C’est au niveau du premier étage de l’immeuble faisant coin des rues de l’inspecteur Basset et Bendida Bel Abbès et en présence d’une forte assistance venue des quatre coins de la wilaya , que le secrétaire nationale M. Zitoufi Driss a procédé aujourd’hui,à la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de l’association Algérienne pour la promotion de la citoyenneté et des droits de l’homme (AAPCDH), une ONG selon ses initiateurs qui active, comme son nom l’indique, à la sensibilisation et la promotion des droits mais surtout à faire connaissance des obligations et devoirs de chaque citoyen Algérien en général tout en gardant un œil vigilant sur le respect des droits de l’homme au niveau wilaya.
Le nouveau siège, dont les frais de location sont assurés entièrement par les contributions des membres de l’ONG, sera le lieu d’échange d’idées et de débat entre les 25 membres dont 9 avocats que regroupe le bureau de wilaya. Outre, les 15 commissions récemment installées, le bureau devra être à l’écoute des 52 autres bureaux communaux à travers la wilaya.
Son secrétaire de wilaya, M. Rezzoug , rencontré en marge de la cérémonie d’inauguration , s’est dit très confiant et insiste pour dire que son ONG se considère partenaire des pouvoirs publics et non pas seulement une organisation agissant pour le respect des droits de l’homme. Bien au contraire, elle axera tous ses efforts à la formation et sensibilisation du simple citoyen à lui faire connaitre ses obligations envers la pays surtout en ces temps où le défi du développement économique notamment dans les secteurs industriels, agricoles et touristiques doit être relevé. Pour lui , il est primordiale d’être vigilant sur tout ce qui touche le citoyen et les institutions comme par exemple , dans cette affaire de fuite des sujets du BAC 2016 qui ne cesse de susciter l’indignation de la population , l’on se demande si n’est pas une campagne bien orchestrée contre la ministre de l’éducation Benghebrit et sa réforme.
Il est utile de rappeler que cette ONG et selon les informations en notre possession a été initiée, il ya plus de quinze ans par le secrétaire général du RND, alors ministre de la justice qui avait senti à l’époque un vide s’agissant non seulement des droits et devoirs mais aussi des obligations que devra assumer chaque citoyen envers son pays.