Ces arbres sains, plantés bien avant les années 1860, font partie intégrante du patrimoine Belabessien . Le projet de la réhabilitation du jardin public, met à mal ce patrimoine et son histoire, auquel beaucoup sont attachés. Les arbres nous protègent de la pollution et du dérèglement climatique que nous connaissons. En effet, ils absorbent le CO2 et rejettent de l’oxygène selon les principes de la photosynthèse. Défendons les, prenons-en soin ! Par mon interpellation, je vous demande, Monsieur le Maire , messieurs les responsables d’annoncer officiellement la conservation de tous les arbres centenaires de la ville, notamment ceux du jardin public de la ville d’une part et de lancer un projet collaboratif d’aménagement des allées , et la multiplication des espaces verts auquel tous les habitants pourront participer, et qui aura les caractéristiques suivantes notamment la protection des arbres actuels, car les conséquences de l’abattage des arbres sont une augmentation de la pollution, l’épuisement de la couche d’ozone, le réchauffement de la planète, une croissance de l’effet de serre, l’extinction de plusieurs espèces des animaux et plantes, la réduction de la biodiversité, l’éclatement des populations des animaux et des plantes, et une augmentation de la sécheresse et de la désertification.Le ratio d’espace vert par tête d’habitant à Sidi bel abbes est vraiment insignifiant. Il existe des jardins et des espaces à l’abandon qui attendent d’être réhabilités depuis de longues années». Souffrant d’un laisser–aller flagrant, les rares jardins et espaces, dont dispose la ville sont mal entretenus et sont souvent squattés. Certains espaces sont même transformés en dépotoirs alors que les habitants se plaignent de façon récurrente, de ne pas disposer de suffisamment d’espaces verts publics dans leur quartier. On estime que l’entretien et la survie de ces espaces ne dépendent pas seulement des politiques. La responsabilité de cette situation est partagée entre les autorités de la ville et ses habitants parce que l’espace public appartient à tout le monde. La notion d’espace vert n’est pas ancrée dans les mentalités alors que c’est important, aujourd’hui, avec le stress de pouvoir se détendre dans un espace vert. C’est une donnée essentielle de la vie, que nos grands-parents et nos ancêtres vouaient une grande importance à leur environnement et c’est pour cette raison qu’ils ont respecté et conservé les jardins et les espaces mythiques. Un patrimoine envahi aujourd’hui par les ordures et les sacs en plastique et que nous n’avons pas su protéger». En aucun cas on ne doit abattre des arbres parfois centenaires quelque soit le motif ,et encore moins pour le fallacieux prétexte de « réhabiliter » ce lieu qui a été abandonné depuis plus de trente ans. Oui pour , l’extension des espaces verts ainsi que la réhabilitation à son état initial sans pour autant dénaturer le poumon de la cité pour permettre aux milliers d’âmes que compte la ville de Sidi bel abbes de mieux respirer .
Veuillez croire en l’expression de nos préoccupations citoyennes.
Talha Djelloul :Président de l’association Espoir pour la Sauvegarde du patrimoine Architectural,Culturel et Environnemental de la wilaya de Sidi bel abbes. (Par abréviation « E.S.P.A.C.E. »)
Bonjour.
je vous laisse apprécier une lettre ouverte à qui de droit que je viens de découvrir à travers les réseaux sociaux: Signée Hadri Kamel.
