Le patrimoine architectural est l’ensemble des constructions humaines qui ont une grande valeur parce qu’elles caractérisent une époque, une civilisation ou un événement et que, à cause de cette valeur, nous avons le devoir de les transmettre aux générations futures.
La volonté de construire une histoire scientifique et surtout architecturale, dépassant les séquelles du colonialisme, s’est affirmée en Algérie à partir des années 80. En effet la nécessité de protéger et transmettre le patrimoine, héritage culturel défini comme « bien commun » est aujourd’hui une idée largement répandue. Tout responsable urbain, élu ou technicien, semble désormais persuadé qu’une ville qui valorise ses héritages coloniaux architecturaux et urbanistiques, quelque soit le passé qu’ils recèlent, doit se donner les moyens de mieux préparer son avenir. La plaine de Sidi bel abbes, qui est par essence, une région à vocation agricole aux terres fertiles, ce qui explique, une implantation coloniale, dense, à travers, un développement architectural varié, et surtout recherché. Au lendemain de recouvrement de l’indépendance du pays, une absence de gestion, de ce patrimoine architectural, n’a fait que précipiter sa déchéance, au fil des ans, et nous avons assisté impuissant à la destruction continuelle, à travers une occupation irrationnelle de ces témoins de l’histoire contemporaine de la région de Sidi bel abbes. Il serait, inconcevable d’omettre de citer, le nombre de bâtisses qui ont disparues du paysage Belabesien, durant ces dernières années, sans nommer le fabuleux Château Perrin, situé sur la route de Boussen, ainsi que le Château Bellat du rocher, et bien d’autres , œuvres, perdues jamais, dans une indifférence, aussi complice que coupable, d’une société en perte de repaires
La Direction de l’urbanisme et de la construction, de la wilaya, à travers son directeur lors du forum de la presse tenu ce jour semble, disposée à ouvrir le dossier du patrimoine architectural de la ville. Il est donc primordial, de ne pas banaliser ce dossier, et de lui, accorder toute l’importance qu’il lui sied, afin de différentier, la restauration des ouvrages, à valeur architecturale, constatée, de la simple réhabilitation du vieux bâti. Le travail accompli en ce sens au niveau des wilaya d’Alger, d’Oran, de Annaba , et de Constantine , et une preuve de la volonté politique, de protéger ce patrimoine , matériel et immatériel , commun, au profit de l’histoire, et des générations futures. La Wilaya de Sidi bel abbes est condamnée, à suivre sérieusement cette dynamique afin de ne pas être condamné par l’histoire , au profit des partisans de la terre brûlée.
Talha Djelloul (Sidi bel abbes… l’éspoir)
Les wilayas que vous avez citées, ont un statut, une importance, un poids, des associations dynamiques et ‘fortes’, une élite, des députés et des sénateurs qui savent se battre aussi pour obtenir des projets et pas uniquement leurs intérêts personnels…!!!!! A Sidi Bel Abbés, il n’ y a presque rien de tout cela…!!!! La preuve où est l’élite Belabbésienne…??? Où sont les universitaires qui n’interviennent même pas pour donner leurs avis sur des dossiers très importants qui concernent la ville et le pays..???? Où sont les membres des associations qui n’interviennent même pas pour défendre leurs causes…??? Ils sont tous ‘démissionnaires’ (sauf exception), remarque ce n’est pas étonnant quand on voit la médiocrité, la complicité et la corruption qui sévissent à tous les niveaux…!!!
Seul l’avenir nous dira…..si Bira avait raison ou tort…???
‘Sidi Bel Abbés ……l’espoir ‘,….je voudrais bien y croire……!!!!
Merçi ,madame pour votre analyse, et surtout pour le constat pertinent, vous jetez un sacré pavé dans la mare. Sidi bel abbes est vidée de sa substance créative.L’élite Belabesienne, dites vous ! c’est une chimère.Le règne de la médiocrité à encore de beaux jours devant lui.Quand à nos sénateurs , et députés ,ils ne savent se battre que pour leurs intérêts personnels, et n’ont rien à donner que leurs…. limites. Nos universitaires, n’ont pas le courage de séparer le bon grain de l’ivraie, au sein de leur corporation ,sans se soucier des scandales à répétitions, qui font les choux gras de la presse locale.Le mouvement associatif , qui se limite à des actions conjoncturels de circonstances, ne peut jamais être une force de proposition .Quand à Bira , il surement osé dire tout haut ce que les Belabesiens eux mêmes,pensent tout bas .
Quand à,la majorité silencieuse, elle croit toujours en, l’espoir ……de Sidi bel abbes
Salam Mr Beldjillali D….! Merci à vous aussi……Vous voyez…..!!!! Enfin, au moins nous sommes deux à faire le même constat et à penser que Sidi Bel Abbés est une ville « orpheline »….!!!!
Ils ne peuvent même pas gérer un club de Football…..!!!! Pendant que Ain El Fakroun et Amel Larbaâ…etc….sont en national 1, SBA, Tlemcen, Asmo, Saida, Mostaganem et compagnie sont en division 2, sans parler de Mascara, Tiaret….etc…..Wal Fahem yafhem….!!!!
J’ajouterai aussi que c’est pour ça qu’elle est à la traine presque dans tous les domaines (sauf exception), alors qu’elle a tous les atouts pour devenir une Wilaya parmi les grandes…!!! Wa Ya Assafeh…!
وينشدني به شعرا أنيقا يناشد فيه أموات العباد
لقد أسمعت لو ناديت حيا ولكن لا حياة لمن تنادي
صدقت بأنني ميت ولكن كشفت الحال ما بين الأعادي
ولو نار نفخت بها أضاءت ولكن أنت تنفخ في رماد
Bonne soirée..!