SERRAR ABDELHAKIM DANS UNE INTERVIEW EXCLUSIVE A OUEST INFO « 20 milliards d’emblée pour l’USMBA ! »

Le nouveau manager général de la société par actions SSPA USMBA, M. Serrar Abdelhakim livre, en exclusivité, une interview, à Ouest Info, au cours de laquelle il a abordé le projet qu’il veut mettre en place et les moyens qu’il compte mettre en oeuvre pour faire de l’équipe, un des grands clubs d’Algérie, écoutons-le.

O. I. : Vous avez eu une discussion, jeudi soir avec le wali, que s’est-il passé au juste ?
S. A. : Monsieur Hattab Mohamed est un ami, je le connais depuis bien longtemps, et Sidi Bel Abbés mérite, au vu de son histoire, sa positon géographique, son hospitalité légendaire, sa beauté séduisante, ce jeune responsable, sportif, compréhensif, ambitieux et aussi et surtout sincère et franc. Il m’a fait part du grand projet de  développement qu’il compte réaliser à Sidi-Bel-Abbès et dont une bonne partie a été déjà relancée, et comme le sport est devenu un puzzle très important dans l’échiquier du développement , nous avons passé en revue les voies et moyens à mettre en oeuvre pour rendre a la ville son lustre d’autant et corrélativement redorer le blason de l’équipe de la Mekerra. Il est, pour vous dire, égal a lui même, modestie à la limite de l’effacement et m’a convaincu avec des mots simples mais pertinentes d’adhérer à ce grand projet qui lui tient a coeur
O. I. : Qu’est ce qui vous a motivé à venir à Sidi-Bel-Abbès ?
S. A. : Écoutez moi, j’ai mon avenir derrière moi, tout le monde sait que Serrar a gagné des titres en tant que joueur et président. Je ne cherche pas la célébrité car j’en ai déjà assez, mais j’ai répondu à l’appel du coeur et du devoir, lancé par les fans du club via les réseaux sociaux et par presse interposée. L’amour que je voue à cette ville magnifique et envoûtante où j’ai des amis et aussi des souvenirs, y est pour quelque chose.
O. I. : Vous comptez faire bénéficier le club d’un apport financier conséquent, n’est ce pas ?
S. A. : Regardez, il n’y a pas que l’argent qui compte dans le football, quoiqu’il est prépondérant ; l’organisation et la gestion sont de portées capitales dans tous les domaines et non pas dans le football seulement. Certes, nous  sommes venus avec un capital de 20milliards, et nous sommes venus avec tout un projet, assis sur deux éléments importants à savoir, la gestion et l’organisation ; sans ces deux éléments, tout l’argent du monde ne pourra réaliser le projet escompté. Les ressources humaines représentent notre fer de lance. Il faut des gens compétents qui doivent accorder leurs violons pour mener l’équipe à bon port. Pour cela, j’affirme, au risque de me répéter, que j’ai été désagréablement surpris par le peu ou pas de moyens dont dispose le club, un club au passé légendaire.
Il n’y a pratiquement rien, ni stade, ni infrastructures, encore moins administration (archives), je ne sais pas
comment a fonctionné ce club pendant toutes ces années. Dans tous les cas, on doit travailler en collaboration avec
toutes les forces vives du club, pour replacer l’équipe à la place qui lui sied le mieux.
O. I. : Revenant à l’investissement, comptez-vous ouvrir des écoles ou ramener des joueurs ?
S. A. : La formation est notre cheval de bataille, sans laquelle on risque de répéter les mêmes erreurs. J’ai appris à la lumière de mon expérience à Sétif que les grands noms ne font pas forcement les grands clubs. Il faut aller dénicher dans les petits clubs, les jeunes talents en herbe et former les autres pour pouvoir bâtir une équipe compétitive. Je sais que Bel Abbès regorge de talents pour peu qu’on leur donne l’occasion de s’exprimer. Et cette année, sera, sans l’ombre d’un doute, la nôtre. C’est inadmissible de voir une équipe de la dimension de l’USMBA, jouer les petits rôles. Elle peut gagner des titres, même africains même pour peu que supporters,joueurs, dirigeants et journalistes fédèrent leurs efforts et se liguer dans un bel ensemble vers la réalisation de ce rêve cher au docteur Hassani, à Henia Amar et Boutareg, pour ne citer que ceux-là.
