Suite à un mouvement de protestation déclenché jeudi dernier par des  étudiants à la faculté de médecine de l’université Djilali Liabes de sidi bel abbés pour dénoncer  la « falsification de notes d’examen » ,la faculté a été totalement fermée par des étudiants en colère  et des banderoles hostiles à l’administration sur lesquelles étaient écris « non à la vente des notes » étaient accrochées à l’entrée. Les étudiants qui se démarquent dans leur communiqué de toutes manipulations ont avancé des accusations graves à l’égard de certains professeurs à l’exemple du «  népotisme »et de «  la corruption ».Devant cet état de fait on ne peut plus discréditant d’une institution importante de l’enseignement supérieur qui forme des médecins et des chirurgiens dentistes, une commission d’enquête à été constituée par le rectorat afin de s’enquérir de la réalité. les étudiants en médecine qui ont dénoncé la falsification des notes en soumettant à la presse locale des PV  qui font ressortir des notes rectifiées notamment dans le module de biochimie  affirment leur réticence devant l’intégrité d’une enquête locale et revendiquent dans leur communiqué une commission d’enquête ministérielle des noms de proches parents de professeurs et de personnes connus dans les milieux des affaires et de l’argent sont avancés. Ceci dit des étudiants en chirurgie dentaire se plaignent eux aussi des pratiques de certains professeurs qu’ils qualifient de répressives. En somme un véritables climat de tension règne au sein de la faculté de médecine et les étudiants semblent décidés à aller jusqu’au bout de leur logique en paralysant la fac qui doit abriter ce dimanche le concours national de résidanat en pharmacie et chirurgie dentaire.  De sources bien informées on apprend qu’une plainte aurait été déposée et les services de sécurité s’apprêtent à   initier une enquête sur ce supposé ou réel scandale qui secoue encore une fois l’université de sidi bel abbés si l’on comptabilise le concours de doctorat de français annulé en dernière minute ainsi que l’affaire des licences douteuses du département de sciences politique qui s’est traduit par des mises sous contrôle judiciaire .