Lettre ouverte à qui de droit
Le jardin public de la ville de Sidi Bel-Abbes, fait partie de l’inventaire des paysages protégés par la loi sur la protection de la nature et du paysage (La loi N° 84-12 du 23 Juin 1984 portant Régime Général des Forêts), il est inscrit parmi les zones humides d’importance nationale et internationale, il constitue l’un des plus beaux parcours de tourisme pédestre. C’est un endroit d’une beauté naturelle exceptionnelle, patrimoine historique et culturel de la population de la Wilaya de Sidi Bel-Abbes et plus particulièrement des habitants de sa ville, à un ou deux cent mètres à vol d’oiseau du siège de la Wilaya. Un privilège citadin rarissime, voire unique à l’Ouest du Pays !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette abondance de lois protectrices est l’expression sûre et fidèle de la volonté politique du peuple et de sa sensibilité éthique et esthétique à la préservation de ce patrimoine naturel exceptionnel. Comment expliquer alors que vous avez pu, sans prévenir la population, le 99% des citoyens n’était pas au courant…, faire planifier puis exécuter dans ce site protégé et grandiose des travaux d’aménagement et réhabilitation, ayant notamment pour but de faire couper la plupart des grands et beaux arbres ? En bordure du chemin pédestre, plusieurs centaines de ces arbres magnifiques -principalement des chênes- dont beaucoup sont plus que centenaires, ont déjà été coupés ! Ces arbres-là qui, justement, font le cachet de cet endroit splendide et qui ont une importance toute particulière pour le ravissement des yeux et de l’âme…
Cette bouffée de beauté naturelle revivifiante qui font le centre ville de Bel-Abbes et de son triste paysage, Monsieur (à qui de droit) le jardin secret des Onésiens. Vous êtes venue dans ce jardin en couper les plus belles fleurs et plusieurs centaines de magnifiques chênes arbres sacrés de nos ancêtres, en osant dire à la population que -je cite Monsieur le directeur de l’environnement de la Wilaya de Sidi Bel-Abbes, maître de l’oeuvre, probablement dans cent cinquante ans, il y aura ici une forêt encore plus belle qu’avant !? A ce sujet, nous avons eu avec vous, dès le début des travaux, de longs entretiens verbaux avec Monsieur le Wali et son staff et par la suite le Directeur de l’Environnement, suivis d’un envoi de deux courriers signature où nous vous indiquions, preuve à l’appui que les travaux entrepris sur le jardin communal n’avaient absolument rien à voir avec un aménagement et une réhabilitation sensé embellir et protéger le patrimoine forestier. Nous vous avons de plus indiqué que ces travaux n’étaient aucunement obligatoires car des articles de la loi de la république sur la protection du patrimoine forestier et sur la protection des monuments et des sites historique précisaient que l’on pouvait les éviter pour des raisons écologiques ou paysagères ! Comment expliquer alors que malgré toutes ces précisions, le pouvoir local continuie à nier l’évidence en restant sur ses positions et en refusant de plus toujours à la population, malgré les droits de recours prévus par la loi et une pétition signée par des citoyens, la possibilité de se prononcer sur la poursuite ou non de ces travaux de l’laabattage des arbres centenaire ? Qui est propriétaire légitime de cette forêt, Monsieur (à qui de droit) : Le Conseil administratif de l’association de la protection du patrimoine ou la population de notre commune ? Il s’agit d’une insulte à la démocratie et à tous les habitants de la ville de Sidi Bel-Abbes. Deux questions se posent maintenant : A qui profite ce crime ? Comment est-on arrivé à planifier et exécuter cette catastrophe ? Une catastrophe laissant une telle impression de saccage et de désolation que bon nombre de promeneurs et de joggeurs ne remettent plus les pieds en ces lieux ? Pour ceux qui connaissaient cet endroit avant les coupes, cette sensation de saccage et de désolation est en effet décuplée. J’ai vu des promeneurs tellement choqués, Messieurs les Ministres, que des larmes coulaient sur leurs joues…. La nature en général et ces arbres en particuliers ne sont pas séparés de nous-mêmes : Ils sont un prolongement de notre organisme, ils sont nous ! Il s’agit par conséquent d’une véritable blessure physique et morale infligée à tous ceux qui appréciaient et fréquentaient ces lieux enchanteurs.
Pour planifier et faire exécuter cette catastrophe vous avez pour cela, Monsieur le Maire, avec votre acolyte Monsieur Directeur de l’Environnement -principal instigateur de ce saccage- usé de plusieurs tromperies envers les responsables hiérarchiques et envers la population Belabésienne. Primordialement : Ils ont affirmé et ont persisté toujours à affirmer (!) que ces travaux d’aménagement et de réhabilitation étaient une obligation. Si cela était vraiment une obligation, vous n’auriez certainement pas attendu presque 20 ans -la loi sur les forêts citée supra… pour faire (aménagé et réhabilité) le jardin public, de plus, la loi sur la protection des monuments et des sites historiques prévoyaient qu’il était possible de renoncer à ces travaux pour des raisons écologiques ou de beauté du paysage ! En ces temps d’austérité budgétaire cela aurait permis encore d’éviter d’importantes et d’inutiles dépenses à la collectivité locale. En effet, même avec les subventions de l’état et l’enveloppe budgétaire conséquente engagées à cet effet, cette affaire affaire est largement déficitaire. Secondo : le maître de l’oeuvré a affirmé -et affirme toujours (!) que les coupes d’arbres effectuées avec force de loi sont principalement pour le bien du jardin public, pour son rajeunissement et pour le rendre plus beau (selon la maquette élaborée par un bureau d’étude de Tlemcen) qu’avant -dans 150 ans ?- alors que ces travaux d’entretien et de gestion du patrimoine forestier prévus par la législation de la république ont pour but principal de promouvoir la sylviculture et l’exploitation économique de la forêt, sylviculture et rendement forestier qui n’ont bien sûr aucun sens dans ce petit coin de paradis naturel, le long d’un des plus beaux sentiers pédestres du canton et à moins de 100m d’une ville de plus de 595.900 habitants !