O.I. : Nous avons su votre désir de venir mais vous avez fait marche arrière suite au refus opposé alors par le président sortant ?
S. A. : Écoutez-moi, je n’ai pas dit que je ne dois pas rencontrer le président sortant comme cela a été rapporté faussement par certaines presses. Seulement, quand j’ai vu que ce n’était pas le moment, j’ai pris du recul pour mieux réfléchir. Pour moi, le président sortant a fait un travail et à moi de continuer le reste. Et puis, je n’ai pas voulu déstabiliser le club, il fallait le laisser terminer tranquillement ses matchs de la phase aller. Maintenant que l’aller est achevé, je suis revenu sur le sujet. Certes, il y avait un malentendu, mais cela est resté dans le cadre du fair-play et de la sportivité. Rancune jamais … nous devons passer sur cette page pour se tourner vers l’avenir car beaucoup de travail nous attend.
O I : Ne pensez pas que la pression va se déplacer, elle était sur le président sortant et aujourd’hui elle sur vous et M. Bira ?
S. A. : Ecoutez, j’ai vécu toute ma vie dans la pression (rires). En tant que joueur, la pression me collait alors aux basques mais j’ai réussi à la gérer de la meilleure façon possible. Ainsi, en tant que président de l’ESS, j’ai vécu des moments très difficiles car le public était très exigeant ; la pression fait partie de mon boulot et je sais que les supporters aiment le club, ils vont donc, eux aussi, exigés des résultats et c’est tout a fait normal. Je suis convaincu que la galerie belabessienne, connue par son attachement inconditionnel et indéfectible au club, ne va déroger à la règle et elle va encourager son club dans les meilleurs moments et dans les moments difficiles. Il faut oublier que la joie que procure le football est incommensurable ; nous allons faire de notre mieux pour gagner des titres et,
au delà, procurer de la joie aux enfants de Sidi-Bel-Abbès.
O.I : Est-ce vous avez réglé les problèmes des dettes du club ?
S. A. : Nous avons une autorisation de recrutement durant le mercato. D’ailleurs, Tchiko dont la situation administrative n’est pas encore réglée, va renforcer le milieu offensif ainsi que d’autres joueurs, dont je préfère, pour l’instant, taire leurs noms. Tout rentra dans l’ordre dans quelques jours, Inch Allah.
O.I : Avez-vous un mot à dire pour la presse ?
S. A. : Ecouter la presse est un partenaire incontournable.  Elle fait partie de notre projet. Mais, je parle ici de la presse objective et rationnelle et sans parti pris. Elle sera, au centre, de nos préoccupations et tous les moyens de communication seront mis à leur disposition. Mais, il y a comme partout ailleurs, certaines presses, qui sortent
souvent de leurs missions’ d’informer pour se transformer en « supporters zélés », ce quie stanti-nomique et contraire avec l’ éthique du métier. Nous avons, sans aucun doute, tous une équipe dans notre coeur mais pas au détriment du fair-play et de la sportivité.

B.Belhadj

One thought on “SERRAR ABDELHAKIM DANS UNE INTERVIEW EXCLUSIVE A OUEST INFO « 20 milliards d’emblée pour l’USMBA ! »

  1. salut Mr.SERRAR soyez le bienvenu dans votre nouveau club , mais attention la firme allemande ‘la breimer ‘ a aboutit a la faillite et aussi notre frere ZOUBIR qui a finance l équipe par le groupe KHALIFA .ON VOUS SOUHAITE LA REUSSITE DANS VOS PROJETS MAIS ATTENTION AUX PUCES .

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