Le Corps de l’éducation devient de plus en plus malade. Si par miracle le cycle primaire reste en quelque sorte à l’abri, le grand merci revient à cette innocence de ces bambins, qui restent par bonheur à cet âge facilement maitrisable, même si certains parents ne savent pas comment collaborer avec leur progéniture. Ceci n’épargne guère aussi certaines défaillances de certains individus dans la fonction.
Le cycle moyen, quant à lui, c’est une nouvelle escale. L’élève n’est plus cet innocent qu’on a croisé au primaire. Ses difficultés grandissent avec lui et la responsabilité change de visage progressivement avec les années.
Ce jeudi, au CEM Kobbane Slimane à la commune de Boukhanefis sise à 16 Kms du chef lieu de wilaya, le portable d’un élève de 1 ère année a sonné en plein cours, son professeur lui a retiré son portable et la fait sortir pour ramener son père. A son arrivé, le père se dirigea vers le surveillant et n’hésita pas à le mitrailler de coups. Cette scène est loin d’être singulière, c’est devenu une routine d’entendre cette honte sans qu’on en bouge un seul petit doigt.
La maitrise devient un devoir indispensable et une tache collective entre les parents et l’établissement scolaire dans un cadre qui favorise un climat de sécurité en premier lieu au personnel de l’éducation qui se voit contraint en majorité à choisir la solution qui n’arrange en rien l’élève et qui demeure généralement dans sa fuite devant certaine responsabilité en contact direct avec l’élève.
Désormais les règles qui régissent l’éducation en général doivent être revues dans le but de sauver l’élève de sa propre inconscience. La situation actuelle dans les établissements scolaires est maintenant connue de tout le monde. Personne n’est étranger dans ce pays pour lui apporter plus d’éclaircissement.
Un professeur qui n’arrive même pas à instaurer un moindre climat de discipline pour pouvoir donner un cours dans n’importe quelle matière, un directeur ou surveillant ou même un agent de maitrise qui a peur des conséquences imprévisibles d’un contact avec l’élève constitue une preuve qui coule d’un flot qui a sonné une alerte et qui demeure sourde malgré l’importance du problème.
Les élèves du moyen à l’âge de 13, 14 et 15 ans rentrent avec leurs portables en classes. Les lycéens progressent dans cette débandade, ils peuvent même menacer et parfois frapper leurs professeurs. Dans ce climat d’instabilité fragilisé par des lois qui ont renversé les tendances où l’éducateur devient plus faible que l’élève a complètement mis en quarantaine le personnel de l’éducation pour se protéger et préserver son poste qui devient menacé.
L’expérience de la fessée a donné avant ses résultats. Les témoins sont nombreux, il y en a qui sont aujourd’hui des hauts cadres qui reconnaissent en majorité qu’on n’en garde aucune séquelle et qu’au contraire, de cette façon, on a appris à garder ce respect pour nos enseignants des années durant, certains sont maintenant père ou mère de famille et gardent toujours après plusieurs années, ce précieux respect pour ces gens qui nous ont corrigé et “corrigé”.
Une fessée qui instaure une discipline et qui donne ses fruits demeurent la réussite de l’élève et instaure n climat favorable à l’enseignant et l’enseignement sera d’un plus grand secours. L’avenir de nos enfants est entre nos mains, ils ne connaissent pas encore le sens de la responsabilité. Si vous dites à votre enfant de ne plus aller à l’école, il le fera avec plaisir, si ce n’est pas aujourd’hui, demain.
A l’université, c’est une vraie catastrophe. La gangrène n’étant pas extirpée à l’avance s’est propagée à toucher les études supérieures. L’absence de rigueur à tous les niveaux où chacun doit savoir ses droits et ses devoirs, a permis un déséquilibre totale. L’enseignant se voit moins protégé, sans aucune assurance et l’étudiant exigent plus de liberté, plus de considération, moins de fatigue et au dessus de tout ça, de bonnes notes.
Qu’est ce qui ne va pas ? Qui a tort, qui a raison ?
Des réponses !… de bonnes solutions à cette problématique ne peuvent surgirent comme ça, sans aucun effort, sans études, sans faire de recherches minutieuses sur les lieux en impliquant chaque acteur dans cette équation pour redresser le pilier de la société et des évolutions dans tous les domaines de la vie.