Est-ce que la Nature à besoin de l’intervention humaine pour assurer sa pérennité et sa beauté ? Pourquoi croyez-vous, Monsieur (à qui de droit), qu’il y ait à Sidi Bel-Abbes et dans le territoire national des parcs nationaux d’une beauté majestueuse -par exemple le jardin de Hamma / Alger, là justement ou l’on s’interdit de procéder au moindre entretien, hormis ceux pour la circulation et la sécurité des promeneurs ? Vous saviez pertinemment qu’il ne s’agissait pas d’une coupe d’entretien paysager : En effet, le plan de gestion patrimoine forestier qu’ils l’ont entériné indiquait clairement que sur la presque totalité des quelque hectar de forêt concerné, plus de 50 à 60% des arbres seraient coupés, principalement les moyens et gros diamètres. Ce plan de gestion spécifiait même que la surface concernée par la protection paysagère ne serait que de 1ha (!) -les lisières- ou quelques grands chênes (!) seraient conservés…De plus, ils ont fait obtenir pour ces travaux le label, un label qui concerne l’exploitation forestière et qui n’a rien à voir avec un entretien paysager du jardin public ! Mais bien sûr, il y a le terme (écologique) associé à ce label et le brave citoyens n’y verra que du feu. Vous n’avez d’ailleurs même pas respecté ce label qui précise dans la loi que les droits légaux et coutumiers des peuples indigènes doivent être reconnus et respectés ! L’article du label précise de plus, dont je cite : Les peuples indigènes et les associations à caractère environnemental et les associations de la protection du patrimoine doivent contrôler les opérations forestières sur leur territoire, il à préciser aussi qu’ en principe, les conflits d’une certaine ampleur, impliquant un nombre significatif de parties, disqualifieront les opérations forestières. Dans ces conditions, faire certifier FSC le bois que vous avez coupé sur les rives du Rhône relève d’un abus de confiance et d’une tromperie volontaire de plus vis à vis des citoyens et des organismes locales qui ont délivré aux autorités compétentes des contestations, mais je le signal avec regret et amertume qu »aucune suite n’à été réservée.
Tercio : Le maître de l’oeuvre a affirmé -et réaffirmé toujours (!) que les gros arbres pèsent sur les berges, qui risquent d’être emportées par la chute des arbres. Ne croyez vous pas que c’est plutôt ces arbres qui, avec leurs racines retiennent les berges et préviennent leur érosion ? Ne croyez-vous pas que des arbres qui ont résisté sur notre commune à des vents de plus de 150 km/h et à des pluies diluviennes dans les précédentes années ayant partout ailleurs provoqués des dégâts importants, ne croyez-vous pas que ces arbres sont justement parfaitement sains et vigoureux pour assurer encore pendant de nombreuses décennies leur rôle protecteur ? Montez par exemple sur le sommet en prenant la route de la croisette. Vous y verrez des milliers de gros arbres juste en dessus de la route, dans des pentes qui sont plus importantes que celles de la périphérie !
