Tel était le slogan donné à cette rencontre qui a regroupé hier  des représentants de la société civile de la ville de Sidi bel abbes notamment les présidents de comité de quartiers et quelques officiels venus représenter soit leurs élus locaux ou leurs directeurs de l’exécutif respectif. Un slogan qui  reflétait le  thème principal développé par les intervenants à travers leurs communications et s’articulait surtout autour du sujet brulant  de l’actualité quotidienne qu’endurent les bel-abbesiens en particulier et l’ensemble des habitants de la wilaya en général à savoir la gestion des déchets ménagèrs. Cette journée d’information et de concertation de la situation environnementale a été organisée par l’association “Jeunesse volontaire”   en partenariat avec l’université Djillali Liabes sous l’égide de la direction de l’environnement, l’APC et d’autres sponsors. Elle se voulait tout d’abord sensibilisatrice de la situation du “no man’s land” observé dans les nombreux quartiers de la ville et  d’aboutie à  des conclusions en guise de recommandations en vue de gérer ces déchets nocifs pour l’environnement et la population.

Si l’organisation a été parfaite notamment par la distribution des badges  avec un calepin dans une chemise à tous les invités pour prendre des notes,les communications qui ont suivi les allocutions d’ouverture prononcées par le président de l’association organisatrice et le Wali de Sidi Bel Abbes M Hattab en compagnie du recteur sortant M Tou, étaient surtout d’ordre académique , probablement bénéfiques pour la dizaine d’étudiants dans la filière présents mais cryptées pour un parterre de participants  en attente d’exprimer  des revendications légitimes. Il n’en demeure que plusieurs participants ont exprimé des préoccupations majeures de leur cité et regrettent  le laisser aller caractérisé observé dans la démarche de la commune que ce soit dans la collecte des ordures ménagères ou la programmation du ramassage.

Les interventions  de quelques participants, houleuses pour un certain nombre d’entre-elles, ont mis a nu les faiblesses des moyens de l’état  dans le domaine de la collecte des ordures et a provoqué une levée de bouclier  sur la commune: ” Comment peut-on exiger une ville propre avec un nombre limité de benne tasseuses et des faiblesses avérées, relevées de concessionnaires non spécialistes”  une conclusion qu’un grand nombre d’intervenants partage.D’autres ont tout simplement dénoncé le désintéressement total des premiers responsables élus pour cette rencontre, où est le président de l’APC ?  où est le directeur de l’environnement ? clamera haut et fort cet autre président de quartier. “Cela prouve que la ville restera sale et les actions de bénévolat des associations de quartiers  qui sont supposées être complémentaires en aval à celle de l’état, ne le seront concluantes que lorsque les efforts de l’état seront déployés à fond,  dira ce représentant muni d’un bilan établi sur les dix dernières années où il est relevé toutes les insuffisances de la commune et structure concernées dans ce volet.

La communication de M. Houcine Mohamed Amine , doctorant en sociologie politique s’est articulée principalement sur l’importance de l’éducation  à dispenser au citoyen en vue de préserver l’environnement et ce, dès son jeune age.Il expliqua longuement comment faire inculquer aux enfants l’éducation initiale de protection et de préservation de l’environnement.Le noyau capital de cet apprentissage étant la famille et les gestes élémentaires que doivent apprendre ces enfants sont primordiales et devront l’accompagner durant toute une période de sa vie.

Elle fut suivie par une communication intéressante donnée par M. Sellami doctorant en anthropologie d’Oran qui axa son intervention sur la nécessité à tout citoyen de s’impliquer davantage aux préoccupations quotidiennes de la communauté à savoir la propreté de la cité où il vit. Le citoyen ne doit pas esquiver la vie associative au contraire, il doit s’impliquer ,s’informer, former et agir pour un environnement sain et propre.

La communication courte du représentant de la police de l’urbanisme et de l’environnement fera monter d’un cran l’ire de quelques représentants de quartiers qui y voyaient une fuite en avant lorsque ce dernier déclarait qu’il n’a jamais eu affaire à des représentants des dits quartiers pour s’enquérir de la situation . Malgré cela, le représentant de la police de l’urbanisme soulignera qu’un nombre considérable de dossiers de citoyens ayant contrevenu la loi sur l’urbanisme sont pendants au niveau de la justice. Il n’omettra pas d’informer l’assistance que son commissariat qui est dédié spécialement à l’urbanisme et l’environnement, est situé sur le boulevard Cheikh Larbi Tebessi à une dizaine de mètre du park communal et, est prêt à toute coordination et/ou assistance.

La finalité de cette rencontre a été sanctionnée par des recommandations qui ont été dégagées  des différents ateliers formés pour la circonstance. Nous y reviendrons. Enfin, nous vous proposons quelques extraits en vidéo ci-dessous de cette rencontre.

* Nous nous excusons auprès de nos aimables lecteurs pour une mise au point qui s’impose. En effet, arrivé en retard sur les lieux,nous n’avons pas pu suivre l’allocution d’ouverture de cette journée prononcée conjointement par le Wali M Hattab et le président de “Jeunesse Volontaire” M Ayadoun. Nous y reviendrons.