Sidi Bel Abbès: Panique à Sidi Yacine

Il est 15h et quart en ce jour du 30 juillet 2015 quand soudain des détonations se font entendre au coin de la rue Fares Youb et la rue Mahtougui  à Sidi Yacine,les moins avertis croyaient à des feux de pétards mais c’était impensable  pour d’autres car à cette heure-ci ,un soleil de plomb faisait fondre le bitume et pas de gamins en vue. Il s’agissait d’un fil électrique suspendu qui cassa et commença à toucher un deuxième fil et à chaque contact, c’était la détonation accompagnée d’une grande étincelle. Les habitants mitoyens à cet incident ont paniqué au début , ils n’ont jamais vu ça , c’était la foudre qui tombait sur leur tête , raconta un citoyen ébahi , présent à la scène…

Quelques instants plus tard , les services de la protection civile qui ont intervenu pour sécuriser la zone , alertèrent à leur tour les services concernés à savoir les services de l’APC et la Sonelgaz qui rappliquèrent plus tard.
L’électricité a été interrompue dans tout le quartier  pour permettre aux agents de Sonelgaz de « rapiécer les fils cassés » mais dira l’un d’eux, c’est du provisoire car de nos jours, ces fils électriques suspendus sur nos têtes datent de l’ère coloniale et n’ont pas fait l’objet d’un remplacement par une ceinture de torsadés, plus sécurisante pour les habitants.

D’aucuns ne pensent à  un oubli de cette zone de Sidi Yacine qui est abandonnée avec ces dangereux fils suspendus , il est à croire que c’est une omission selon quelques indiscrétions recueillies sur place qui réfutent la cause à Sonelgaz qui n’arrivent pas d’ailleurs à prendre en charge un grand nombre de dossiers en instance de raccordement ajoutera un autre, pour divers motifs que seul les services concernés gardent la solution dans leurs tiroirs.

Mais finalement à Sidi Yacine,il ya eu plus de peur que de mal diront d’autres qui se regroupèrent devant le véhicule de la commune et discutaient de ces coupures électriques récurrentes dans ce quartier et  surtout comment toucher et alerter les autorités en vue d’y remédier à cet état de fait qui dure.