Mitoyen au Bidonville des « oubliés », se trouve « le grand oublié » Hai Boumelik El Djadid !, des bâtisses qui se construisent dans un secteur où la puanteur ferait évader le plus persistant des humains. Un lieu qui, il y a plus de 19 ans a été mis à disposition à des algériens pour y construire, avec la garantie que toutes les incommodités existantes seraient prises en charge par les services de l’APC. Cependant après 19 longues années d’attente, aucune de ces garantis émises n’a vu le jour.
Les citoyens ont terminé difficilement et en grande partie leur construction, mais, des banales commodités attendues rien n’est apparu à l’horizon 2013. Plusieurs APC se sont succédé et aucune d’entre elles n’a tenu à s’inquiéter du présent de ces familles qui habitent en ce lieu portant le nom d’un grand chahid de la wilaya.
Des bidonvilles considérés comme des lieux propices aux activités marginales, notamment, au « vice », à la consommation de drogues et de boissons, des foyers probables de nombreux fléaux sociaux qui ravagent les zones urbaines, comme une gangrène en un mot, des endroits aux antipodes de tout ce qui est respectable et sain, s’installaient et se mélangeait au fur et à mesure de ces habitations en dur, qui n’ont réclamé que la « quiétude », pour ne point se trouver en face de « l’inquiétude ». …. Aujourd’hui, ces « taudis » qui sont des logements de qualité inférieure ou de fortune, ne sont réellement que des fourre-tout. Parce qu’ils possèdent nombreuses connotations et significations que nous nous permettons de dire que les habitants de Hai Boumlik El Djadid leur sont mitoyens malgré eux.
Que peut on dire, une fois de plus, lorsqu’on apprend, les services communaux chargés du ramassage des ordures , ne sont jamais venus en cet endroit , ce qui explique l’amoncellement de tonnes d’ordures, dans les espaces qui constituent les rives de la Mékérra, déjà empoisonnées par des déversements à travers des rejets d’égouts, et ce tout le long de l’Oued, comme si les structures chargées des eaux et de l’environnement n’existaient pas. Une question cruciale qui a été soulevée à maintes reprises aux élus de cette APC. Une question qui ne cessera de faire parler d’elle.
Les odeurs nauséabondes qui envahissent matin et soir cette partie de la ville, sont insupportables, quant aux mouches et aux moustiques, ils trouvent l’ambiance pour vivre aisément et se répandre dans toute la ville. Ils sont devenus une autre de ces terreurs en plus de celle qu’occasionne l’insécurité. Le citoyen moyen de cet endroit ajoute aux frais quotidien, celui du « Moubyd », qui tient la cadence du lait et du pain.
Que peut-on dire de ce Hai Boumlik El Djadid du secteur Nord Est de la ville, qui depuis 1997, n’est « DJadid » que de nom. L’APC et les subdivisions chargées de son aménagement en ont fait de la cité baptisée injustement du nom d’un grand Chahid de la ville de Sidi bel abbès « Boumlik », une citée de « désolation »- Aussi ces trompeurs de rêve se permettent non seulement de s’en prendre aux populations de cette partie oubliée, mais osent y lier le nom de l’un de nos martyrs sans respect pour sa mémoire. Une indifférence caractérisée, pour un quartier qui souffre depuis 19 ans dans des conditions des plus insupportables. Un citoyen qui paraissait avisé nous ajoutait que les administrations chargées de la réalisation et du suivi des aménagements favorisent d’autres quartiers supposés être structurés par un comité de quartier avec les réel fond destinés au quartier Hai Boumlik El Djadid de la zone Nord Est.
Une cité qui posséderait plus de 400 familles, demeure à ce jour sans voiries. Les usagers empruntent les rues et les ruelles de ce lieu, tout en se posant milles et une question les jours de pluies, pour parvenir à leur domicile. Le quartier est impraticable, boueux pour ne pas dire marécageux et les citoyens de cette zone défigurée, sont devenus malades hypertendus, pour cet aspect négatif que leur a offert l’indifférence de l’APC…. L’absence de l’éclairage de la partie inférieure de ce quartier mitoyen avec la berge de la Mékérra, fait vivre cette population dans l’obscurité totale, aucune installation électrique n’a été faite en cet endroit. Les parties supérieures qui possèdent un semblant de lumière auquel l’on ne change jamais les ampoules grillées, se trouvent en période de basse tension défavorisées en faveur des autres quartiers de la ville. Un aspect d’irresponsabilité anormal, qui favorise certains lieux populaires à d’autres.
