Sidi Bel Abbès : Des cités et surtout des rues sans nom!

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Étrange que cela parait, ça se passe en 2015 , plus de 52 ans après l’indépendance du pays ,hormis quelques opérations ponctuelles de baptisation lors des festivités du 5 juillet ou du 1er novembre ajouté à cela , la baptisation de la rocade nord dictée évidemment par des raisons plutôt politiques que nécessaire , il ya moins de cinq ans par l’ancien Wali,malheureusement aucune autre action d’envergure n’est venue combler ce vide d’identification de ces innombrables cités qui se sont multipliées au fil des années ,un peu partout dans la périphérie de la ville et par ricochet créant des rues et ruelles en parallèle non identifiées.

Nous assistons aujourd’hui à une jungle de cités et rues dans une cartographie que seul google en a les secrets d’identification pour ses propres besoins de géolocalisation aux usagers de ses cartes qui d’ailleurs, faut-il le rappeler lui-même tombe parfois dans la confusion à cette toponymie à l’algérienne en mal d’une normalisation.
Pourtant, il était dit qu’une opération de grande envergure allait toucher toutes les 1541 communes du pays pour “la constitution d’un fichier national d’adresses” numérisé et intégré dans un système d’informations géographiques (SIG) qui permettra aux visiteurs étrangers ou locaux comme partout ailleurs même  dans les coins les plus reculés d’afrique , de retrouver assez rapidement sa destination grâce à un GPS. D’autres parts , il est également prévu qu’un texte de loi devait obliger  les initiateurs de tout projet à attribuer un nom avant son lancement comme ce fut le cas pour la cité Benhamouda de Sidi djillali qui est maintenant gravée dans tous les esprits des Bel-abbesiens.

Mais pour le commun des citoyens , “trig elafaa,cayasonne, perrin,trig el kharoub, cité des 73, 174,400 logements etc .. , des noms de cités ou rues qui prêtent à confusion en raison de doublures ou tout simplement inexistantes dans cette cartographie. Des noms qui ont été collés à ces lieux par les riverains ou leurs ainées par manque d’initiatives et de prise en charge effective des structures spécialisées de l’état. Pis encore, des appellations à consonance coloniales sont toujours présentes dans les bouches d’autochtones et se perpétuent à travers les ages et le temps. Bref , une ville sans adresse dit-on et où le commun des citoyens ignore le code postal auquel il est rattaché.

One Reply to “Sidi Bel Abbès : Des cités et surtout des rues sans nom!”

  1. Lorsque tu poses cette question a des responsables, il répondent a quoi bon de donner des noms si la population est pauvre et sait qu’elle ne va recevoir que des factures a payer..vaux rester dans l’anonymat..

    Mais lorsque tu telephone au pompier a la police ou a l’ambula’ce et faute d’adresse exacte que l’ambulancier passe son temps a demander ”wine yaskoune si kaddour el gambiti alli khouh son frere yakhdame fi la dayra?”. Et lorsque l’ambulancier arrive il trouve le blessé alka a’rejoint le ciel..Alors on brule l’ambulance en traitant ”le corps medical de tous les noms”,,en tout cas ce n’est pas le facteur qui distribu les factures du gaz de l’eau et de la location de la cnep et les banques..ils ont leurs propres agents..il fe trouvent meme dans douar el bnanisse

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