Décidément, l’on n’est pas encore sorti de l’auberge et on continue de constater çà et là un laxisme ambiant qui ne dit pas son nom mais qui devient contaminant à toutes les structures de la ville.
Jugez en vous même !
La ville de Sidi Bel -Abbes possède deux piscines l’une municipale , l’autre dépendant de l’OPOW, hormis celle militaire de niveau olympique.La première en plein air, située dans le jardin public (photo ci-contre) datant de la période coloniale et toujours en bonne état, elle faisait la joie de tous les enfants et même adultes de la région en été, jusqu’à ces dernières années. Elle se trouve dans des situations alarmantes actuellement et ,est confrontée à des problèmes d’ordre incompréhensible que le commun des citoyens Bel-Abbésien n’arrive pas à cerner.L’on dit que l’APC veut s’en débarrasser et veut procéder à son leasing à un particulier.Alors que celle-ci possède tous les moyens nécessaires pour la conserver et la mettre à la disposition des citoyens.Pendant ce temps là et en attendant sa prise en charge pour cette été qui est là, nos enfants, les jeunes et moins jeunes vont nager dans les bassins et jets d’eau spécialement aménagés au centre ville « ptit vichy et autres endroits », voilà ce qui va se passer cet été.
La deuxième piscine couverte (identique à celle là sur photo-ci contre) ,achevée en 1981 et inaugurée le 19 juin de la même année par le président Chadli en compagnie de Hamrouche lors de la finale de la coupe d’Algérie (décentralisée pour la première fois) qui a opposé l’USMA à l’ASMO arbitré à l’époque par Belaid Larcarne. Cette piscine de haut standing construite selon des normes internationales avec toutes les commodités pour accueillir des compétitions nationales et internationales fonctionnait même l’hiver ,il a de cela une dizaine d’année.Et Malheureusement,nous constatons ces dernières années,une mauvaise prise en charge de ce joyau de haut niveau qui est proposé à des artisans pour des raisons qu’on ignore, pour sa maintenance et d’ailleurs qui n’arrivent même pas la faire fonctionner à cause dit-on d’un système de chauffage inadéquat.Cette piscine qui a formé plusieurs athlètes dans les années 80 pour la ville de Sidi Bel-Abbes, ne répond plus aux exigences que toute municipalité aspire à savoir former une jeunesse dans cette noble discipline.
La mairie ou la structure responsable de ce laisser-aller, sont-elles incapable de prendre le taureau par les cornes et d’en finir une fois pour toute ?
* Article publié sur BAI le 2 mai 2010