Sidi Bel-Abbes : L’OPGI pointée du doigt

Décidément les déboires des citoyens avec l’office de promotion et de gestion du logement ne cessent de s’accumuler en dépit des multiples requêtes qui généralement finissent dans les fonds des tiroirs à entendre parler des associations de quartiers qui dans plusieurs cas se retrouvent dans l’obligation de recourir à l’autorité du wali. A titre indicatif l’association des 270 logements campus signale dans son PV de réunion daté du 08 novembre 2011 et adressé au premier responsable de l’exécutif « les correspondances et requêtes adressées à l’opgi et qui sont restées lettres mortes ». Les locataires de la cité des 270 logements qui se défendent par le statut et le cahier des charges qui gère les biens de l’état estiment qu’il sont en droit d’exiger de l’opgi des travaux de réparation et de réhabilitation notamment dans les parties communes . L’association des 270 logements évoque l’étanchéité non réhabilitée qui par conséquent engendre des infiltrations d’eau dans les murs ,les bâches à eau non réparés ,et l’entrée principale du bloc g1 qui se trouve dans un état piteux . Dans le document signé par l’association et remis à la presse, il est souligné que toute la confiance est placée en la personne du wali pour une éventuelle intervention . Sur un autre registre l’opgi est pointée du doigt à propos des retards enregistrés dans la réalisation des logements sociaux . Des programmes de logements de 2005 sont toujours à la traine et la pression des demandeurs continuent d’augmenter indiquent des sources bien au fait du dossier. Ces retards cumulés pénalisent non seulement les demandeurs de logements dont les dossiers sont pour la plus part déposés depuis la fin des années 90 mais aussi des projets de développement à l’image du «  pole de l’excellence » initié par le wali et toujours en attente de l’évacuation de l’assiette foncière . Dans ce contexte on apprend que le wali a exigé de l’opgi la livraison de 500 logements dans le cadre du R.H.P (réhabilitation de l’habitat précaire ) et cela avant la fin du mois en cours pour recaser les familles des fermes et libérer le terrain pour les projets « du pole de l’excellence ».  Un pari à priori difficile à gagner !