C’est le lycée Enal Sidi Ahmed , situé à la sortie Est , sur l’Avenue Aissat Idir Prolongée , de la ville de Sidi Bel Abbès qui a été choisi , cette année pour abriter la cérémonie de Récompense des meilleurs lauréats de la wilaya aux trois examens de fin d’année scolaire à savoir la 1ère AM l’ex Sixième, le BEM et le Baccalauréat. Le choix n’était pas fortuit mais répondait au souci des autorités compétentes à encourager et récompenser, dans le même contexte ce lycée qui a eu le mérite d’être classé au top des établissements du secondaires en raison du nombre élevé de ses élèves (plus de 85%) qui ont obtenu le Baccalauréat ceci d’une part et d’avoir dégagé d’autres parts, une deuxième lauréate avec celle du Lycée Talouti Abdelmalek de Mostefa Ben Brahim qui ont représenté tout deux, la wilaya de Sidi Bel Abbès avec 53 autres bacheliers issus d’autres wilayas du pays, à la grande cérémonie organisée le 13/07 écoulé , par la présidence de la république au niveau du centre de Beni Messous d’Alger.
En effet, Ils étaient plusieurs centaines d’invités entre autorités locales, parents d’élèves, lauréats et presse locale à assister à cette grande et exceptionnelle cérémonie de félicitations et d’encouragement des meilleurs élèves ayant fournis un très grand effort pendant l’année scolaire 2014-2015. En somme , Une soirée festive animée par une troupe musicale et où gâteaux, jus et café furent servis aux centaines d’invités , malheureusement en l’absence totale des associations des parents d’élèves qui demeurent inexistantes au niveau de presque l’ensemble des Lycées de Sidi Bel Abbes, a-t-on constaté, sujet sur lequel nous y reviendrons en détail ultérieurement.
Si au niveau wilaya, 4 candidats ont décroché leur bac cette année avec la mention « excellent », 112 l’ont eu avec la mention « très bien » et alors que 533 avec la mention « bien ». Le lycée Enal Sid Ahmed arrive en tête avec un taux de réussite de 85,67%, il sera suivi du lycée Said Ahmed de Ain El Berd avec 77.78% et en troisième position arrive le lycée Boukhalda Abdelkader de Sfisef avec 75,09%.
Le wali M Hattab qui a été présent à cette cérémonie en compagnie des directeurs de l’exécutif de la wilaya, devait dans une allocution d’introduction, féliciter l’ensemble des lauréats des trois paliers de l’éducation présent à cette soirée qui ont terminé l’année scolaire en apothéose et ont permi, dans leur sillage, à la wilaya de la Mekerra , de briller au niveau national.
Outre des 31 meilleurs bacheliers de la wilaya qui étaient présents à cette soirée, 11 candidats du primaire qui ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 9,99/20, 22 autres du palier moyen qui ont décroché leur BEM avec une moyenne égale ou supérieure à 18,50 . Parmi les heureux lauréats figurait la présence remarquable de deux élèves handicapés ici à l’image (une fille et un garçon) aveugles venus des fins fonds de la wilaya qui ont été invités avec leur enseignant spécialisé à assister à cette cérémonie en vue de recevoir leur récompense symbolique d’ailleurs soutenue par des applaudissements pour avoir relever le défi de décroché le BEM avec une moyenne jugée plus qu’acceptable.
L’on notera finalement que les trois premiers bacheliers de la wilaya prendront part à un voyage organisé en Grèce, offert en guise d’encouragement par la direction de la jeunesse alors que l’entrée principale du lycée Enal sera relooké et son stade sera doté d’un revêtement en Matico pour la prochaine rentrée.
Bonjour.
Les ruraux ou banlieusards ; l’une ou l’autre dénomination reflète le niveau de des enfants qui n’ont comme distractions que livre, le cahier et le stylo (je préfère plume, malheureusement, elle a disparu avec l’encrier). La wilaya de Sidi Bel Abbès a été toujours bien représentée par les « ruraux », comme bien spécifier les « citadins » d’origine rurale.Bravo , grand bravo aux enfants de Ain El Berd, Sfisef, Mostefa Ben Brahim, dont nous sommes les aînés qui par le passé ont dignement représentés leurs fétiches cités à travers les résultats scolaires. Une perpétuelle tradition ancrée dans l’esprit de chaque génération montante. Et pourtant, il n’existe à ce jour aucune infrastructure culturelle qui autorise davantage la promotion de ces lauréats. Par rapport au chef lieu de la wilaya qui se dote continuellement de salles de conférences, de cinéma, de bibliothèques, dont la plus part demeure fermée ou partiellement utilisée, des villes comme Sfisef, Ben Badis, Telagh, Ain El Berd, Zerouala, Ténira, sont dépourvues à ce jour d’infrastructures culturelles . Imaginez-vous, qu’il n’existe pas de salles de conférences, ni de salles de cinéma, ni de bibliothèques (je dis bien bibliothèques, non pas un lieu de stockage de livres inutiles à la lecture), au niveau des chefs lieu de daira. Une jeunesse qui « tue » le temps dans les cafés maures et au niveau des coins de rues, contrairement au chef lieu qui bénéficie d’un lifting démesuré dénué de toute approche issue d’une étude sociale appropriée. La direction de la culture continue et sans hésitation aucune à ignorer les véritables nids de performance en matière d’éducation (La banlieue) pour plaire à ceux qui veulent s’épanouir à travers l’image du chef lieu. La vérité ne peut-être une pensée d’ordre philosophique, où l’hypothèse est liée à la conclusion, elle est évidente car elle est liée à l’acte et la parole. La vérité écrase la démagogie. Le ministre de la culture est interpellé .Bravo aux banlieusards et aux jeunes du lycée Inal.Bravo à ceux qui ont échoué, car ils étaient présents, et ils ont appris que la vie leur sourira inchallah, comme elle a souri à leurs camarades cette année.