Monsieur le maître de l’oeuvre qui, sur ma proposition, se refuse à faire enlever toutes ces souches cadavres résultant de ses œuvres forestières philanthropiques (!) en prétextant dans son entretien avec les représentants de la société civile, je cite : que cela constituerait une atteinte très grave au sol de la forêt. Dans le même temps, Monsieur l’ingénieur forestier de l’Etat a expliquait à l’éassistance que dans un peu plus de dix ans, les racines de ces grands arbres coupés auront pourri et se seront désagrégées. En effet, sur des chênes, il n’y a pas de repousses à partir des souches… Cela veut donc dire que dans une ou deux décennies, les souches des gros arbres coupés et leurs racines qui retenaient le terrain auront disparu. Si je lis bien cela constituera alors une atteinte très grave au sol de la forêt du jardin notamment par le fait qu’à la première forte pluie, le terrain plus retenu par les arbres va se déstabiliser : Glissements de terrain et érosion des berges !! On vous présentera alors toutes nos excuses pour cette lamentable erreur et l’on se fera ensuite un plaisir de reconstruire le chemin pédestre et d’aménager les lieux aux frais du contribuable !Ceci n’est pas une vision paranoïaque du futur puisque ce schéma s’est déroulé il y a peu de temps tout près de chez nous ! Pour mémoire, je vous cite un cas ou des experts ont également persuadé les autorités locales de couper des arbres soit disant menaçants au-dessus de la route. Un saccage de la même nature que celui du jardin public et s’il y aura des conséquences qui va endossé la responsabilité. On va dire Bravo les experts ! En résumé, les arbres, surtout les moyens et gros diamètres ne menacent pas les berges, ni la sécurité des promeneurs. En fait, c’est exactement le contraire ! Dans les stations limitrophes autre exemple, pour des raisons économiques, industriels du tourisme on ne peut se permettre que des arbres sur la route ou un chemin pédestre et écrase un automobiliste ou un randonneur. Tout un chacun pourra constater lors d’une excursion, que tous ces arbres sains dans les pentes en dessus des routes et ailleurs sont précieusement conservés ! Si vraiment la sécurité des promeneurs vous posait un problème, il n’y avait qu’à placer un panneau à l’entrée des sentiers pédestres conseillant, pour les rares distraits qui ne l’auraient pas encore compris qu’il est déconseillé de se promener dans le jardin public lors de forts vents ou de fortes pluies ! A ce propos, nous demanderons à M. Le Directeur de l’Environnement et les forêts pourquoi ils n’ont pas encore fait couper tous les gros arbres sur les berges de la ville, arbres deux à trois fois plus vieux que ceux du jardin public et qui risquent, surtout en ville, de tomber sur les voitures et les piétons.
Quatro : Il s’agit d’une tromperie par omission, et c’est peut-être la tromperie le plus grave et la plus inquiétante : En effet, le jardin public, ainsi que les arbres forestiers de chênes qui les composent sont reconnus d’importance nationale -inscrits respectivement sur l’ordonnance concernant l’inventaire des paysages, sites et monuments naturels. Les sites répertoriés selon l’ordonnance sont protégés selon Loi n° 03-10 du 19 Joumada El Oula 1424 correspondant au 19 juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable. L’inscription d’un objet d’importance nationale dans un inventaire indique que l’objet mérite spécialement d’être conservé intactou en tout cas d’être ménagé le plus possible… Cette protection capitale n’est curieusement mentionnée dans aucun des documents officiels, procès verbaux, études, plans de gestion etc. qui ont motivé les décisions politiques de ces travaux d’amenagement et de réhabilitation entrepris dans le jardin public, répertoriés dans cet inventaire. Il s’agit là, selon la législation, d’une négligence grave. En effet, toute personne qui, intentionnellement aura détruit ou endommagé sérieusement un biotope protégé. En coupant plus de 60% des arbres principalement les moyens et gros diamètres dans un but d’exploitation forestière, voir plan de gestion approuvé et signé tant par le Conseil administratif et communal de la ville de Sidi Bel-Abbes, sans compter tous les chênes centenaires qui ont été encore coupés sous le prétexte fallacieux qu’ils pesaient sur les berges (!) il est manifeste que ce biotope à été sérieusement endommagé. Un examen des lieux, même sans être expert forestier, ne laisse d’ailleurs aucun doute, Le saccage, le massacre et le sabotage de cet endroit naturel idyllique protégé saute aux yeux, criant la honte et le scandale !
