Il semble que la communauté universitaire a définitivement perdu l’espoir de voir ses problèmes réglés. La politique de la fuite en avant pratiquée par le premier responsable de l’université semble lui réussir puisque malgré les multiples affaires de fraudes, il ne semble pas été inspecté, ni questionné, ni rappelé à l’ordre. A ce jour, il n’a même pas été convoqué par sa tutelle pour rendre compte de la situation inquiétante de l’université de Sidi Bel Abbès. Toute la communauté universitaire est dans l’espérance car elle ne peut pas continuer ainsi à travailler et à vivre dans un climat fondé sur la rumeur et sur la suspicion. Les étudiants ont besoin de vérité pour s’engager pleinement dans leur année universitaire et dans la vie. La communauté universitaire veut savoir la part de vérité dans ces scandales qui déshonorent les enseignants et qui bafouent tous les fondements de notre société.
L’UDL est salie dans son honneur par tant de fraudes, tant de magouilles. Des rumeurs, des soupçons, trop d’accusations ont été dites et écrites dans toute la presse nationale et internationale. Tapez ‘’scandales à l’université SBA’’ et vous serez étonné des nombreux liens qui vous renvoient vers les articles publiés par la presse sur ces affaires. La presse électronique a abreuvé ses lecteurs d’articles parfaitement clairs et accusateurs. Donc notre indignation n’est pas imaginaire. Elle provient de ces nombreux témoignages. Qu’attendent les autorités pour se saisir de ce problème et mettre fin à ce déballage médiatique qui souille notre université et humilie notre ville bien aimée de Sidi Bel Abbès. La société doit être impitoyable sur la probité les enseignants chargés d’instruire nos enfants. La communauté universitaire et la société civile demandent aux autorités de se prononcer clairement sur ses accusations graves.
Et maintenant ? C’est le temps de l’examen de conscience. « Cette voix de la conscience à l’intérieur de chacun, on l’a ou on ne l’a pas, elle fonde la certitude liée au sentiment du juste et de l’injuste. »
Notre indignation est d’autant plus grande que toutes ces situations font dire à certaines personnes que le Recteur par sa passivité est en complicité avec certains pour se donner raison dans une fuite avant. Il crée des pseudo-commissions de déontologie. Les PV d’examens sont faits et refaits en fonction des circonstances. Les magisters annulés ect …… Il a choisi, désigné lui-même tous ses collaborateurs. Maintenant, il les couvre et les assure de l’impunité totale. Personne ne veut être le bouc émissaire de l’autre.
Les étudiants et les enseignants de l’UDL ont une seule préoccupation, un seul souci : la vérité, que la vérité rien que la vérité. Alors de grâce messieurs les autorités faites actionner la justice, montrez aux jeunes que l’Algérie est un état de droit. Les étudiants ont besoin de repères nécessaires pour envisager l’avenir avec plus de sérénité et plus confiance. Nous n’avons pas le droit de leur ôter l’espoir. L’université est malade, elle a été blessée par ces usurpateurs, elle va mourir si l’on ne fait rien. Les générations vont certainement vous accuser de non assistance à université en danger. Ne rien faire devant de telles situations est une faute morale grave envers les générations futures que nous allons voir grandir avec un sentiment de rancune et de haine, envers leur pays et envers leurs ainés. Le temps de l’examen de conscience est arrivé, nous devons l’assumer pour le pays, pour notre honneur et pour la patrie.