Eblouis par la lumière, subjuguée par la beauté de ses châteaux et châtelets, sidi bel abbés émerveille.
Depuis toujours, le p’tit paris étonne et émerveille par l’intensité de sa beauté. De son charme l’auteur s’est inspiré.
Sidi Bel-Abbes : Beauté d’une ville, est le titre que l’auteur (un journaliste) a choisi pour son livre qui paraitra fin janvier aux éditions médias index Alger. Composé de plusieurs chapitres entre autres histoire, culture, tourisme et développement, cet ouvrage n’est qu’un fond documentaire pour la région. Prendre le soin de le lire, c’est plonger dans la beauté de cette mégapole qui a réussi grâce a son gouvernement local de se frayer le chemin du développement.
Sidi Bel-Abbes, a toujours été considéré comme la capitale de l’art et de la culture, populairement connu comme « Bled El Fen wa Rai », lit-on dans l’introduction de cette œuvre illustrée par de magnifiques photos.
De nombreux artistes du monde entier ont ressenti une grande affection et la fascination pour cette ville. Des chorégraphes issus des quatre coins du monde ont été éblouis devant cette ville coloniale, lors de leur participation au festival International des danses populaires. S’ajoute le 4eme art qui a attiré de nombreux comédiens du monde arabe notamment l’Egypte.
Ville du Rai, Sidi Bel-Abbes, possède également dans son avoir le festival national de la chanson Rai. L’oralité aussi. La région est connue par ses conteurs, et ses forums sur la halqa . Il s’agit d’une occasion qui ambitionne, de contribuer à la préservation de la mémoire populaire, et remonter le temps, lors du goual qui était le maitre d’atout avec ses paroles pleines de sagesse. Son art narratif, ancêtre de ce que nous appelons aujourd’hui le ‘’conte’’.
Au P’tit Paris, il règne une atmosphère unique, différente des autres villes. Peut-être que Sidi Bel-Abbes n’excède pas l’extraordinaire beauté de Rome, ni le style impeccable de Londres, mais la lumière brille à travers son histoire.
Le livre parle de position confortable, assiégée par sept ville a rendu à la ville inextricablement liée à des événements historiques de grande portée. C’est cette coexistence et ce mélange des styles qui rend la ville si attrayante, pour finalement être devenue l’une des villes les plus dynamiques sur le plan culturel
La région avance à pas de loup vers le progrès. De nombreux projets ont été réalisés. Cette ville au passé prospère, possède certes un avenir prometteur. Cette ville européenne, qui s’est engagée dans le processus du développement avec d’énormes investissements ciblant entre autres la rénovation de ses routes, le renforcement de l’AEP, gaz électricité, bâtiments …. Et demain son tramway et son téléphérique ainsi que la ligne LGV.
Les bâtiments constituent un patrimoine historique, architectural et artistique indéniable. Construits entre le début du 19e et le milieu du 20e siècle, ces châteaux témoignent de la création et de l’évolution de cette ville. Celle-ci fut bâtie sur un site qui n’a jamais constitué un ‘’no man’s land’’, car les témoins matériels identifiés trouvés sur le site et dans sa région proche attestent de la présence de l’Homme sans interruption depuis la Préhistoire à nos jours en passant par les royaumes berbères dont celui des Masseyssiles et dont la capitale fut Siga, le royaume d’Altava (Ouled el Mimoun) du roi Masuna au 5e et 6e siècle. Les belles bâtisses qui sertissent la ville ont été conçues avec goût et un savoir-faire consommé à des phases de l’urbanisation de la ville d’alors, ce qui confère à ces œuvres des valeurs architecturales et artistiques exceptionnelles. Différents styles et courants artistiques du 19e et du 20 e siècle y sont représentés
Sidi Bel-Abbes, n’est autre qu’une ville passionnante, mais c’est aussi une ville aux multiples visages qui offre un large éventail de visite : de l’histoire, de l’architecture, de l’art, du théâtre, et surtout une vie nocturne très active notamment en été.
Ainsi cet ouvrage qui sera édité par la maison d’édition medias Index Alger emmène le lecteur à voyager au sein d’une région connue autrefois sous le nom du P’tit Paris.
Djillali T