Il ne fait aucun doute que la communauté algérienne vivant à
l’étranger fait partie intégrante de la nation et du peuple
algérien. Aucun ne peut remettre en question le rôle que joue cette
dernière dans la sauvegarde des acquis du peuple algérien et ce
depuis la nuit des temps. Aucun système, aucun parti ni aucune
personne ne pourra nier l’apport de la communauté basée à
l’étranger. L’histoire en témoigne. Comment oublier la
mobilisation générale de la communauté algérienne en France durant
la guerre d’indépendance ? Faut-il rappeler les évènements
d’octobre et d’autres ?
Après le recouvrement de l’indépendance cette communauté a
continué sa mobilisation en faveur de la construction de l’état
souverain. Elle a été présente à chaque RDV électoral ou encore
à chaque appel en faveur d’aide et de soutien lors de catastrophes
naturelles : Séisme de Chleff, de Mascara, de Boumerdes etc.
Aujourd’hui, cette communauté, ne doit pas se laisser berner par
des discours de calculateurs qui profitent de n’importe quelle
situation pour distiller la manipulation et la discorde. La
communauté algérienne à l’étranger est loin d’être dupe. Elle
sait pertinemment que l’article 51 de la nouvelle constitution ne la
vise en aucun cas. La seule ambition dudit article est de protéger
l’Algérie dans un contexte international complexe et un contexte
régional morose et dangereux.
Plusieurs pays dans le monde, à l’instar des USA, ont la même
réglementation. Pourquoi faire toute une histoire lorsqu’il
s’agit de l’Algérie ?
Les médias ont la responsabilité d’expliquer aux citoyens les
enjeux et de couper court à toute tentative de rumeur, de
récupération ou de manipulation.
Le peuple algérien restera uni à l’intérieur et à l’extérieur.
Abdelkader BACHIR
C’est trop tard l’ami , l’article 51 a trop fait de dégâts . A croire que la révision de la constitution ne concernait que cet article . On nous montre du doigt , par méprise ou par jalousie , et les bledards applaudissent . Certains intellectuels DZ scandaient : ” on est Algérien ou on ne l’est pas ” , un peu comme si on choisit d’être algérien ou de ne pas l’être.
Nous pouvions renter au bled avec la CIN DZ et on nous l’a interdit nous obligeant à avoir un passeport algérien sous peine de refoulement. Un comble , me faire refouler de mon propre pays alors que j’ai une CIN DZ , qui ne me sert plus à rien.
Pire , même avec un passeport algérien , je suis obligé de monter ma CIN française alors que j’ai ma carte consulaire qui atteste que je réside en France. Encore une carte qui ne sert à rien ( la consulaire)
Tu écris : “Aujourd’hui, cette communauté, ne doit pas se laisser berner …” T’inquietes pas pour nous , nous ne sommes pas BI par hasard. Chacun de nous a choisit volontairement d’etre BI. Les rédacteurs de cette constitution n’ont pas eu le courage d’imposer aux BI de choisir leur camp afin de n’avoir plus qu’une seule nationalité définitivement. Ils ne sont pas dupes là haut.