On parle souvent d’attribution de marchés publics sans en connaitre les dessous d’une « magouille » légalisée surtout que le gré à gré est définitivement banni du code des marchés, sauf pour des opérations qui revêtent le caractère de l’urgence ou après infructuosité répétée. Il s’agit d’un grand débat auquel il faudrait être au moins imprégné des rudiments de la réglementation en la matière pour en prendre part. Les complicités et le favoritisme dans la passation des marchés ou consultations existent mais pas comme on se l’imagine, car la gestion des deniers publics est souvent passée sous la loupe par plusieurs organismes de contrôle et la machine est bien huilée. Le premier subterfuge réside dans la confection des cahiers de charges qu’on peut modeler sur mesure de façon à exclure de la course des entreprises de moindre qualification même pour des travaux d’une extrême banalité. Après ce premier tamis, vient la phase de l’analyse des offres. A cette étape de l’opération, d’autres entreprises sont disqualifiées après l’étude de l’offre technique notée sur 50 points. Et ce n’est qu’après avoir passé ce cap, qu’une entreprise peut postuler à un marché en étant la moins disante dans l’offre financière. Jusque là, la réglementation est respectée par le choix du moins-mieux disant et le tour est joué. L’autre subterfuge réside dans l’élaboration des fiches techniques et études des projets . les entreprises mises au parfum cassent les prix pour se faire attribuer le marché et après, c’est par les avenants qu’elle réussit à se rattraper et réaliser sa plus-value. La quasi-totalité des marchés et consultations étaient accompagnés d’au moins 2 avenants ne dépassant pas les 20% de la valeur initiale du marché. Les avenants et les travaux supplémentaires sont négociables entre l’entreprise et le maitre de l’ouvrage et c’est là que le deuxième tour de passe-passe est joué. La décision du wali de donner un coup de pied dans la fourmilière des comités de marchés n’est pas fortuite. Il a procédé quelques mois après son installation à la tête de la wilaya à un changement radical dans la composante des comités des marchés. Ceci dit, il y a lieu de remettre le sujet dans son véritable contexte de débat vu son importance.
Marchés publics: Faut-il opter pour le moins disant ou le mieux disant?
3 thoughts on “Marchés publics: Faut-il opter pour le moins disant ou le mieux disant?”
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On n’ pas le droit de dire la vérité, ce que j’ai retenu sur cet article qu’il y a un déclic quelque part enfoui qui à l’instant même a caressé le duvet de Mr AISSA .M je trouve que Mme KHOUDIA a su comment vous tirer les vers du nez faisant preuve d’une grande sagesse et de retenue de ne pas vous toucher d’avantage.;
En outre votre réaction n’est nullement fondée écrire un article c’est bien mais commenter vos commentateurs c’est se sentir visé et touché plus profondément jusqu’à vous révolter . vous avez le beurre et l’argent du beurre !c’est suffisamment pour une retraite garantie alors maintenant dite nous Quelle genre de vérité voulez vous nous faire avaler !
Sachant que votre article est une riposte qu’il soit une offense à votre collègue ou pas sans le vouloir peut-être toujours utile qu’un journaliste ne doit jamais être partenaire de quiconque administration douteuse et gérée par des faussaires Qui ont Tout ratissé. A vous croire vous nous faites dormir debout et les yeux ouverts Pourquoi uniquement les élus et ceux qui restent DUC – DLEEP autres ADM sont t-ils tombés de votre chkara . n’ayez crainte ce qui se conçoit bien s’énonce clairement .
Franchement en lisant l’article ci-dessus rédigé par vos soins Mr AISSA.M son sens est une contre attaque de l’article de Mr Mustapha.B (MARCHES PUBLICS EQUITEZ VOUS) qui a relaté les réelles conditions de traitements des petites entreprises qui viennent tout juste de naitre jeunes universitaires ou autres donc les titulaires de la nouvelle catégorie (1 )n’ont aucune considération juridique .A travers ce que vous nous avancez monsieur AISSA là vous êtes entrain de défendre l’indéfendable .VOUS défendez sans hésitation les entreprises douteuses ceux qui travaillent tout le temps en permanence qu’ils soient qualifiés ou pas c’est les mêmes tètes qu’on voit qui font de l’escroquerie , la corruption tout ce qui que illégal c’est à travers votre article que je vous suspecte qu’il y a un ingrédient dans votre article avoué je dirai encore plus que vous étés entrain de contredire certaines réalités que vous supposez démentir c’est désolant pour un pareil journal électronique qui pourrai être à l’avenir discrédité par ce genre d’intervention de la part d’un collègue .Qui dénonce les faux représentants de la ville vous avouez certaines confidences soit partenaire à L’APC soit la DUC ou bien la DLEEP CES TROIS ORGANISMES SONT LE NOYAU DU MALHEUR DE LA GESTION DE LA VILLE ET DE SES HABITANTS.
apparemment pour de tel agissement qui ne sont certainement pas gratuits vous avez une part de complicité ou de connivence encore plus grave d’avoir pris la défense des magouilleurs soit votre main est plongée dans pot de miel ou vous vous dénoncer sans que vous vous rendez compte .L’HOMME CONNAIT LE PARFUM DE SA MAITRESSE
A l’intention de Khoudia,
Malheureusement, il y a des personnes qui n’arrivent plus à suivre quand le niveau est rehaussé d’ un cran .J’ai pourtant cru comprendre que la cote d’appréciation et de discernement des articles parus sur BAI est en courbe ascendante . Ce qui apparemment n’est pas le cas pour vous khoudia . Pour moi et pour la ligne éditoriale adoptée par la plus part des intervenants de BAI ,au risque de me tromper, est loin de défendre qui que se soit pour la simple et pure raison que le journalisme n’a jamais fait office de syndicalisme.Pourtant j’ai étalé des vérités sur les passations de marchés publics pour mieux toucher le fond du problème et éclairer une opinion à même de séparer le grain de l’ivraie .Loin de moi de porter un jugement de valeur sur quiconque car mon éducation ne me permet pas d’accuser ou de douter de l’honnêteté des gens . La chenille dira « connais toi toi-même » .Ce n’est pas de ma faute si vous n’avez pas compris que j’ai dénoncé des pratiques en usant de la subtilité dans le seul souci d’éviter les insultes gratuites. Il est aussi possible que je ne me suis pas fait comprendre. En tout cas, la première éventualité est à mon humble avis la plus plausible . L’histoire retiendra qu’il ya quelque part des élus de l’APC qui ont démissionné du comité des marchés pour éviter d’avoir « la main plongée dans le pot de miel » et tenez vous bien le comité des marchés est la seule commission dont les séances sont rémunérées .On pensera ce qu’on voudra, on dira ce que bon nous semblera pour ma part je dirai, à chacun sa conscience .Je ne suis pas un donneur de leçons ,néanmoins permettez moi de vous informer qu’il ya des gens qui ont vendu des articles de presses pour de l’argent comment voulez vous que d’autres ne se sucrent pas dans la passation des marchés. .