Des choses étranges se passent à la Fédération algérienne des sports aériens (FASA). Jeudi dernier, l’assemblée générale ordinaire qui devait se tenir au siège de la fédération, au boulevard Zighoud Youcef à Alger, en présence des présidents d’aéroclubs algériens, pour préparer l’assemblée élective, prévue le 2 mars, a tourné en une véritable mascarade.
«Nous avons été surpris par l’attitude irresponsable et humiliante du président et des membres du bureau de la FASA, qui nous ont empêchés d’assister à l’assemblée sous prétexte que nous ne figurons pas sur la liste des 20 clubs admis à y assister, alors que nous sommes parmi les fondateurs de la FASA. C’est vraiment scandaleux !», déplore Kamel Chebouki, commissaire de vol et instructeur pilote à l’aéroclub de Constantine, et représentant des aéroclubs algériens. Mais finalement, que cache cette attitude si ce n’est la volonté d’un groupe de personnes de maintenir leur monopole sur une fédération qui connaît un profond malaise depuis une dizaine d’années, concluent les exclus.
Tout cela révèle des intérêts inavoués. Une lecture des statuts de la FASA renseigne sur les dépassements commis au grand jour, et sur lesquels le ministère de tutelle semble fermer l’œil. «Le prétexte avancé de la liste des 20 clubs admis n’est qu’une façon de nous exclure, car nous avons dénoncé publiquement ces dépassements, et puis à la lecture des articles 14, 15 et 16 des statuts de la FASA, ces clubs ne répondent à aucun des critères fixés, puisqu’ils n’ont rien à voir avec l’aéronautique», poursuit notre interlocuteur.
Dans la short-list retenue par le président figurent, en effet, des associations qui n’ont pas de lien avec les sports mécaniques, s’indignent encore nos interlocuteurs. D’autres aberrations sont signalées, notamment la désignation du président actuel de la FASA par décision n°045 du 25/3/2013 (copie du bilan de la FASA de 2016 en notre possession), alors qu’il doit être élu par l’assemblée générale et ce, en vertu de l’article 20 des statuts de la FASA.
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