Et il advînt ce qui était prévisible, à savoir l’usure prématurée d’un corps humain sollicité durement dans un laps de temps très court, alors que par ailleurs des périodes de trêves non programmées sont imposées inopinément , jouer sur deux tableaux devient un calvaire pour l’ensemble de la famille sportive, et la notre plus que tout par l’imprévision, le parti-pris et le manque de professionnalisme de ses dirigeants qui n’ont que faire de l’écoute des acteurs sur le terrain. La FAF, par le biais de son président, nous fait savoir que l’exercice 2014/2015 a été clôturé avec un solde positif, mieux elle n’a même pas ponctionné sur la subvention de l’état, ce qui pour un gestionnaire averti est une aberration fonctionnelle à ne pas afficher. C’est un anachronisme comptable qui dénote beaucoup plus de l’incompétence que de la bonne santé de l’institution FAF. Il y a d’autres aspects qui dénotent le manque de maîtrise de notre foot-ball, ne serait -ce que faire remarquer que notre FOOT-BALL sème à l’étranger , pour récolter le fruit du labeur des autres en ALGÉRIE . Je ne dis pas que l’appel à la diaspora algérienne n’est pas utile ou nécessaire pour rehausser le prestige du pays, mais s’accaparer des résultats de cet état des choses et s’en vanter n’est que narcissisme ordinaire. Pour revenir à ce qui nous préoccupe, en l’occurrence et c’est le cœur du sujet, à savoir la santé du joueur et les sollicitations physiques surhumaines qu’on lui impose dans un laps de temps très court, et insuffisant pour une récupération naturelle. Il n’y a qu’à voir l’hécatombe des joueurs blessés dans les Clubs les plus huppés de la planète foot-ball pour s’en persuader , et encore ces Clubs peuvent s’en prévenir financièrement et humainement par un « » turn- over « » maîtrisé , avec la constitution de trois configurations possibles approximativement d’égales valeurs. Il faut convenir qu’on en est loin pour mimer ou retenir que ce qui est apparent. Les scandales de la FIFA ne peuvent pas ne pas avoir de résonance dans les fédérations nationales tellement que les institutions des uns et des autres sont imbriquées , les acteurs sur le terrain sont réduits à être une matière première dans les structures d’un bilan exceptionnel présenté avec force publicité. Amusons nous pour le plaisir à dégager la part des dépenses affectées à l’encadrement indirect par rapport à celles accordées aux acteurs-sportifs par destination, et vous constaterez sans que l’on soit devin tellement c’est l’évidence même, que les charges imputées à l’administration sont plus conséquentes que celles attribuées aux pratiquants de la discipline. Que représentent les intérêts de l’USMBA dans ce magma bouillonnant d’une FAF plus à l’écoute des plus proches et des plus puissants, un club chéri, dans la circonstance, se voit programmé à la carte, et l’on veut pour preuve que les déboires vécues l’année dernière avec l’arbitrage tendancieux d’une commission illégale dans la désignation de ses membres, déboires qui ont eu pour conséquences et causes, le retour au purgatoire du club de la MEKERRA. Il a suffi d’une accointance d’un président avec les instances du foot-ball national pour réinterpréter à leur guise, les textes pourtant claire à lire , le « FAIT DU PRINCE » ayant fait le reste, et l’USMBA s’est vue obligée de multiplier des matchs dans une fin de saison harassante pour les corps et les esprits, et voilà encore qu’EL-KHADRA subit les improvisions d’une FAF incertaine dans ces décisions, comment peut-elle engranger trois matchs en une semaine sans ressentir les effets d’une décision incompréhensible à ce stade de la saison?
Ah!!! Si on n’avait pas cédé aux menaces de cette « commission de discipline » pour rejouer injustement ce match de coupe avec le CSC, club qui à cette occasion a été mieux valorisé et considéré , on en serait pas là en train de geindre tel un ourson ayant égaré les traces de sa génitrice, dans la mesure où l’anarchie continue à produire ses effets. La « commission » ne pouvait disposer de latitudes pour oser exclure l’USMBA de toutes compétitions pour s’en prévaloir, il ont eu affaire à un tourtereau craintif, pour peu de chose, malheureusement et à un Wali préservant l’ordre politique . En fait, où on en est dans la mise en place de ce professionnalisme tant vanté par ceux qui n’y comprennent rien, ni dans l’articulation de ses mécanismes, ni dans ses méfaits et encore moins dans ses vertus. Où sont les écoles de foot-ball annoncées avec force publicité dans des palaces dispendieux eu égard à la misère que vivent tous les clubs avec l’affichage d’un paternalisme infantile, et on prétend dégager un surplus budgétaire avec assurance et arrogance. C’est vrai qu’on ne fait pas plus sûr que de se vanter soi- même, en ignorant que le bilan réel finit par être lu et dévoilé par l’épreuve du temps. Ce n’est pas l’équipe nationale qui galvanise et entraîne le reste, c’est les fondations assurées à la base des clubs qui donneront de l’allure au génie si particulier de notre foot-ball dont le prestige de ses pratiquants n’est plus à faire, ni à commenter, les exemples sont légions et dans le passé et dans le présent .
