Ou veut-on en venir avec nos cinémas de quartier fermés?

Les cinémas de quartier tel que l’Olympia, l’Empire, le Colisée, le Moksi, l’Alhambra, le Palmarium qui nous ont longtemps causés plein de bonheur, ne le sont plus, depuis fort longtemps. Ils ont soit été fermés et servent de taudis à rat, ou sont utilisés comme salle de jeux. Quel massacre et quel désastre, pour ces infrastructures culturelles qui se chiffrent à des centaines de million, que l’irresponsabilité des décideurs, en a décidé ainsi !

Qui se rappelle de leurs odeurs spécifique, qui s’est définitivement implantée dans nos gènes et elles nous les rappellent lorsqu’elle apparaisse miraculeusement dans d’autres décors. Qui se remémore les jeunes filles  chargée de nous  accompagner jusqu’à notre place, et les fauteuils rouges dans lesquels, elles nous installaient, pour nous faire procurer le plaisir immense de nous y enfoncer. Qui se rappelle,  les « actualités »,  BALZAC 00.01 de Jean Mineur, les « réclames » comme on les appelait alors, la présentation des films à l’affiche, les fameux «  bonbons, caramels, esquimaux, chocolat, Pop Corn, cacahouète, pépite », que plusieurs jeunes filles accortes proposaient aux spectateurs à l’entracte. La lumière qui s’éteignait progressivement. Chuuuuut, le cœur battant, on se précipitait vers nos places et l’on s’installait confortablement.

Rappelez-vous Le générique de Pathé-Marconi, Paramount, Gaumont, Walt-Disney …qui chacun dans son style faisait illuminer, le grand écran et la séance  commençait : westerns, premiers films en Cinémascope,  épopées  genre péplum, comédies musicales, policiers américains etc.

Nous venions d’acquérir notre indépendance, l’on sortait de la guerre, et il fallait se couper du décor quotidien, celui de la routine. Il nous fallait rêver, et le cinéma était une magnifique boîte à images et à rêves.

On ne connaissait pas encore la télévision, ou très peux en possédait: Alors le cinéma, était notre véritable passion :Il devenait par la force du plaisir  le rendez-vous du samedi soir ou du dimanche. Avec sa magie et l’obscurité complice de la salle, nous devenions les héros des films, et cela  inspirait beaucoup d’entre nous, pour nous lancer plus tard, dans les activités culturelles

Qui ne voudrait pas croire, que nous avons besoin, de ces cinémas, pour revivre comme de par le passé, en famille, le bonheur que procure une séance de cinéma. La monotonie que nous procura l’évolution de l’audiovisuel, jusqu’à nos lits, dans nos voitures, nos micros, dans nos bureau, est blâmable. Cela se répercuta, sur notre santé, sur l’éducation de nos enfants, sur notre intimité, sur notre dépersonnalisation-A Bon entendeur, faite revivre nos cinémas