Sidi Bel-Abbes: “La route de la mort”
Construire un canal de largeur d’à-peu-près trois mètres et d’une profondeur d’environ deux mètres en béton, juste sur le coté immédiat d’une route nationale à double sens, très fréquentée au demeurant , ensuite ériger un mur d’une hauteur d’un mètre, en béton tout au long pour protéger l’automobiliste d’une probable chute dans ce canal, ne relève-t-il pas d’une réflexion inadmissible ou d’une étude du trafic routier mal faite voir même incohérente avec l’ABC des servitudes routiers car pour le commun des automobilistes roulant à une vitesse de 90 km/h qui voit un mur filer sur sa droite, non seulement lui rétrécit la chaussée mais devient visuellement gênant à la conduite.

En effet, le commun des citoyens reste perplexe devant une telle situation qui se présente à lui, lorsqu’il emprunte la route nationale N°95 de Sidi Bel-Abbes à Ras El Ma (appelée communément trig Bouchebka), un canal long de 3,5 kilomètres, qui a du faire saigner douloureusement le trésor public pour sa réalisation sur tout le long des vergers des fruits (pommes et raisins) jusqu’au branchement de Sidi Khaled, il est dominé par un mur (jersey) en béton sur la même distance que le canal pour probablement protéger les automobilistes d’un dérapage dans le vide en cas de crevaison ou accident car faut-il le rappeler, un simple faux geste au volant et le voilà en collision avec ce mur en béton.
Mais ce qui intrigue dans cette réalisation du canal, c’est surtout le rétrécissement visuel de la chaussée découlant de la construction du mur en béton jouxtant le canal, et du coup rendant la conduite très dangereuse ou périlleuse pour tous ces automobilistes qui se dirigent vers le sud, depuis la ville de Sidi Bel-Abbes. De nombreux accidents mortels ont déjà eu lieu dont le dernier (Voir notre article du 01 février 2020), d’ailleurs et à ce titre, les usagers l’ont baptisé “route de la mort” depuis cette réalisation. Il est urgent de revoir cette configuration en proposant une route à double voie, ne serait ce que sur ce tronçon de 4 kilomètres.

D’autres parts, des citoyens n’arrivent toujours pas à comprendre l’utilité réelle de ce canal, que protège-t-il ? le débordement de l’oued Mekerra ?, mais alors pourquoi ne pas l’avoir éloigner de la route nationale et pourquoi l’avoir écourté juste après 3,5 kilomètres ?
H.Mle 20 février 2020
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