Les représentant du S.A.P, que nous avons contacté au niveau du secteur hospitalier, nous ont avancé observer une grève nationale cyclique de trois jours, qui est observée dans les 48 bureaux du syndicat algériens des paramédicaux..Un préavis de grève cyclique a été déposé, conformément aux respects de la réglementation, qui garantit l’assurance du service minimum.
Les paramédicaux qui espéraient voir des régularisations dans un délais de 15 jours tel qu’il leur a été promis, constatent qu’ils en sont au 3ème mois et l’application des glissements catégoriels de l’Infirmier Breveté et la Bonification des postes supérieurs demeurent sans aucune suite…. Aussi, pour ces raisons le S.A.P., procède à la reprise de son mouvement de grève cyclique du 18 au 20/03/2013, pour protester contre l’application partielle du statut de ce corps par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Le responsable du SAP local, nous déclare que « Le statut du corps paramédical adopté en 2011, n’a été appliqué, à ce jour, qu’à un faible pourcentage » Il nous rappellera que leur revendication consiste en la régularisation du contenu dans le statut en matière de « formation » pour assurer de meilleurs prestations pour le citoyen et une bonne prise en charge du matériel d’investigation indispensable pour l’accomplissement du devoir de diagnostic- « L’attribution des primes de permanence et de contagion », « l’application du régime indemnitaire », la définition d’un « barème de promotion » propre à chaque grade et la « progression dans la carrière » des paramédicaux
Le représentant du SAP de la wilaya, nous rappellera que « le corps paramédical constitue un élément très important dans l’organisation du processus de traitement au service de la santé publique et de par ce fait, le ministère de la santé devrait ne pas en négliger l’importance » ; Il ajoutera que « jamais nous agirons en prenant comme l’on dit, la santé du citoyen en otage, dans la revendication de nos droits ». « Nous considérons par contre que ce sont ces lenteurs inexpliquées, que l’on nous affiche, qui prennent en otage la santé de nos citoyens »
L’inquiétude est de voir que la tutelle, semble tarder à donner les signaux, assurant la prise en charge des revendications de tous les corps du secteur de la santé…. Tant que l’application du statut particuliers ne sera pas effectif, nous continuerons dans la légalité à revendiquer nos droits, pour l’intérêt de nos professions et de son devenir en général et de la santé en particulier.
A une question concernant les turbulences existantes, dans beaucoup de service du secteur de la santé. Il nous sera répondu que « tout est en rapport avec la qualité des chef de services qui fait défaut, certain d’entre eux exercent en partie, pour une question de « leadership » et pour des raisons d’intérêt personnelle, que pour des raisons professionnelles ». Notre interlocuteur ajoutera, qu’ « un jour viendra, ou nous nous manifesterons contre ces abus, parce que nous ne désirons pas que la santé que nous représentons soit déstabilisée et que le citoyen en souffre ».