Obligé de prendre un repos pour différentes raisons généralement en relation avec la santé et le bien être de l’organisme, l’escale aux stations services implantées le long de l’autoroute ‘’Est- Ouest’’ à l’aller ou au retour devient incontournable.
L’objectif grandiose de l’entreprise NAFTAL de créer des stations névralgiques haut de gamme, aux normes qualitatives répondant aux exigences des passagers et procurant tout le repos nécessaire, s’avère un vulgaire cauchemar dans la réalité.
L’entreprise n’a en fait que les pompes à combustible à gérer et disposer à la limite des efforts les prestations aux automobilistes. Les toilettes sont très sales. L’odeur infecte qui envahit le périmètre extérieur pousse à supporter son besoin que de s’exposer à de probables infections.
Les malades s’allongent à même le sol. Aucun endroit où prendre un léger soupir pour reprendre des forces. La seule cafeteria qui ne comprend qu’une dizaine de chaises semble plus prévue pour arnaquer les citoyens que de se soucier de leur bien être.
Plusieurs automobilistes empruntent l »autoroute Est-Ouest. Les stations se trouvent submergées par un afflux dont la demande et les exigences se confrontent à la surprise fatale d’un néant sans de nulle autre solution.
Les hommes et Les femmes tenant à leurs mains des petits enfants forment un essaim devant la caisse pour commander quoi mettre sous les dents. Un casse croûte ‘’kabeb poulet’’ coûte 200 da, Le café presse 70 da, les gâteaux sont à des prix exorbitants.
À la confiserie, les prix ne sont pas affichés. C’est en demandant le tarif que l’on s’aperçoit que c’est un coin loin de tout contrôle. Ni service de police, ni contrôle des prix ni ceux de la qualité, rien. Coupé de ce monde et livré aux seuls prédateurs sans scrupule, l’on se voit dans la certitude dans ce désert simulé que l’on peut arnaquer le citoyen et détrousser le consommateur qui est contraint de consommer un aliment énergétique.
Les petites boites à jus pour les enfants font 45 da, une bouteille de boisson gazeuse d’un ¼ de litre fait 100 da. Les amendes, les noix de cajou, il vaut mieux les éviter. Incroyables sont ces prix de produits qui coutent chez les détaillants 2 et 3 fois moins. Les usagers étaient étonnés du tempérament affiché par le comportement des employés qui avançaient des prix qui dépassaient tout entendement.
NAFTAL, s’en fout pas mal du citoyen et de ses commodités. Elle loue ses superficies aux privés comme RABRAB qui se sentent au-dessus des lois et qui n’ont qu’un seul langage perceptible ‘’ARGENT’’ ; (dans la foulée : rien que l’argent dites, je le jure). Ce qui est accablant et imperceptible à la morale. L’état dans tout cela? Où se trouve t-il ??
Djillali.t@bel-abbes.info