D’autres propos mensongers ou qui pêchent par omission pourraient encore allonger cette liste et alourdir l’ardoise de messieurs la Directeur de l’environnement et le Maire, mais nous stopperons ici leurs énumérations. Vos actions et attitudes dans cette affaire peuvent en fait se résumer en une phrase : Quand on veut tuer son chat on dit qu’il a la galle.. .Quand on veut tuer ses arbres, on dit qu’ils menacent la biodiversité, qu’ils font de l’ombre pour la végétation au sol (!) qu’ils menacent d’emporter les rives, qu’ils sont un danger pour les promeneurs, etc. Encore une autre fois à qui profite le crime ? Vous ne faites pas partie du Conseil administratif de la ville de Sidi Bel-Abbes, monsieur le Directeur de l’environnement, mais du conseil d’administration de Wilaya. Le gros arbre coupé, débardé, emmené hors site… de saccager avec les deniers publics l’un des plus beaux endroits naturels de notre ville. Entassés sur le parking du jardin, une partie des cadaves de nos chênes centenaires…Toutes les remarques ci-dessus valent aussi pour Monsieur le maire et au responsable des forêts, qui ont planifié avec lui cet entretien-saccage de ce site protégé. Monsieur le Wali, qui aura aussi à rendre des comptes pour des travaux forestiers manifestement injustifiés et illégaux -coupes rases de plusieurs ha (!) dans le site protégé, La colère gronde dans la population et une majorité de citoyens, qui ne sont pas dupes de vos tromperies, sont outrés et choqués.
Nous avons également le soutien à 100% de certains experts spécialisés étudient aussi dans les détails tous les dossiers de cette affaire. Des mesures adéquats sont en préparation et seront déposées sous peu, notamment pour gestion déloyale des intérêts publics et atteinte grave à un patrimoine local protégé. Tous les contrevenants qui ont élaboré et signé ce plan de gestion forestier scandaleux portent aussi une part de responsabilité plus ou moins grande dans cette affaire devront également en répondre
devant leurs responsables hiérarchiques. Veuillez recevoir, monsieur (à qui de droit) mes salutations profondément indignées.
Photo de Kamel Hadri.
Je ne peux pas honnêtement me prévaloir d’une expertise aussi fine que celle de monsieur K HADRI qui parle du Jardin Public de Sidi-Bel-Abbès , comme s’il s’agissait de sa propre anatomie . Plus , ce plaidoyer n’est pas la première alerte , il apparaît clairement qu’il se démène depuis bien longtemps contre des décideurs bien intentionnés à poursuivre leur projet ravageur et destructeur de l’environnement , oui poursuivre leur vision chimérique , envers et contre tout. A – t -on jamais consulté le citoyen ? Soit pour le Jardin Public , soit pour la MACTA , soit pour le Lac de Sidi-M’hammed Ben-Ali , encore moins en ce qui concerne le rocambolesque projet du téléphérique , comme si notre ville était un laboratoire d’essais mis à la disposition de novices en quête de prestige . Ce n’est plus un hasard si ce fameux ABDELLI de sinistre réputation , aventurier avéré , se trouve être l’expert écouté de ce bureau d’étude de TLEMCEN , tout d’un coup apparu comme pouvant assurer le salut de Sidi-bel abbes. On a cru comprendre par exemple que pour rattraper le massacre du lac , il suffisait d’installer un jet d’eau pour le revivifier , au moment où tous les experts recommandent de laisser ce lac à la nature et d’éloigner tout afflux de populations sur un espace qui n’a rien de comparable avec le lac de Genève , avec son attraction « symbol » . Mais avec ce fantasme supplémentaire , il convient de se dire que l’incompréhension est totale , l’administration ne reconnaît pas ses dérives et nous donne l’impression qu’elle ne peut remettre en cause des erreurs d’appréciation manifeste, sans se désavouer , cependant que la société civile de Sidi-Bel-Abbès ne l’entendra pas ainsi. Elle utilisera les voies de droit qui se présentent à elle pour stopper le massacre qui semble être le dessein des décideurs du moment puisqu’il semble que le programme de l’administration s’exécute dans le respect de ses engagements , nous nous demandons toujours vis à vis de qui . Personne n’ignore que projet du lac , pour n’ évoquer que cette dérive est un exemple d’une improvisation malheureuse qui ne figurait que dans les fantasmes d’un responsable en mal de sensationnel , et l’on cherche autant que faire se peut , à étouffer un scandale , où seule la nature en paiera le prix. Alors MR HADRI ce n’est pas uniquement le Jardin Public et son sort qui nous stupéfait , mais il y a bien d’autres fantasmes qui nous laissent perplexes , sachant qu’aucune perspective économique ne se dessine pour notre ville. Sidi- bel-abbes ne peut plus se contenter de saupoudrage sans lendemain , à l’instant où personne n’entrevoit un avenir économique viable pour une ville caractérisée par une forte croissance démographique , ajoutée à une exode rurale massive , ce n’est pas le clinquant rural de la MACTA qui va apaiser nos inquiétudes , quant à un avenir incertain , voire illisible.
