Devant , la désapprobation quasi unanime de la population , et en particulier de tous ceux qui ont connu le jardin public dans toute sa splendeur, et sa particularité botanique unique avec celle du jardin du Hamma(Alger). Des décideurs ont vite trouvé la combine pour « pondre » un arrêté municipal décrétant la fermeture du jardin public pour travaux .
L’intitulé de cette opération est la réhabilitation du jardin ,et le mot rehabilitation , si l’on ne perd pas notre latin, veut tout simplement dire remettre à l’état initial. Le réhabiliter , ne veut pas dire, le dénaturer et, c’est ce qui est en train de se passer actuellement à travers l’abattage inconsidéré des arbres parfois centenaires en toute impunité, et à huis clos. Car au fond les responsables en question savent qu’ils œuvrent à contre courant des aspirations citoyennes. Non notre jardin public n’est pas celui que vous voulez créer. La preuve cette vidéo réalisée par le bureau d’étude ne reflète aucunement l’originalité du jardin public de la ville. C’est un acte contre nature. Notre jardin est en train d’être mutilé, et assassiné par des mains criminelles. L’histoire retiendra, qu’un bureau d’études de Tlemcen,(éco-vert) sans aucune consultation préalable a été « recommandé » à partir d’Alger. Une entreprise elle aussi venue d’Alger bénéficiaire du marché à l’amiable, pour offre unique. Elle est non qualifiée pour cette rehabilitation. Ce sont là, les ingrédients de cette massacrade. Des gens venus d’ailleurs,pour étoffer leurs CV. Ne dit on pas, qu’on apprend a coiffer sur les têtes des orphelins? . SidiBelabbes est orpheline de ses hommes, de ses élites, de ses élus, de ses enfants. Ceux qui crient leurs désarroi sont bâillonnés. On fait semblant d’entendre leurs cris et leur douleurs. On fait semblant de créer des commissions pour mieux noyer le poisson dans l’eau. Non! dame nature ne saurait mentir. Alors, on ferme les portes d’accès du jardin public, pour continuer à abattre sans commune mesure, à la tronçonneuse, une flore innocente qui, a longuement régné majestueusement voilà, plus de deux siècles sur les abords de la Mekerra. Notre jardin est, ce que le bois de Vincennes et le bois de Boulogne sont à Paris.
NON ! ne touchez pas à notre jardin qui pleure tous ceux qui l’on entretenu , bichonné, et protégé comme un bébé (Une pensée à feu Baghdadi). Non! , vous ne connaissez pas la valeur sentimentale de ce joyau de verdure que fut notre jardin? Non! nous n’avons pas besoin de ce que vous allez faire,comme jardin artificiel. De grâce, arrêtez votre massacre , vous en serez comptable devant Dieu et , les hommes .
Talha Djelloul
Ce relief creusé par la Mekerra, célèbre dans la cartographie coloniale par « vallée des jardins ».Élaborer en 1857 ( Par quadrillage de 1O ha ) existait déjà avant même l’apparition de la commune de sba.
Mais , depuis que l’argent coule à flots. Tous, se mettent à parler de vie paisible et du besoin de rencontre avec la nature!
Le sentiment « logique » de l’urgence de sauvegarder le jardin public est lié au concept de la « modernisation », oh ! Combien complexe ! En tout cas, je ne pense pas que le mot d’ordre est la conservation du passé au nom de la sauvegarde du patrimoine local !
S’agit –il d’une réhabilitation qui a un but touristique et donc une exploitation commerciale ? Peut-être aussi une autre facette imposée du ruralisme ? Ou tout simplement un désir de coloration artificielle destinée à détruire la nature pour la reproduire artificiellement ?
Qu’il s’agisse d’une réhabilitation ou restauration … d’un jardin public, cette idée qui est une véritable clé de l’aménagement des poumons de la ville de SIDI-BEL-ABBES se rapproche ici dangereusement d’une question de choix sur une assiette foncière qui va transformer peut être un passé en une denrée de consommation .
« … Et lorsqu’il est au pouvoir il fait tout ce qu’il peut pour semer la corruption sur terre et pour anéantir le labour et la lignée. Dieu n’aime pas la corruption.» (Verset 205. La Vache.)
La population désapprouve certes, mais… à quoi bon? On a beau crier et gesticuler mais l’on s’aperçoit que c’est toujours un coup d’épée dans l’eau. Les citoyens étaient bien souverains le jour des élections. Et ce sont les conseillers municipaux, qu’ils ont choisis ce jour-là, qui ont donné leur aval pour l’exécution d’un tel massacre. Comme tout le monde le sait, ces responsables –pour être élus- affichent les plus belles promesses; mais une fois au pouvoir, les vœux des citoyens deviennent le dernier de leurs soucis. Que la population crie et proteste c’est bien, mais elle doit aussi et surtout SAVOIR quoi faire et quand.
Massacre , vandalisme à huit clos du jardin public de Sidi bel abbes sous couvert d’un arrêté du PAPC. La tragédie continue sans répit même le premier jour du Ramadhan . Ce matin , j’ai réussi à prendre en photo un mûrier décapité sans aucune raison .