Octobre 2014 mois d’octobre le plus chaud jamais enregistré

Les dix premiers mois de 2014 dans le monde ont été les plus chauds jamais enregistrés. Octobre est le 38e mois d’octobre consécutif au cours duquel la température du globe était au-dessus de la moyenne du 20e siècle.

Les températures de 2014 ont été particulièrement chaudes. L’agence américaine océanique et atmosphérique indique ce jeudi qu’octobre et les dix premiers mois de l’année ont chacun été les plus chauds enregistrés sur la planète depuis le début des relevés de température en 1880.

Il s’agit également du 38e mois d’octobre consécutif durant lequel la température du globe était au-dessus de la moyenne de celle du 20e siècle. Une moyenne qui s’établit à 14.7 degrés.

1°C de plus qu’au siècle dernier

Pour la période de janvier à octobre 2014, la température moyenne combinée à la surface des océans et des terres dépasse de plus d’1°C la moyenne du siècle dernier. Les températures plus élevées ont résulté d’un air plus chaud à travers toute la planète à la surface des terres et des océans, distribué de manière égale entre les hémisphères nord et sud.
Carole Blanchard avec AFP

L’hémisphère sud a connu globalement en octobre des températures record, surtout la partie sud de l’Amérique latine ainsi que dans l’ouest et le sud de l’Australie. Pour l’hémisphère nord, octobre n’a été que le troisième plus chaud dans les annales. Des parties du sud du continent européen, les régions côtières dans l’ouest des Etats-Unis et la plupart de l’extrême est de la Russie ont été les plus chaudes en octobre.

« Peu de temps » pour réagir

Ces chiffres à l’échelle mondiale illustrent le réchauffement climatique que connaît la planète ou en tout cas de son dérèglement.

Au début du mois de novembre, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) tirait la sonnette d’alarme. Il reste « peu de temps » pour réussir à maintenir la hausse globale des températures sous le seuil de 2°C, l’objectif de la communauté international avaient estimé les experts.

« Il y a urgence, prévenait Jean Jouzel, climatologue et vice président du GIEC. Si nous ne faisons rien pour changer notre mode de développement, d’ici les dix prochaines années, on devrait faire face à une hausse des températures de 2 ou 3°C et de 4 à 5°C d’ici la fin du siècle ». Les experts recommandent de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.