BEL-ABBES INFO

Le premier journal électronique de la wilaya de Sidi Bel-Abbes

Mieux maintenant que tard!

ByBenalllal Mohamed

Mai 24, 2019

Attention au malheur du  FMI, car le jour viendra où  la caisse de l’état  se  videra comme en 1985 si le changement ne s’opère pas dans l’immédiat

« Les démagogues font autant mieux leurs affaires qu’ils ont jeté leur pays dans la discorde »Esope

C’est bien triste comme c’est tout à fait normal  le  principe  fait que les dépenses suivent la croissance des nouveaux besoins qui se développent à partir de la croissance du taux  démographique et dans l’état actuel,  l’Etat n’a plus beaucoup de sous dans sa  caisse ou dans ces réserves constitués par le rente pétrolière car il n’existe pas de valeur ajoutée en dehors de la rente et l’existant a été spolié par de véritables  faux politiciens et vrais  prédateurs. Cet état de fait s’appelle le détournement de l’équilibre en  déficit.

Malgré tous les impôts récoltés par  les agents économiques sauf les oligarques, les recettes recouvrées se limitent juste  à la consommation ; cette  dernière prend du recul faute à la baisse du pouvoir d’achat  et à la population active qui n’arrive pas à vaincre en nombre les chômeurs, pour cela il est recommandé à ce que l’Etat pense à emprunter pour financer ses dépenses courantes. Cet état factuel semblables à la situation  que nous avions vécu en 1985  ou la dette s’est élevée à plus de 30 milliards de dollars, dont les intérêts sur sa dette font bien plus peur que son remboursement. Et  comme la valeur ajoutée du pays est minable, l’accumulation du capital est négatif par conséquent il faut que l’Etat emprunte de nouveau   pour rembourser ses emprunts qui arrivent à échéance et le cercle vicieux prend sa forme,  alors l’obligation nécessite de  faire appel par S.O.S,  à un secours au docteur FMI   dont ces boys de Chicago bien expérimentés par la théorie de l’expert en économie Milton Friedman. 

Je le radote presque souvent : nous courons à la crise budgétaire, à la crise économique, à la crise financière à et enfin à la crise sociale dérivée de la crise culturelle et existentielle. Il existe plusieurs issues pour faire face à cette situation. La seule chose retenue  comme  une éventualité porteuse de bien qui permet de sauver le pays, ce sont les taux d’intérêts trafiqués à la baisse (spéculation) sinon retrancher les manches et que le travail productif se met  en marche, à produire une plus-value prometteuse permettant de faire le remboursement des dettes. Une austérité est recommandée pour  dire  adieu aux bananes, aux kiwis et aux biens ostentatoires, l’investissement doit revenir comme aux années de l’âge d’or,  la seule et unique solution est d’investir plus  public avant tout et mettre en place une vision d’avenir ou le couple public et privé  s’engage sous une seule optique celle de  créer de la richesse, que de la richesse et rien que la richesse qu’importe que le chat soit banc ou noir comme disent les chinois  . Refaire l’expérience de 1988 est ridicule et insensée sinon  ça serait  un suicide  suivit d’une mort lente de la société .Toute les dépenses publiques, privées et cette mainmise de l’Etat sur l’économie doit obligatoirement  créer  de la richesse ?  contrairement à cela   le staff politique proclame  son impuissance avant que le cataclysme ne nous emmène vers l’inconnu.

L’Algérie est  très riche par ses ressources naturelles, par sa jeunesse quand a la création de la richesse, elle est  parmi la plus pauvre au monde faute à une mauvaise gouvernance basée par  le népotisme et  la corruption qui  avantagent plus l’incompétence et la médiocrité. Un cas de figure qui nous amène à une simple question :  si on emprunte de l’argent des institutions financières extérieurs qu’elles créent (à partir de rien), mais qu’elles nous demandent ensuite de rembourser avec des intérêts que ni eux, ni nous, n’avons créé : Dans ce cas, comment rembourser, sans devoir réemprunter à nouveau ? … Il est grand temps que la fête des prédateurs s’arrête, vous ne croyez pas ? 

La souveraineté algérienne est donc largement devenue sans que l’on s’en rende compte, une vaste illusion car celui qui donne ordonne , et  Rothschild  ce fondateur de la dynastie de l’empire  de la haute finance avait bien dit « donnez-moi le contrôle de la monnaie et je me passerai de ceux qui font les lois » ceci est valable aussi chez nous dans notre petit contexte micro économique  ou ceux qui se nomment « s’hab chkara »  piétinent les lois de la république par le biais de la corruption  et la malversation. Au fait, il y a aussi l’or que l’on oubli  et qui appartient aux algériens. L’or et les avoirs algériens sont détenus par la Banque d’Algérie et une partie est probablement swappée  pour mieux facilité la prédation.

Pour faire face à  cette  situation désastreuse,  il y a eu une brillante idée géniale parait-il pour ceux qui veulent le bien du pays. Puisque les investisseurs étrangers ne veulent plus de la dette  d’un pays   dit ; le dit pays  achète, investi  son épargne pour soutenir l’effort national et lutter en même temps contre les « spéculateurs » « s’hab schkara ».  Par conséquent et en résumé, l’idée biaisée d’un emprunt d’Etat à souscription obligatoire. Rappelons que ce dit pays pris en exemple doit lever par tout moyen  l’année prochaine X milliards de dinars dont X-Y milliards de dinars de refinancement de sa dette existante.

C’est tout à fait le genre d’idée  que nos  trésoriers de l’état lorsqu’ils se sentent acculés lorsque la rente s’amenuise et les revenues deviennent très rares.

Le risque  est énorme. L’Algérie est si grande qu’elle représente une menace systémique de régence pour l’ensemble de sa population.