La légitimité d’une contestation ne réside pas dans une proposition alternative , mais dans l’irréalité et l’inhumanité de ce qu’elle dénonce , monsieur Hadri a cette qualité de penser à nous mêmes en se déshabituant à se focaliser sur lui même . Je lui sais gré de cette bravoure intellectuelle que peu de nos dits écologistes sont capables de nous montrer , sinon nos réactions ne sont d’aucune justification , sachant que notre seul intérêt c’est celui de la ville , c’est vrai que nos carrières sont derrières nous , il n’y a qu’à elle que nous consacrons nos ultimes énergies .
Bonjour Si Talha.
Le jardin Public de Sidi Bel Abbès est d’abord Un espace expérimental.
Le jardin public de Sidi Bel Abbès, au même titre que les autres jardins botaniques énumérés au nombre de trentre quatre pendant la colonisation, notamment celui d’El Hamma(Alger), est doté d’une pépinière dont le rôle principale était de favoriser l’implantation des arbres d’ombrage , des arbres fruitiers destinés aux banquettes pour lutter contre l’érosion des sols , ceux destinés à absorber les ruissellements des pluies au niveau des axes routiers, la production de jeunes plants destinés à l’agriculture après expérimentation. Chacun des jardins botaniques avait pour mission de lancer des expériences dans la production des espèces végétales, qui répondaient aux conditions climatiques relatives à la région indiquée. Aussi, ils tentaient l’amélioration des plantes exotiques. Dans ce sens, la pépinière du jardin public de Sidi Bel Abbès favorisait par son apport technique la production de plusieurs espèces agricoles, maraîchères et ornementales. Les principales missions du jardin botanique sont la collecte, l’étude et la conservation des plantes, locales ou exotiques, s’y ajoute la protection d’espèces menacées d’extinction. Les propriétaires des parcelles agricoles de la vallée des jardins, et les agriculteurs de la région, en profitaient de la pépinière pour améliore leurs productions, notamment en matière des arbres fruitiers, des arbres d’ornement, et de la florale. Pour consolider l’importance des pépinières des jardins publics dans la promotion de l’agriculture et du reboisement, il est utile de rappeler que pendant l’exercice de l’année 1852-1853, elles ont livrés plus de 433.000 pieds d’arbres, sans compter les boutures, les plantes herbacées et vivaces et les graines de toutes sortes.
En dehors de l’aspect attractif qui permettait aux habitants de se reposer en appréciant l’ombrage des allées, de faire du footing, de la natation et d’accéder au cinéma en plein air, le jardin public de Sidi Bel Abbès, de par son caractère botanique, avait une fonction éducative. Les jardiniers expérimentés de la pépinière accueillaient des groupes scolaires pour de plus amples informations sur les plantes traitées par les enseignants dans leurs cursus annuels. Le monde végétal de l’espace a permis la naissance d’une faune diversifiée (oiseaux, reptiles, rongeurs…) synonyme de l’équilibre de la biodiversité.Le jardin public de notre ville est un patrimoine qui date du 19é siècle. Sa pépinière expérimentale avait le même rôle que celui attribué au fameux jardin d’essai d’El Hamma. Après l’indépendance, ce dernier a continué a conserver sa vocation, car l’environnement immédiat était favorable à sa préservation. Celui de Sidi Bel Abbès, a résisté de longues années avec le concours des jardiniers expérimentés qui ont acquis leurs formation dans le milieu. Bel Horizon, nous a fait découvrir l’arnaque du bureau d’études qui s’est occupé du chateau de SantaCruz grâce à la vigilance des militants appuyée par le rapport contradictoire de notre architecte de Sidi Bel Abbès monsieur Kadiri (Allah yechfih).Et dire que même bureau d’études s’occupe du château Bastide de notre ville. Je dirai que nous sommes là, et les sorties fantaisistes « officielles » ne nous font pas peur. Rira bien qui rira le dernier.