La situation économique du pays est comme tout le monde le sait, préoccupante. Les restrictions budgétaires, touchent tous les secteurs d’activités. Dans ce cadre précis on annonce que plusieurs projets structurants, importants inscrits, au profit de la wilaya de Sidi bel abbes et non encore lancés, ont été purement et simplement gelés. C’est un fait établi sur lequel nos gestionnaires sensés mesurer l’ampleur de la crise économique que traverse notre pays doivent de gérer avec rigueur et discipline les deniers publics. Lorsque l’état lance l’emprunt obligatoire, pour faire face au déficit budgétaire. Ce n’est pourtant pas le cas pour la municipalité de Sidi bel abbes qui se lance dans une opération pour le moins aberrante et surprenante. Une opération caractérisée par une dilapidation des deniers publics qui ne dit pas son nom. La commune vient de décider la destruction de l’actuelle clôture du jardin public sur une longueur de 262 mètres linéaires, qui au passage est encore en bon et parfait état. Le commun des mortels vous dira et sans besoin d’expertise que la clôture existante peut tenir encore cent ans. Un avis d’attribution de marché pour la réalisation d’une clôture en fonte a été publié à travers les colonnes d’un journal local, en date du 08 mai dernier au profit d’une entreprise domiciliée à Oran. Le montant de ce marché s’élève à la somme de 33.428.186,48 DA soit, trois milliards trois cent quarante-deux million, huit mille cent quatre-vingt-six dinars, et la poussière des centimes, qui sera prélevé sur le budget communal. On sait que la réhabilitation du jardin public, qui s’élève quand à elle à huit milliards est inscrite au budget de l’état à l’intitulé de la direction de l’environnement. Si l’on fait le total de ces deux sommes, on considère que ce jardin va coûter très cher à la collectivité. C’est tout simplement de l’inconscience, toute honte bue que de privilégier le remplacement du mur de clôture du jardin public, alors que le patrimoine de la commune tombe en ruines, à l’image des écoles primaires hérités de la colonisation, se trouvant dans un état de délabrement avancé. La légèreté avec laquelle on gère le budget de la commune démontre clairement l’inconscience de ceux qui sont mandatés par une population déçue par leur comportement irresponsable. Tant qu’on continue à privilégier le superflu, au détriment du fondamental, par les gestionnaires locaux qui ne font qu’éloigner la confiance que le peuple à placé en eux lors des dernières élections locales. Un scandale pointe à l’horizon , tenez vous bien. L’histoire, retiendra bien, le jour venu le bien fondé de ce cri sincère d’un citoyen qui porte sa ville dans ses tripes .
Beldjillali D.
Un brûlot!!!!!!! C grave. Une clôture remplacée par une autre sans aucune raison technique. Une Apc qui décide de changer une clôture sans évoquer les raisons dictées par une expertise.Le chef de daira est aussi responsable. Qui approuve la délibération du conseil de l’APC? Qui lui a donné l’instruction d’approuver la délibération scandaleuse? Où sont passés les pseudos-écologistes qui applaudissaient les décisions? beaucoup de questions qui demandent réponses. De l’argent éparpillé sans aucune raison valable. Le jardin public est entrain d’être massacré. 8 milliards!!!! Les travaux réalisés à ce jour ne dépassent pas les 6 millions de dinars.Ce papier doit interpeller le ministère de l’intérieur pour l’ouverture d’une enquête en urgence. Pourquoi gaspiller de l’argent du contribuable sans aucune raison valable? Les cameramans de son « excellence » doivent nous faire un reportage sur la grille et les travaux réalisés.Nous sommes de simples citoyens possédant la tempérance et le courage du « CHE », la sagesse et la résistance de » Mandela » et les mots justes et dérangeants de « Luther King ».