Sidi Bel Abbès: Centre équestre et conservatoire municipale au centre des débats

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Parmi les sujets abordés lors de la plénière tenue au courant du mois de juin comme rapportée dans un précédent article et dans lequel nous avons convenu de revenir sur d’autres détails relevés dans cette réunion qui a été caractérisée , rappelons-le, par l’expulsion du secrétaire général de la commune pour des raisons qui à ce jour, demeurent encore inexpliquées. Bref, il fut question d’un débat contradictoire sur le centre équestre et du conservatoire municipal que nous avons évoqué furtivement dans notre article précédent.

Tout d’abord, du centre équestre de Sidi Bel Abbès dénommé le centre des Beni-Ameurs , il fut un sujet de discorde entre les élus communaux lors de cette plénière. Ce centre qui est situé à la sortie Ouest de la ville, est un bien communal , géré par une association et abrite actuellement 25 chevaux de course dont deux appartiennent à des privés . Sa vocation principale réside dans la formation de jeunes cavaliers spécialisés dans le saut d’obstacles. Ils participent à des concours nationaux ou internationaux.
Ainsi, il est fait part que le cout de la prise en charge (Alimentation et gardiennage) et entretien (soins) d’un seul cheval s’élève à quelques milliers de dinars quotidiennement d’où le besoin de recours à des subventions étatiques (APW et APC) ou de mécénat. Et c’est justement sur ce point qu’est née la discorde entre élus. Pour les uns, ce centre a fait rayonner la ville de Sidi Bel Abbes au niveau national donc il faut continuer à renflouer ses caisses alors que les autres et en particulier le président de la commission “distributrice des subventions” , pour eux, il était hors de question de lui attribuer une subvention pour la simple raison qu’il n’y a eu aucun bilan depuis 2009. “Depuis 2009 , on sait pas ce qui se passe dans ce centre” dira-t-il à ses pairs. “Nous sommes là depuis 2012 , pourquoi chercher un bilan de 2009” , rétorqua un autre.

Pour rappel, ce centre a été le lieu privilégié de l’ancien Wali M. Fehim (ici à l’image en 2012, dans le centre), wali Fehimet dont son petit-fils faisait partie des jeunes cavaliers en formation disait-on, aux cotés d’autres fils ou petit-fils d’industriels. Durant son mandat, on avait procédé à la réhabilitation du centre (bitumage,balisage, éclairage et autres réfections importantes) et octroyé plus de trois milliards de centimes en 2010 pour son entretien et achat de chevaux. Depuis , le centre est toujours maintenu par cette association qui participe activement au évènements nationaux d’équitation et lors de cette plénière malgré la réticence du président de commission de ne pas octroyer un centime, la plénière décida autrement.

L’autre point qui a ému quelques élus , fut le cas du conservatoire municipal, un conservatoire à l’arrêt depuis belle lurette en raison justement du manque de ressources et surtout le non-paiement des formateurs, tous des vacataires. La situation s’est aggravée depuis Octobre 2015 lorsque signale-t-on, le contrôleur financier a refusé de valider les états de paie et ce fut l’arrêt des répétitions.  Au cours de la plénière , on évoqua les 18 vacataires de ce conservatoire qui sont sans le sous. Les élus ont décidé de l’octroi d’une subvention pour parer à cette situation paralysante de l’une des plus vieilles activités culturelles de la commune .Il faut souligner qu’un élu évoqua que la fanfare municipale fait partie du décor musical de la ville, elle est sollicitée à chaque évènement pour accompagner les cérémonies officielles ou aux festivités culturelles pour égayer les marches. “Sa tenue vestimentaire est vielle de six ans,on ne l’a pas changé et son lavage régulier l’a encore pâli”,  déclara un autre élu. Cette même réflexion a été lancée à la radio locale, le 5 juillet dernier, une émission qui a été dédiée aux festivités du 5 juillet et la fanfare y était présente au  carré des Martyrs de Sidi Bel Abbes.

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