Djillali Toumi
Bonjour Mr djillali T. je partage entièrement avec vous que l’étincelle de l’accident ,c’est bien le portable.Nous sommes en 2012 et sans doutes comme tout Algérien vous avez remarqué que le comportement de nos enfants a complètement changé que ça soit à l’école ou dans la rue.Mais un enseignant ,il a deux rôles a joué ,a savoir enseigner et éduquer c’est ce qu’il a appris en pédagogie.Malheureusement ,de nos jours, beaucoup de professeur ignorent cette profitable méthode pédagogique et psychologique, à savoir attendre la fin des cours et prendre l’élève en tête à tête et lui faire comprendre ce qui vient de faire est pas bon et que c’est la dernière fois que je te le dit,tout en utilisant un langage sage .
De plus en plus d’émissions nous démontrent que la bonne éducation et le savoir vivre sont démodés et dépassés, mais au delà du “politiquement correct” ou des comportements extrêmes, l’esprit et les valeurs d’une bonne éducation et d’un certain savoir vivre ont-ils encore un sens aujourd’hui ? En les transmettant à nos enfants, leur donnons-nous une chance supplémentaire de s’épanouir et de réussir, ou les handicapons-nous ?
Le respect du aux anciens c’est bien, mais les enfants et les jeunes ont eux aussi droit au respect. Or je vois souvent des personnes âgées (ces mêmes qui trouvent les jeunes mal élevés) n’avoir aucun respect pour les jeunes. Quand on sait que l’éducation se fait en grande partie par l’imitation de ce que font les plus vieux on comprend un peu mieux certains comportements des jeunes.
je ne peut m’épanouir plus,le sujet est trop long et il lui faut beaucoup de temps .SAHA SALAT EL DJAMI3 .
ça ce pourrai que le père de l’enfant est malade,mais peut on savoir qu’est ce qui c’est passé entre le père et le surveillant au moment même de leur rencontre.A mon avis le père a du entendre des mots déplacés de la part du surveillant et cela ne lui a pas fait plaisir et l’a mis en colère , n’empêche qu’il n’a pas le droit de lever sa main sur le surveillant ou autre.Malheureusement ,de nos jours,beaucoup d’enseignants ignorent les différentes méthodes d’enseignement car le comportement diffère d’un élève a un autre.Un pédagogue ne demandera jamais a un élève de ramener son père sauf en cas d force majeur.Réfléchissez un peu ! le différent a existé entre l’élève et son enseignant et non avec le surveillant.Donc qu’est ce qui c’est passé?
bonsoir Mr abdou. vous serez sans doute d’accord que l’étincelle de l’incident est bien le portable… de cette source, à travers un enchaînement, on va arriver au fautif principale. c’est vrai qu’il y a partage de responsabilité, mais une gangrène, il faut l’extirper de son centre, et là, c’est bien le papa et la maman qui ne devraient pas permettre à leur fils encore au cycle moyen d’aller en classe avec un téléphone. à mon humble avis, il ne doit pas du tout posséder un portable à cette age…. viendra après la responsabilité de l’établissement,… pourquoi est ce qu’ils tolèrent le port d’un portable dans une enceinte de l’éducation. il y a bien un règlement ! et je doute fortement qu’il tolère ces pratiques ou autres comportements similaires.
Frapper un surveillant qui ne faisait que son travail de la part d’un primate ce n’est pas étonnant,l’adage qui se ressemble,s’assemble tel père tel fils et ce n’est pas ce qui en manque dans ce vaste pays,la jeunesse algérienne singent les jeunes Europèens/nes en mettant du gel et coloriés leurs touffes de crins,comme des poules,où sont les parents dans tout ça?l’éducation nationale va à la dérive il est clair qu’ils y’a de très bons professeurs pour inculquer le savoir mais l’éducation incombe aux parents,connaissant notre mentalité nous voulons le beurre,l’argent du beurre,et la fermière.
jeunesse hybrides ni queux,ni tête et celà même qui vont demain prendre en main la nation je ne crois pas c’est déjà une calamité,quand au reste c’est pire, que les bonnes âmes qui me connaissent me pardonnent pour ce commentaire péssimiste.
Mon point de vue sur cette attitude de ce papa qui vient infliger une correction à cet enseignant qui n’a fait que son devoir ,est déplorable .Ce pa
Ce papa aurait du corriger son enfant au lieu de s’attaquer au prof,car l’éducation vient en premier lieu des parents et les enseignants ne sont là que pour compléter le savoir enseigné par l’éducation.Aujourd’hui on constate que les jeunes dégainent plus vite leur portable vque leurs neuronnes et si les parents ne font rien pour aprendre les règle de la vie et de bonne conduite à leurs enfants c’est que quelques part eux même lorsqu’ils se rendent à la mosquée pour prier eh! bien ils oublient d’éteindre leurs portables et cela peut perturber le prêche de l’Imam.C’est ce qui est surement arrivé lors du cours de ce prof.
