Le Président de l’Assemblée Populaire Communale, premier magistrat de la ville et représentant élu de la population belabésienne, partie intégrante de la République Algérienne, n’accueille plus les ministres lors de leurs visites de travail. En effet c’est la troisième visite ministérielle dans la ville où le Président d’APC est aux abonnés absents parmi la délégation d’accueil (pour moins d’une année d’exercice en qualité de P.APC). Cette remarque a été faite par le Wali, lors de la dernière visite du ministre de la pêche et des ressources halieutiques qui, voulant interpeller le maire lors du passage de la délégation, près de la bibliothèque Cheikh Kabatti, sur un problème de salubrité publique, s’est rendu compte que le maire était encore une fois, aux abonnés absents. Ce fut finalement le chef de Daïra qui endossa les remarques du Wali. Mais la question qui reste posée est de savoir jusqu’où ira cette fuite en avant du premier responsable d’une des villes les plus importantes du pays qui se morfond dans une gestion anarchique, empreinte d’une médiocrité tout aussi blâmable car on ne s’autoproclame pas manager d’une cité de plusieurs milliers d’habitants qui sont pris en otage par une poignée d’auto-satisfaits qui se complaisent dans un « allah ghaleb » de circonstance , au lieu d’avoir l’audace et le courage de se retrousser les manches et d’être en première ligne, dans tous les chantiers de la ville, pour donner l’exemple et ne pas faire seulement de la figuration, ou tout simplement avoir le courage de démissionner si l’on n’a pas les moyens et la capacité de sa politique, sans perpétuer cette situation kafkaïenne qui ne sert ni le citoyen ni la collectivité. Dans d’autres villes de moindre importance le maire profite de ces opportunités de visites ministérielles afin de sensibiliser les instances centrales pour obtenir le maximum pour la ville. Nous n’avons que les responsables que nous méritons, et les meilleurs proposés d’une liste FLN qui a sorti du fond de son sac des incompatibles à la collectivité publique qui ne font que se morfondre, et se complaire dans un environnement envahi par un décor devenu habituel d’ordures et de débris hétéroclites.Le ver est dans le fruit. Cette situation est le résultat du contesté et contestable, député mouhafedh du FLN local qui, avec certaines complicités partisanes, a réussi un travail de sape, celui de faire de la ville de Sidi Bel Abbes un gros douar sans âme, par ceux-là mêmes qu’il a choisis pour être tête de liste dans les diverses élections locales de la ville. Le choix des hommes ayant pour critère unique le clientélisme et le népotisme……… En attendant pleure ô plat pays bien aimé.
Beldjillali@bel-abbes.info