Sidi Bel Abbès: SUR PLAINTE DU WALI,
L’ex Duc, l’ex chef de service Douar,des entrepreneurs et le bureau d’étude devant la justice
L’affaire dite de la DUC qui avait, il y a quelques mois, défrayé la chronique (rappelons qu’Ouest-Info avait largement fait écho des différents scandales) est devant la justice. Plus d’une dizaine de personnes entre cadres de la direction de l’urbanisme, bureau d’étude et des entrepreneurs ont été présentées hier par la police devant le procureur de la république près du tribunal de Sidi Bel Abbés qui a différé l’affaire devant le juge d’instruction.
L’affaire pour laquelle ont été présentées ces personnes est liée, selon nos sources d’information au projet de réhabilitation de la place du 1er novembre « ex Carnot ». Le wali de Sidi Bel Abbès, M. Hattab Mohamed avait déposé plainte pour « manquement au code des marchés » et la brigade économique et financière de la police s’est saisie de l’affaire pour auditionner les parties concernées dans cette affaire.
A priori, on reproche aux mis en cause des avenants qui seraient non conformes à la règlementation et des travaux hors marchés qui auraient compromis l’autorisation de programme. Pour le moment, l‘instruction n’est qu’à ses débuts et on ne saura pas plus sur les détails de cette affaire. On parle des mis en cause et des témoins qui seront auditionnés par le juge d’instruction avant l’arrêt de renvoi devant le tribunal. Affaire à suivre….
Tayeb El Abassi
Ouest info
25 mars 2015
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DANS LE CADRE D’UN PROGRAMME INITIÉ PAR LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
1ère baptisation d’un boulevard au nom du Chahid Zeblah Mohamed
Par A. Hocine
La directrice de la gouvernance locale auprès du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Fatiha Hamrit et le wali de Sidi Bel Abbés, Hattab Mohamed, ont présidé, hier, la cérémonie symbolique de la baptisation d’un boulevard au lieu-dit « Marché Hasnaoui » qui porte désormais le nomdu chahid Zeblah Mohamed
Une nouvelle plaque portant dénomination d’une rue du quartier dit « marché Hasnaoui » au nom du Chahid Zeblah Mohamed. Il s’agit de la 3ème action à l’échelle nationale dans le cadre du programme initié par le ministère de
l’Intérieur et des Collectivités Locales visant à baptiser les rues et artères non identifiées à travers le territoire du pays. Selon la directrice de la gouvernance locale « Cette cérémonie marque le lancement de ce programme visant à dénommer les rues, quartiers, places publiques et cités d’habitation, conformément aux dispositions du décret présidentiel (14/01)de 2014 » et d’ajouter « Ce décret vise à uniformiser la forme et le contenu des plaques portant dénomination des rues et places publiques.
Ces plaques auront des dimensions de 40X30 et de couleur bleue et les textes seront rédigés en blanc » a expliqué la responsable. Le nom et prénom du moudjahid ou du chahid seront écrits en arabe, ainsi que ses dates de naissance et de décès. Mme Hamrit a, en outre, souligné que ces indications peuvent être rédigées en langue étrangère pour le cas des grandes artères, dans le souci de bien orienter et informer les touristes. Cette occasion a été saisie pour expliquer les modalités pratiques de la pose de ces plaques et souligner la nécessité de créer au niveau de chaque commune des comités de suivi chargés d’actualiser le fichier des adresses notamment avec l’extension du tissu urbain. L’opération de baptisation des rues et espaces publics non dénommés au niveau national sera achevée dans les prochains mois, a déclaré, la directrice de la gouvernance locale au ministère de l’intérieur et des collectivités locales.
Toujours dans le même sillage l’opération sera menée à son terme dans les prochains mois, dans le cadre du programme en cours de concrétisation par le ministère de l’intérieur et des collectivités locales. Par ailleurs une réunion a été tenue au niveau du siège de la wilaya avec les chefs de daïras et P/APC pour donner des explications sur l’opération de baptisation qui actuellement se déroule à l’échelle nationale au fur et à mesure du travail mené par les comités chargés de l’étude des propositions des communes pour baptiser leurs rues et places publiques. Ces propositions sont ensuite approuvées au niveau des wilayas. Huit wilayas du pays ont achevé l’élaboration des décisions de baptisation de tous les espaces publics non dénommés avant la pose des plaques conçues selon les normes fixées par le décret présidentiel (01/14) , a souligné la même responsable. Cette opération nécessite également un inventaire des places non dénommées, a ajouté Mme Hamrit, qui a signalé que le plan du ministère de l’intérieur et des collectivités locales vise à uniformiser ces plaques indicatrices et à donner des noms aux places et jardins publics ainsi qu’aux cités d’habitation, désignées jusque-là par de simples chiffres représentant le nombre de logements
A. Hocine
Ouest-info
le 24 mar 2015
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SIDI BEL ABBES : Hchouma ; Quelques gouttes de pluie et c’est les inondations dans les quartiers !
Il a fallu juste moins d’une demi-heure d’averse pour que la ville de Sidi Bel-Abbés frôle une catastrophe naturelle. Les mauvais souvenirs des inondations causées par les crues de la Mekerra sont ressuscités dans la quasi-totalité des quartiers de la ville à chaque que le ciel devient plus clément.