Abdelhamid ABDEDDAIM
Bonjour.
Non monsieur Abdedaim, Dahmane El Harrachi aurait mieux conté, car ses chansons sont dictées par le mot juste et simple à traduire dans la réalité. Il ne fabule pas pour éclaircir une société de sa noirceur quotidienne. Et encore, et davantage vous exhibez votre verbe mal poli, rugueux dans un espace qui vous ignore et non pas que vous ignorez( le football) pour étaler vos subites « connaissances » dans la pratique et la gestion. Votre critique ‘épicière’ devient lassante et bien loin du goût attrayant pour un débat contradictoire, Votre « franchise » que vous prétendez détenir à travers vos discours, n’est construite que sur de l’orgueil démesuré , héritage ô combien vomi par ceux que la vérité ordonne d’étaler le sourire « historique ». Vous défendez, l’USMBA, le club chéri , en vous attaquant aux instances dirigeantes du football national, tout en omettant de signaler (hypocrisie oblige), l’équipe dirigeante de ce club « chéri » qui possède les capacités requises(Probité-Moralité) pour accompagner un club professionnel même en dehors des frontières. Allez-y, ayez le courage de nous éclairer sur la gestion de votre club « chéri ». Mon dieu, si la parole peut survivre au discours mesquin, alors prions pour qu’elle soit forte.
Le silence retarde la vieillesse. La gesticulation intellectuelle hybride nous mène tout droit au naufrage provoqué par la vieillesse. Merci mon général. Je vous ai compris.
« monsieur HANIFI.B
—c’est pourtant juste le contraire que nous enseigne la vie, le silence, l’isolement et l’inactivité , tant physique qu’intellectuelle , sont l’anti-chambre du départ prématuré que seul le destin est en mesure de fixer. La belle prose forcément choisie et balancée , à l’emporte-pièce , ne nous avance guère sur le chemin de la compréhension , si tant est que la vieillesse a toujours été un obstacle, pour ceux qui estiment avoir pour mission d’être les guides éternels de leur société . Le clin d’œil que vous avez cru faire à l’histoire s’inscrivait dans un contexte qu’il eut fallu disséquer avant d’asséner des sentences sans lien avec mon propos , sinon pour le plaisir de contrarier . C’est à la question de la réhabilitation de son AÎNÉ , le héros adulé de Verdun, que Votre GÉNÉRAL avait rétorqué par une pirouette dont il était coutumier : » LA VIEILLESSE « EST UN NAUFRAGE « . C’est ainsi qu’en homme politique de grande expérience qu’il a pu éluder , avec subtilité , une question lourde de conséquences .Si l’homme politique avait « tout compris » , il me semble , en revanche, que votre réaction n’apporte rien de consistant au débat pour être crédible et fructueux , vous inscrivant ainsi dans la continuité de ceux qui s’égosillent à s’entendre déclamer dans un espace à haute résonance . Mes propos visaient la légèreté avec laquelle le contentieux USMBA / CSC avait été pris en charge par la commission de discipline de la FAF présidée par ce fameux Ali Malek( match de coupe de la saison écoulée) , cela a été largement évoqué du reste dans un article paru en son temps dans BAI( consulter les archives) . Comme par hasard et pour confirmer mes inquiétudes le Président du NAHD , prochain adversaire de l’USMBA en coupe , vient de contester , à juste titre la localisation du match au stade de BLIDA , du fait « du un poids et deux mesures » , sachant que l’autre confrontation MCA/ US TEBESSA. a été programmé au 5 juillet dans le respect des règlements , obéissant ainsi à des critères diamétralement opposés . Et ce d’autant que ce qui était vrai l’année dernière ne l’est plus aujourd’hui , c’est à la carte n’est-ce pas? C’est ces atermoiements , indignés d’une institution de ce niveau, que j’ai eu à dénoncer et qui ont été , tout de même , la cause du désordre d’une fin de championnat préjudiciable à la seule USMBA . Qu’est-ce à faire avec la bonne ou mauvaise gestion du club, aspect duquel vous espériez une injonction qui vous agrée pour ne pas avoir à vous prononcer, prenez le stylo et ayez le courage de vos opinions !! À toutes fins utiles , le club chéri auquel je faisais allusion n’était précisément le mien , il concernait plutôt l’élu du jour de la commission précitée et qui s’était prononcée au désavantage de l’USMBA contrairement aux dispositions réglementaires . Pour ce qui est de la FAF , on ne peut pas être plus claire, les faits exposés ne résistent pas à l’analyse, les généralités gratuites et désobligeantes à mon égard ne sont là que pour la galerie, les réflexions mieux construites et plus consistantes nous auraient peut-être mieux convaincu du contraire . Dans l’espoir que vous auriez tout compris et ce n’est pas nécessaire de le crier des bords de Salamandre. N’a-t-on pas dit » qu’il n’y a pas plus bête que la foule, elle est aisément manipulable et influençable. » Cordialement Abdelhamid ABDEDDAIM