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Mostaganem – Valence : La nouvelle ligne maritime très prisée par les Sahraouis

BySalim A.

Jan 17, 2017

La radio Franco-Marocaine Médi int, il y a quelques jours ,lançait dans les airs  qu’une centaine de jeunes femmes sahraouies sont séquestrées et retenues  contre leur gré dans les camps de réfugiés  du Sahara Occidental au sud de Tindouf, une information relayée d’ailleurs par un grand nombre de canaux , notamment sites Web. Toute une propagande destinée à encourager ou casser les liens familiaux ancestrales qui existent au sein des familles sahraouis et de surcroît musulmanes. Pourtant même les observateurs et chercheurs de Human Right watch (HRW) qui avaient « carte blanche » dans les Camps de Tindouf, n’ont pu relever des abus contre ces femmes sahraouis hormis un cas qui a été largement médiatisé et surtout politisé en 2014, une affaire qui est resté figée dans le temps pour les Marocains depuis cette date  , il s’agissait d’une jeune femme Mahjouba qui avait obtenu la nationalité Espagnol mais en décidant de rejoindre sa famille dans les camps sahraouis, son père avait décidé qu’elle ne retourne plus en Espagne pour des considérations purement familiales et religieuses. Et même les autorités du Polisario qui ont subi des pressions internationales à l’époque, devaient traiter cette affaire avec précaution vu  le fondement ancestrale de la « société patriarcale » sahraouie et dont les « traditions » n’autorisait personne à interférer dans les affaires familiales.

L’objet du présent article n’était pas de relater cette affaire mais d’en décrire la liberté de mouvement dont jouissent ces femmes Sahraouis dans les camps de Tindouf en particulier et en Algérie en général. Et pour cause, le commun des citoyens de Sidi Bel Abbès peut en témoignait de ce que deviennent bondées de femmes sahraouis,les artères commerciales de la ville en période estival et même à longueur d’année. Il y a moins d’une semaine, trois jeunes hommes se sont présentés dans une agence de voyage dont je ne peux me taire de la nommer , il s’agit de Rahmani Voyages.  Leur demande à l’agent de voyage , d’achat d’un billet « aller-simple » pour Valence ,   a suscité la curiosité chez un autre client qui attendait son tour et s’empressa après la sortie des trois personnes de l’agence de s’interroger auprès de votre serviteur : « Peut-on acheter un aller-simple en Algérie? » , le chef d’agence me voyant sans réponse, s’empressa de nous informer que c’étaient des Sahraouis et c’est leur passeport étranger (Sahraoui) qui leur permettait d’acheter un billet en aller-simple .  Voilà résumé en quelques mots, un témoignage vécu pour ceux qui crient à la séquestration des femmes Sahraouis dans les Camps de Réfugiés.