Cette fois ce sont les avaloirs qui visiblement n’ont pas fonctionné. Pratiquement toutes les artères des quartiers Emir Abdelkader, el makam, village errih , madina el mounaouara… étaient inondées en fin d’après-midi d’hier après l’éclatement de l’orage. A certains endroits les bouches d’égout refoulaient carrément à une puissance considérable les eaux usées qui se mélangeaient aux eaux pluviales. Ce qui remet en cause tout le bâclage fait sur les avaloirs dans les points jugés noirs durant les années écoulées. Les habitants médusés, à tous les coins de rues de ces quartiers et à d’autres endroits de la ville tentaient, au moyen de pioches et d’outils de fortune, de dégager les caches poussières des bouches d’avaloirs lorsqu’ils existent afin que la flotte en furie puisse trouver un moyen de ruissèlement susceptible d’atténuer la montée des eaux. Une fois les précipitations calmées, place aux grandes flaques d’eau qui sont restées devant des avaloirs et des bouches d’égout certainement quasi étanches. C’est malheureusement le spectacle auquel ont assisté les milliers de Bel-Abbesiens prenant leur mal en patience. Où sont les responsables et les élus de cette ville qui semble naviguer à vue en dépit des sommes d’argent colossales investies par l’État dans les différents programmes de développement et d’amélioration du cadre de vie des citoyens. Hchouma Alioum , la clémence du ciel devient toujours un cauchemar pour des milliers de citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer dans cette ville.
Yamina el Ouhibia
Ouest-info
le 23 mar 2015
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SIDI BEL ABBES : LES SOUSCRIPTEURS DES 78 LOGEMENTS REVIENNENT À LA CHARGE.
Une plainte déposée contre le promoteur
Les souscripteurs des 78 logements LSP que le promoteur a accusé de « menteurs » ont revenus à la charge pour dévoiler la face cachée du conflit qui a coulé de l’encre et de la salive sans que les autorités ne bougent le petit doigt. On apprend qu’une plainte a été déposée par les souscripteurs qui a engendré une enquête que mènent actuellement les services de sécurité dans le but d’aboutir à une transgression caractérisée des lois qui régissent le logement dans sa formule du LSP. Les souscripteurs qui ont pris attache avec la rédaction ont dévoilé un plan machiavélique concocté par le prometteur qui tente de passer du LSP à la promotion immobilière.
Au départ c’était convenu pour un programme de 78 logements LSP, d’ailleurs a-t-on signalé l’assiette foncière a été dégagée par les pouvoirs publics à cet effet avec les prix du mètre carré contenus dans les cahier des charges conventionnels pour ce type de logements dont la superficie d’un F3 est dans la fourchette de 70 à 80 mètres carrés. Lors de la construction le promoteur est allé jusqu’à 105 mètres carrés pour le simple logement F3 sans l’accord des acquéreurs ni des services de l’urbanisme chargés de délivrer les certificats de conformité. Le promoteur qui traine le projet depuis 2009 a encaissé de l’argent selon nos interlocuteurs pour un projet LSP sans pour autant avertir les acquéreurs d’une éventuelle rallonge financière qui pourrait passer de 260 millions convenus lors de la souscription à 477 millions voir plus pour des appartements aussi spacieux qui pourraient aiguiser les appétits des acheteurs clés en main avec des sommes de la promotion immobilière payés rubis sur ongle. Actuellement et à en croire les protestataires, le promoteur leur propose a restitution de l’argent contre un désistement sur les logements. Les souscripteurs accusent le promoteur d’avoir utilisé leur argent pour faire avancer le projet et maintenant que les logements sont sur le point de ’achèvement, l veut les revendre à d’autres en exerçant une pression sur les acquéreurs qui ont attendu tout ce temps pour voir s’éclipser le rêve d’acquérir un logement digne de ce nom.
Nous avons contacté le gérant de l’entreprise en question qui a rejette en bloc toutes les accusations des souscripteurs. Notre interlocuteur signale que les souscripteurs étaient au courant de la superficie des logements, des améliorations et des choix des matériaux, ce qui rend le logement plus onéreux. Au sujet des délais de réalisation, le gérant de l’entreprise a évoqué des contraintes techniques relatives à un réseau d’AEP qui passait sous le terrain prévu pour le projet.
Contrairement aux supputations des acquéreurs, le projet a démarré en 2011 selon le promoteur. Ceci dit, le différent se résume à la délivrance du VSP à laquelle le promoteur refuse d’y accéder pour des contraintes bureaucratiques avec les organismes financiers des crédits. Des mises en demeure ont été adressées pour les récalcitrants qui seront remplacés par d’autres acquéreurs prêts à payer le logement sans passer par le crédit bancaire a signalé le promoteur. Des démarches ont été déjà entreprises auprès de l’administration compétente. Le promoteur a confirmé la plainte déposée par les acquéreurs en signalant qu’il a été entendu par la police à ce sujet. Il compte ne pas baisser les bras et se défendre jusqu’au bout devant la justice et l’administration.
D. Missoum
Ouest info
22 mars 2015