On se souvient parfaitement , lors de l’entame des travaux sur le tracé du tramway , il y a eut une opération dite de transplantation d’arbres d’ornement ,qui devaient impérativement laisser place au projet entrant dans le cadre de la réalisation, du tramway . Malgré la résistance de certaines associations à caractère environnemental ayant pignon sur rue,un compromis fut dégagé, et des assurances furent donnés , afin de ne pas abattre les arbres en question,mais de les transplanter vers des espaces adéquats. L’opération avec toutes ses conséquences logistiques et financières, fut attribuée et lancée, et dit on une entreprise spécialisée entama les travaux de transplantation. Une année est passée , qu’en est il du bilan , et du taux de réussite de cette opération de transplantation? Sans être spécialistes en la matière, et à simple vue d’œil du commun des mortels, le constat est catastrophique; Tous les arbres transplantés, longeant les berges de l’oued El mallah à l’extrémité sud-est du lieu dit Sidi Bouazza el gharbi ne sont que désolation sur désolation. C’est un immense cimetière d’arbres desséchés. Sur les 800 arbres déclarés transplantés,un taux de réussite tout au plus de 15% a été constaté. Entre la base de vie de l’entreprise Yapi Markazi prés du vieux pont de Sidi Djilali et le vieux quartier de village Errih , on a commencé à arracher les caroubiers morts , pour semble il , atténuer ce fiasco arboricole. Les questions qui restent posés, sont les suivantes : Où sont les services chargés de environnement de l’APC ? Où sont les services des forêts qui ont avalisé cette mascarade? qui devra rendre compte de ce désastre écologique ? Quel sont les conséquences de ce triste bilan? Ce sera donc comme les 300 arbres(sources chiffrées du consultant du bureau d’études maître de l’oeuvre)du jardin public de la ville abattus dans le cadre de sa « réhabilitation », et cette très grande partie d’arbres morts, transplantés que l’on croise quotidiennement sur divers sites de la ville, pour en faire finalement des bosquets d’arbres morts. L’année 2015 fut bel est bien une année noire dans l’histoire de l’arboriculture d’ornement de la ville de Sidi bel abbes où environ 1100 arbres ont été sacrifiés sans scrupules ni pitié. C’est finalement « un mal nécessaire » qui fait vraiment mal ,on encourage le réchauffement climatique, et l’on se demande pourquoi il ne pleut pas.