Le Savoir vivre est la somme des interdits qui jalonnent la vie d’un être coincé entre le savoir naître et celles du savoir mourir.
CT la belle époque Monsieur Jawad!
les élèves de 7 époque sont des cadres aujourd’hui -peut-etre mal installés- parce qu’il subit l’amour des enseignants honnêtes et patriotes pour n’évoquer que çà, et non pas l’amour de la vie qu’on leur inculque les administrateurs de l’ Algerie actuelle.
Ces élèves pointaient au fajr à la mosquée pour apprendre le Qoran et étaient à 8h à l’Ecole. Ils apprenaient entre autre, le savoir vivre.
Aujourd’hui, ils apprennent d’abord à gagner leur vie en prenant exemple sur ce qui ont très très vite réussis.
Bonsoir Monsieur Dziri;
Ce que tu dis est vrai. Autrefois, on vouait un respect illimité aux gens du Savoir. On tenait à être bien en phase avec le texte coranique qui exhorte à la lecture, laquelle est symbole de l’étude et de la recherche scientifique.
Aujourd’hui, on veut nous faire croire que réussir c’est amasser des richesses… même si c’est en piétinant toutes les règles de la morale. D’où la naissance d’un déphasage par rapport à nos Valeurs d’antan. Un déphasage qui ne cesse de s’accentuer. Malheureusement.
mon cher JAWAD, ma fille était excellente dans ses études. une fois,… pour joindre votre désespérance de ce temps, O ! combien regrettable, est venu se plaindre de son professeur parce qu’il n’a pas voulu admettre qu’il la mal noté en lui donnant 17 au lieu de 19. elle ma demandé en pleurant,”papa vient le voir, c’est mon droit, et en plus, il sait bien que je suis une très bonne élève, c’est lui qui me le dit à chaque fois”, je lui ai rependu, “ma fille, je ne connais pas ton professeur, et j’ai beaucoup plus peur d’une mauvaise interprétation de sa part vis à vis mon intervention” tu a eu 17, tu es suffisamment au dessus de la moyenne, quant au prof, essaie de lui parler toute seule autrement, il te comprendra certainement…. après quelques jours elle est revenu me dire qu’elle a parlé du sujet à son prof et il lui promis de lui ajouter 2 point dans la prochaine composition…si j’y suis allé, il se pourrait que je sois mal compris et ma fille sera mise à l’écart et perdra cette avantage d’estime qu’elle avait déjà de son professeur qui la bien aidé à suivre dans de bonne conditions ses études.
Mon cher Djillali, bonsoir;
A mon sens, ta réaction a été sensée et très sage. A ce qu’il paraît, de nos jours, peu de gens sont capables d’adopter une attitude pareille à la tienne. Ce qui a été réellement «assimilé» importe peu; ce qui compte désormais c’est bien la note ou le diplôme même s’ils sont attribués avec complaisance. Et le plus drôle est que ça se passe au grand jour.
Un jour, je me souviens c’était au début des années soixante dix (une période où le secteur de l’éducation avait la grande CHANCE de ne pas être entre les mains d’un «Benbouzid»), dans le village où j’exerçais ma fonction d’enseignant, un parent d’élève (un agriculteur) est venu me voir pour s’enquérir du travail et de la conduite de son fils. Celui-ci ne faisait pas toujours ses devoirs et se montrait quelque peu distrait en classe. Son père me dit alors: «Ecoutez, Monsieur! Si mon fils ne travaille pas convenablement, tuez-le puis avisez-moi; je viendrai l’enterrer». J’ai failli sourire en pensant: «ce pauvre paysan aurait-il perdu la raison?» Et tout comme s’il avait pu lire dans mes pensées, l’homme prit un air grave et, me regardant droit dans les yeux, il enchaîna: «je vous parle, Monsieur, le plus sérieusement du monde; s’il ne travaille pas comme il faut, à vous de le tuer et ce sera à moi de l’enterrer car, comprenez-moi bien, je n’ai que faire d’un ignorant!»
De nos jours, on raconte que les professeurs sont hués et, parfois même, insultés en plein cours. On ajoute même que, pour une simple claque administrée à son élève, l’enseignant risque d’être poursuivi en justice par les parents. Et ces derniers eux-mêmes avouent très souvent ne pas savoir sur quel pied danser face au comportement parfois inadmissible de leurs enfants.
A mon humble avis, avant d’aller rouspéter chez l’enseignant de leur progéniture, les parents devraient réfléchir consciemment aux conséquences de leur démarche. Etre trop permissif à l’égard d’un enfant c’est lui rendre le plus mauvais service qui soit.