qui s’étale sur une superficie de 100 hectares. Le projet d’aménagement de cette zone a été estimé à 1 milliard de dinars. Les travaux intérieurs ont été achevés fait savoir le directeur, en attendant le raccordement extérieur aux différents réseaux, dont le coût est estimé à 2,7 milliards de dinars.
Le responsable a parlé aussi de 4 zones d’activités (Sfisef, Telagh, Ben Badis et Ain El Berd) Et 06 mini zones d’activités, dont 03 modèles, pour lesquelles une somme d’argent estimée à 263 millions de da a été allouée par le FCCL et 85 millions de DA pour la zone d’activité de Hassi Dahou (S.T.H.A.). Pour ce qui est du règlement de la situation des projets, d’investissement, explique le directeur : 73 dossiers ont été étudiés par la commission, 36 ont été régularisés par des autorisation exceptionnelle, 34 ont été soulevés à la commission nationale, 03 autres reportés jusqu’à la levée des réserves enregistrées, 18 licences définitives accordées et 18 autres sont en cours de règlement. L’assainissement de l’immobilier industriel a permis d’annuler 34 projets d’investissement, ce qui a permis la récupération d’une assiette de 1.455 hectares, qui sera redistribué après études des dossiers présentes par la commission compétente.
Djillali Toumi