Face à  tous cela  et bien d’autres interrogations non illustrées, la vraie question n’est pas de savoir qui on taxe car seuls les travailleurs payent l’impôt, s’il faut un emprunt national que seul les petites bourses alimentent par leur minuscules épargnes. La vraie question, soigneusement éludée, ce qui arrange bien le mauvais personnel politique ; est celle de ce mauvais  rôle de l’Etat via un pouvoir et un régime despotique et népotique que le « hirak » veut en finir pour toujours  avec.

 la question qui se pose  dans le fond, doit-on régenter l’économie seulement ? Visiblement, ce n’est pas la voie de la prospérité, il faut révolutionner le système par des institutions  légitimes, efficaces, rentables et  la séparation des pouvoirs ; tous cela  régis par le droit et la liberté d’entreprendre car  sans une opération main propre bien coordonnée ; elle ne risque pas d’effacer  la formule « hadj moussa »  au contraire elle laissera toujours  le fauteuil à « moussa hadj ». L’opération mains propres que  l’état-major de l’ANP(armée nationale populaire)algérienne  vient de déclenchée est  plus que nécessaire pour mieux mener la transition démocratique sans aucun contretemps. Certes, la position de l’état-major est difficile , compliquée et incompréhensible, c’est pourquoi la position  très délicate de l’état-major  a permis de faire valoir  les raisons de toutes  attaques que le chef, d’état-major essuie sur les opérations concernant la lutte  contre la corruption.

Il avait bien dit que l’armée  accompagne le « hirak » contre la lutte contre la corruption pour balayer la route vers le changement du système, car le plus grand danger de ce changement pour aller vers la transition démocratique est bien cet argent très sale dilapidé qui peut influer négativement sur le processus de transformation.  

L’emprisonnement des oligarques  permet d’éliminer la menace tout en actionnant la mesure et   à titre conservatoire de geler tous les avoirs et récupérer tout le patrimoine au profit de l’état, le  tout en assurant le fonctionnement normal de l’outil de production des institutions étatiques  , par conséquent cette gigantesque  tâche est focalisé sur le chef de l’état-major qui est devenu la cible des oligarques et surtout de  leurs réseaux qui n’ont pas encore étaient inquiètes, tant que les enquêtes sont en cours, le temps est devenu très précieux,  un retard  dans le temps peut compromettre la transition ,le vide constitutionnel laissera la porte ouverte aux dérives politiques et mettra le « hirak » face à l’armée et bonjour les dégâts « pour le armée, peuple khawa khawa  » ce qui provoquera probablement des troubles et risque la remise en cause de l’opération main propre par une amnistie favorable aux oligarques c’est l’objectif recherché par les prédateurs.  

Par conséquent, Qu’attendez-vous de l’Etat actuel  alors : qu’il règle tous vos problèmes ou bien qu’il assure la stricte égalité de chacun devant la loi ? Vous me direz, encore faut-il que la loi soit consacrée à protéger la liberté et la propriété des individus même les plus modestes. Les lois d’aujourd’hui faites par l’oligarchie se consacre plutôt à organiser les prébendes des uns (riches) au détriment des autres (pauvres).

 sans l’opération main propre,  et  tout en attendant que le jour de la faillite oblige la classe politique à répondre à ces questions, évitez de confier votre épargne à l’Etat et acharnez-vous à vous créer par une valeur ajoutée  des sources de revenus qui n’en dépendent pas et qui ne dépendent pas des impôts des autres mais de votre sueur et votre génie alors enrichissez-vous  « hallal liyenne » comme font les chinois actuellement

BENALLAL MOHAMED  Auteur  .

By Benalllal Mohamed

ancien cadre

2 thoughts on “Mieux maintenant que tard!”
  1. tres reconnaissant et mes remerciements pour Mr BEN merite bien une reponse allant dans le sens de la lumiere des des choses et la concorde des etres
    pour ce qui est de cette feuille de route non apparante ou tout le monde specule selon sa vision et sa logique il existe plusieurs opportinuités celle de l etat major n’est pas encore mis sur pieds mais des prémisses se f ont voir
    1 le fait de mener l operation mains propres est une opportinuite qui veut que la suite de la feuille de route ni soit pas entachée de ces elements de lex regime mafieux
    2 le reseau de cette oligarchie est complexe et peut remettre en cause tout operation allant dans le sens du changement
    3 une fois les loups eliminés l etat d’avancement sera mieux balisé
    4 le chantier est bien trop dur et trop long en meme temps
    5la conscience sociale est la donne la plus dure
    6 la justice ferait fleurir le pays
    7 montesquieu aura du pain sur la planche
    8le temps qui marche sans s arreter devrait etre suivi par la justice
    9 le nouveau president doit mettre sur place une nouvelle loi cadre et une charte qui defini la religion la langue et les ethnies
    10 nous ne somme pas encore dans u n etat de droit et la repose la dificulté de parler droit et justice car l equité n’existe pas
    amicalement benalla

  2. Le constitutionalisme obscurantiste :
    Si l’on n’avait pas opté, après le départ de Bouteflika, pour l’application intégrale de l’article 102, pour eux, les tenants du pouvoir maffieux nous promettaient le déluge. Ils ne pouvaient concevoir un après Bouteflika sans eux. Ils disaient presque, par leurs porte-paroles dans leurs medias, qu’en cas de refus l’application intégrale de la 102, on allait dans le vide sidéral, la lune allait entrer en collision avec la terre, le soleil allait s’éteindre. C’était la fin du monde avant la fin du monde écrite dans le Livre saint. L’Algérie et le monde allait sombrer dans les ténèbres. Ils voulaient imposer de fait la peur au peuple pour poursuivre leur prédation en toute tranquillité.
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