Sidi Bel-Abbes: L’ENIE se lance dans la production de respirateurs artificiels

Il faut dire que cette pandémie du coronavirus fait beaucoup de ravages dans le monde à cause justement et en grande partie d’un manque flagrant de ces appareils d’assistance respiratoire dans les centres hospitaliers et principalement dans les salles de réanimation où toute personne atteinte qui s’y trouve nécessite justement cet appareil pour sortir d’une asphyxie générale engendrée par le virus du Corona.

En sus des usines de fabrication d’équipements médicaux existantes, presque toutes les grandes usines automobiles des pays développés se sont converties en chaîne de production de ces insufflateurs et respirateurs artificiels pour faire face à l’afflux massif des malades du coronavirus dans les salles de réanimation.

Localement en Algérie et principalement à Sidi Bel Abbes, L’entreprise Nationale de l’Industrie Électronique (ENIE), s’est lancée dans la conception et fabrication d’insufflateurs artificiels et de respirateurs automatiques, a annoncé aujourd’hui 5 avril 2020, le ministère de l’Industrie et des Mines, dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Il faut dire qu’il était temps si ce n’est avec un peu de retard pour que l’usine de fabrication électronique de Sidi Bel abbes, fleuron de l’électronique en Algérie , s’y est mis au même titre que toutes les autres sociétés à fabriquer ce dispositifs d’aide à la respiration, sachant que l’ENIE disposait déjà depuis les années 80 , d’une usine de fabrication d’équipements médicaux à Ain-Oussara malheureusement le manque de vision stratégiques et l’appât de gain facile via des importations de ces équipements conjugué à des conflits d’intérêts de forces occultes de l’époque, en ont décidé d’arrêter toute production de matériels et équipements médicales dès le débuts des années 90.

Bref il y a lieu de signaler que cette initiative intervient pour accompagner les spécialistes de la santé dans l’accomplissement de leur taches rendues très difficiles en ces temps de besoin et surtout d’assistance aux malades touchés par le Coronavirus. Il est dit que “l’appareil en question est une version extrêmement simplifiée des respirateurs artificiels classiques existants sur le marché”, très coûteux au demeurant, selon le même communiqué.

D’autres parts, la société Global Algerian Technology (GATECH) basée à Alger, vient de développer en collaboration avec le CDTA et l’université de Temouchent, un prototype opérationnel de respirateur artificiel et n’attend selon quelques informations,que son homologation par le ministère de tutelle pour lancer sa production.

Enfin, il y a lieu d’ajouter que la fabrication de ces appareils , est rendu accessible actuellement grâce aussi à la levée des droit d’auteur sur le brevet d’invention de ce système de respiration médicale PB560 , par la société MEDTRONIC , une action humanitaire et dans le but de mettre fin à la pandémie.

(3 commentaires)

  1. la realité des choses viennent toujours en retard il faut reconnaitre que l’investissement public ou capitalisme public est createur de richesse materielle et immaterielle la preuve vient cette fois ci de l ENI de SBA dont le taux d’integration est tres consequent. c’est une vision anterieure qui avait ete adopté remise en cause par des charlatants de politiciens depuis 1980 . jje remercie le staff de l ENIE d avoir su maximaliser et elargir les biens pour repondre aux besoins actuels
    je pense aux PMA emac et autres de SBA pour prendre le chemin de l ENIE

  2. la realité des choses viennent toujours en retard il faut reconnaitre que l’investissement public ou capitalisme public est createur de richesse materielle et immaterielle la preuve vient cette fois ci de l ENI de SBA dont le taux d’integration est tres consequent. c’est une vision anterieure qui avait ete adopté remise en cause par des charlatants de politiciens depuis 1980 . jje remercie le staff de l ENIE d avoir su maximaliser et elargir les biens pour repondre aux besoins actuels
    je pense aux PMA emac et autres de SBA pour prendre le chemin de l ENI

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