L’inimaginable, existe réellement et au fur et à mesure qu’on le découvre, l’on est assuré, que dans notre ville des algériens, ne vivent pas dans des conditions acceptables, comme ceux qui se le permettent et qui en ont les moyens. Des familles, sont là, mais n’existent pas aux yeux des autorités. Des familles, se constituent et procréent, dans des espaces lamentables, qui font d’eux des exclus de la société. Des familles vivant dans l’inexistence de l’aisance, du respect et de la dignité qu’un quotidien macère et détruit. Des parents dont l’état psychologique mène au drame, expliqué très souvent par des comportements que l’on juge à tort et que l’on blâme. Des enfants qui grandissent, avec un orteil à l’intérieur et tout le pied dehors, le plus malheureusement du monde. Insoutenable à la vue, déplorable et inexcusable, pour ceux qui les ont totalement méprisés, au lieu de leur apporter secours.
La famille B.K, composée de 09 personnes, vient d’être épargnée par un « drame ». Leur bébé qui dormait à bas terre, allait périr suite à l’effondrement d’un mur, si la mère ne s’était pas précipité pour secourir de son corps le bébé. Cette famille nombreuse occupe une pièce et un semblant de cuisine, aux murs fissurés, qui s’effondre au fur et à mesure et un plafond de roseau qui s’effrite en totalité, laissant apparaitre en certains endroits, le ciel. Cette famille que l’on croit, épargnée de tout risque, est en permanence menacée et agressée dans son intimité, par l’insécurité des ruines de la bâtisse, et par un voisinage interne, qui en s’étant imposé par la force de la terreur, a introduit tous les fléaux aux occupants du site, qui se taise à cause d’une menace qu’il sentent planer, autour d’eux, et que la sureté n’a pas solutionnée..
Cette ferme proche des 400 logements à Sidi Djilali, d’une superficie de plus de 2000m2, a été occupé le 06/07/1962 par le moudjahid B.B. qui devenait président du domaine Si Naaman . La famille grandissait en ce lieu et se formait en deux, pour parvenir au 19 personnes qui y vivent tant bien que mal actuellement, en raison de l’indifférence des autorités à ne pas vouloir reloger ces occupants et en contre partie bénéficier d’une grande superficie, qui servirait probablement à un projet d’utilité public ou autre. Plusieurs dossiers ont été constitués, pour un probable recasement en des lieux plus tolérable, mais aucune suite n’a été réservée. Il semblerait, selon le citoyen que chef de daïra actuel n’a pas appliqué les consignes de son prédécesseur, rendant la situation compliquée.
Cette bâtisse en ruine, qui fut jadis la superbe ferme « Lomet » devenue domaine Si Naaman, est occupée en totalité par 04 familles, dont les uns sont simplement réfugiés des intempéries de l’hiver ou des grandes chaleurs de l’été et d’autre y trouvent leur compte. L’un d’entre eux, qui possède une villa de 2 étages dans le quartier, s’est imposé de force en envahissant le lieu, sous la menace, pour le rendre un lieu de clochardisation, de débauche et de boisson….Et pourtant, faire reloger ces citoyens et récupérer cette vieille ferme de plus de 2000m2, aurait été une question, simple et de grand intérêt. Mais une fois de plus, nous dénonçons ces situations ou le citoyen demeure en permanence une victime, qui laisse douter que ce manque d’anticipation, fait partie de la mauvaise gouvernance.
Bonjour,
Les lecteurs que nous sommes seraient très intéressés de savoir à qui appartient cette ferme “Lomet” domaine Si Naâmane du point de vue domanial !
Fraternellement !