Sureffectif encombrant,paperasse débordante,brouhaha de clients et d’agents et tant d’autres tares tel est le visage quotidien qu’offre ces banques à tout visiteur et client avéré en ce 21 eme siècle où, sous d’autres cieux, ces banques sont non seulement opérationnelles dans le monde du virtuel, mais tout se règle par les moyens actuels de télécoms à savoir la vidéoconférence, l’internet.Les transferts bancaires entre deux différentes banques ne dépasse guère les 48 heures et immédiats si c’est la même banque.L’utilisation de la carte bancaire est généralisée de sorte qu’on trouve presque aucun client dans les banques lesquelles travaillent avec un effectif adapté,sur mesure et bien qualifié.
A sidi bel-abbes les banques sont loin, bien loin derrière leurs voisines Marocaines ou Tunisiennes et risquent de perdurer dans cette voie.Commençons notre diagnostique simpliste sur l’une qui est supposée être le miroir de nos institutions financières à savoir la BEA (banque extérieur d’Algérie).Dès que vous foulez l’entrée, vous êtes submergés par un brouhaha de tahtaha* , derrière les guichets ,un monde s’agite dans un va et vient incessant,des tonnes de piles de papiers s’entassent sur presque chaque bureau visible, démontrant ainsi l’inadaptation de ces banques au temps actuel .L’installation d’un nouveau directeur qui a remplacé un autre ne change en rien les affaires ,il attend des directives et procédures d’Alger.Aucune initiative d’améliorer le service,un seul caissier qui doit payer tout un monde.Des cartes bancaires ! voilà plus d’une année que des citoyens rencontrés sur les lieux, les attendent avec impatience pour éviter ces chaines et brouhaha.Des demandes de carnets de chèque qui durent presque trois ans à l’instar de ce citoyen à qui on lui a demandé de reformuler la demande. L’ouverture d’un compte bancaire (Dinars ou devise) relève du parcours de combattant et qui décourage plus d’un.Un prêt bancaire, il faut en rêver pour en décrocher un, malgré les publicités alléchantes affichées, un peu partout, à en croire que ce n’est pas pour le petit bonhomme. Rencontré sur les lieux , un autre citoyen au bord de la colère , signale que c’est la désorganisation totale depuis Alger jusqu’à sidi Bel-Abbes puisque premièrement on ne place que les “beni amistes” (famille) à la direction de ces banques et qui sont incapable de gérer leur propres ménages alors comment peuvent-ils gérer toute une banque.”J’ai demandé la main levée puisque j’ai terminé mon échéancier depuis plus deux mois et le système est bloqué, même Alger ne savent pas résoudre ce problème”.D’autres cas signalent des transferts d’argent depuis la France qui stagnent à Alger depuis plus de quinze jours.Ces derniers en prélèvent les frais, à leurs guise. Ah si des inspecteurs revoient ces charges de transferts prélevées depuis les dix dernières années sur des comptes devises, ils trouveront certainement beaucoup d’anomalies sur ces petits comptes du petit peuple.
Au niveau de la Badr Banque, place carnot,c’est le même scénario et même refrain de bureaucratie des années 70 , un sureffectif criarde et des dossiers de virement en instance qui restent suspendus pendant plus de quinze jours et cela rien que pour un transfert de cette banque vers sa succursale que dire d’un transfert d’une autre banque.
A la BDl c’est idem, la paperasse bat son plein , pour l’ouverture d’un compte sarl, ce n’est pas le parcours du combattant mais c’est la traversée du désert en plein été qu’on vous fera affronter.A la Bna , l’exiguïté des lieux est sans commentaire.Ici, la chaine toujours la chaine pour un simple virement vers un compte du Centre des registres de commerce.Le commun des citoyen ne cesse de se poser la question : Y a t -il des auditeurs sur ces types d’opérations et
façons de traiter le clients et citoyens.
Beaucoup reste à faire !
* place publique