Un sacré ramassis de harkis

On commence à comprendre et à découvrir ce dont on se doutait depuis longtemps.

Tout le tamtam fait par les USA et leurs supplétifs européens a essentiellement pour objet de sauver leurs petits soldats coincés dans ce qui reste d’Alep Est. Faits comme des rats.

L’armée syrienne leur serre le kiki et Américains, Français, Britanniques… ont peur que leurs opinions publiques copieusement intoxiquées par des médias en uniformes, ne découvrent au grand jour que leurs pays faisaient la guerre non aux méchants islamistes (qui organisent des attentats chez eux) mais à un pays souverain, sous prétexte de lutte pour la “démocratie”, les “valeurs supérieurement éternelles de la civilisation occidentale” et la quiétude des citoyens et des touristes…

Le plus triste en cette affaire est de découvrir des officiers marocains, saoudiens et Emiratis aux côtés de troufions israéliens pour détruire un Etat arabe.

Il leur reste toujours le recours à la “théorie du complot” pour tenter de décrédibiliser le papier que je vous joins ci-dessous.

Bien sûr que Djeha (ni ses correspondants d’ailleurs) ne sont nés de la dernière pluie.

Mais on ne peut se retenir d’avoir honte pour ces “frères” arabes.

On ne comprend pas plus qui, dans notre pays, tienne tant à maintenir des liens avec ces crapules qui font tout pour flinguer nos intérêts après avoir organisé chez nous le monstrueux holocauste des années 1990.

Cela donne une furieuse envie de se passer de fraternité…

Djeha,
D. 18 décembre 2016


Arrestation de jihadistes et d’officiers étrangers à Alep-Est

Réseau Voltaire, D. 18 décembre 2016 Image en ligne

Réseau Voltaire — Les jihadistes présents à Alep-Est ont été autorisés à rejoindre, selon leur choix, Idleb (Al-Qaïda) ou Rakka (Daesh), ou à se constituer prisonniers. Ils y ont été acheminés sous la responsabilité de la Syrie et de la Russie et en présence de représentants de l’Onu.

Certains d’entre eux ont tenté de fuir en se mêlant à la population civile. Les services de Renseignement sont parvenus à en identifier et à en arrêter plus de 1 500 lors de l’enregistrement des 120 000 habitants.

Le député et président de la Chambre de commerce d’Alep, Farès Shehabi, a publié une première liste non-exhaustive de 14 officiers étrangers faits prisonniers dans le bunker de l’Otan. Il s’agit de :

Mutaz Kanoğlu — Turquie
David Scott Winer — États-Unis
David Shlomo Aram — Israël
Muhamad Tamimi — Qatar
Muhamad Ahmad Assabian — Arabie saoudite
Abd-el-Menham Fahd al Harij — Arabie saoudite
Islam Salam Ezzahran Al Hajlan — Arabie saoudite
Ahmed Ben Naoufel Al Darij — Arabie saoudite
Muhamad Hassan Al Sabihi — Arabie saoudite
Hamad Fahad Al Dousri — Arabie saoudite
Qassem Saad Al Shamry — Arabie saoudite
Ayman Qassem Al Thahalbi — Arabie saoudite
Amjad Qassem Al Tiraoui — Jordanie
Mohamed Ech-Chafihi El Idrissi — Maroc

Cette liste ne comporte les noms que des officiers ayant décliné leur identité. À l’évidence, d’autres prisonniers représentent d’autres États impliqués dans cette guerre contre la République arabe syrienne. Conformément à la Convention de Genève aucune image ne sera publiée.

En février 2012, une quarantaine d’officiers turcs et une vingtaine d’officiers français avaient été restitués à leur armée d’origine, soit par l’intermédiaire de Mikhaïl Fradkov (directeur des services de Renseignement russe), soit directement à l’amiral Edouard Guillaud (chef d’état-major français) à la frontière libanaise.