Presque tous les coordonnateurs Syndicalistes représentant les professeurs de l’enseignement secondaire et technique au niveau de la wilaya de Sidi Bel-Abbes ont passé à l’exécution de la première phase de leur plan comme ils l’ont indiqué dans leur correspondance aux autorités concernés.En effet , ils étaient des dizaines qui ont observé un Sit in ce matin, de plus de deux heures devant la direction de l’éducation et de ce fait entrainant une paralysie globale dans la wilaya et ce ,avant d’entamer la grève de trois jours à partir du 9 avril prochain selon leur préavis de grève déposé par leur syndicat « CNAPEST » auprès de la même structure, il y a quelques jours signale-t-on, si aucune solution ne serai trouvée.
Dans leur plateforme de revendication , ils ont exigé la mise à l’écart du directeur (proviseur) du lycée Boukhari Abdelkader qui selon eux, exerce son métier de responsable de l’établissement avec un « excès de zèle » caractérisé envers les enseignants , ils signalent des cas d’harcèlement moral et autres pressions exercés sur les enseignants depuis bientôt quatre ans maintenant. »Comment peut-on arriver à quatre plaintes ou affaires de justice en un mois seulement envers ce directeur » , signalait le responsable CNAPEST,ce matin et d’ajouter « allons nous continuer de s’occuper des affaires de justice ou d’enseignement », ils ont maintenu leur demande et proposent une mutation ou affectation vers un autre lycée de ce proviseur sans toucher à sa dignité signale-t-il.
De son coté la tutelle par le biais de son représentant indique que cette protestation n’a aucune source de légitimité et les prérogatives de mutations et/ou d’affectation d’un directeur de son poste dépendent du ministère de tutelle étant donné que le poste en question est régi par l’instance ministérielle .Il signale qu’il est illégitime de muter ou transférer un responsable d’établissement en se basant sur de simple faits entrant dans le cadre des taches routinières du mis en cause et de surcroit lorsqu’on sait que le mis en cause n’a entrepris aucune forme de violence.
L’on dénoté ainsi un bras de fer qui s’installe dans la durée entre la CNAPEST et le Lycée Boukhari Abdelkader entrainant dans son sillage toutes les autres structures d’enseignement et ce,à la veille des examens de fin d’année.