Algérie Poste et Algérie télécom sont à leur tour intégrées dans ce tourbillon de désavantage et aucune affectation de facteur n’a été prévue pour cet endroit, et les interventions de dépannages se font désirer, comme se ces habitant déjà défavorisés, font partie d’un lot méprisable qui ne répond pas aux conditions sociales en droit de moyens de communication.
Même la formule Algérie Blanche n’a pas été appliquée, pour la jeunesse de ces lieux, qui a formulé et constitué des dossiers, mais qui ont été remballé catégoriquement, comme si le monde de ce quartier n’aurait pas droit à ce système d’entretien, qui était aussi une garantie, pour répondre aux besoins d’hygiène de ce quartier
La sécurité est inexistante, et elle devient la préoccupation quotidienne des familles-Nul personne en ces lieux n’aurait le courage d’affronter la rue en pleine obscurité. Nul ne peut aller remplir son devoir de musulman pour faire la prière du Fadjr. Nul n’aurait le courage de transporter quelqu’un la nuit, pour une raison médicale. Et le comble est que les services de la sureté du 8ème arrondissement, ne font aucune intervention dans le quartier en raison de leur saturation. Aussi le quartier est livré à lui-même et aux voyous nocturnes.
Il y a lieu de souligner que les enfants de ce quartier, ont été catégoriquement marginalisés, par ceux, chargés de promouvoir des espaces et aires de jeux, en faveur de ceux qui n’ont rien d’autre que la rivière polluée de la Mékérra, et les décharges pour jouer. Nul n’ignorera que ses amoncellements d’ordures, se sont implantés par la force des choses et les eaux polluées de la Mékérra sont les seul endroits ou cette jeunesse croit trouver son compte. Alors qu’un espace réfléchi serait le bienvenu pour l’innocence de ces enfants qui ignorent les dangers, des ordures, du pont endommagé, des eaux empoisonnées par les rejets des égouts.
Cette population algérienne, qui a payé comme tout le monde un lopin de terre pour construire, une demeure afin de loger dans de bonnes conditions leur famille et permettre à leur enfant de progresser sous la protection d’un environnement sain, se retrouve confrontée malgré elle à des agressions morales, que leur cause l’indifférence de l’administration. A travers nos colonnes, les habitants de Hai Boumlik El Djadid secteur Nord Est, interpellent Mr le Wali, pour que « l’on puisse enfin se pencher sur leur sort ».
Pour conclure, il serait bon de se rappeler, nostalgie oblige que cette partie de la ville était jadis l’un des joyaux de l’environnement qui sert d’exemple. Un site ou les bel abbésiens trouvaient plaisir à fréquenter, en venant se reposer en famille, pique-niquer et jouir des bienfaits de cette nature qui de par la beauté des berges de la rivière, la propreté de son eau, de la verdure offerte par le sous bois et enfin par la rassurante architecture de la « ferme Bella ». Pourquoi alors, maintenant que nous avons recouvert notre indépendance, que nous avions comme les pays qui se respectent des institutions qui dirigent, que nous soyons un pays riche, pourquoi alors avions nous accédé vers la porte de l’enfer ?
quel desastre!!!
allez voir madame dalila peut etre ces probleme vent etre regler demain au plus tard il habite a la citè sabah
Mais heureusement ces jours si une femme fait la (1e) à l’hôtel de ville de sidi bel abbes elle est présente matin et soir ou tous les employer et les citoyens de sidi bel abbés le sollicitent pour régler leurs problèmes se n’est que madame « DALILA » qui à toutes les solutions la présidente officieuse de l’assemblée populaire communale de sidi bel abbés. Tous les internautes et chers électeurs demande qu est cette femme…………..!
Je vous laisse le soin de devinez tous le monde veut s’avoir à sidi bel abbés qui est cette femme de fer qui dirige les affaires de l’hôtel de ville