Un météore génial artiste-peintre nommé Vincent Van Gogh..

cette brève évocation surtout pédagogique pour affirmer que l’art est par excellence le Beau dans toutes ses dimensions . L’artiste devient alors l’outil pour nous rapprocher de cette merveille « Ilahya » , surtout c’est universel , tous les hommes s’y reconnaissent au-delà des appartenances .On comprend souvent qu’un un artiste va jusqu’à  se laisser aller à la grande misère et renonce  à pas mal de chose se prive des plaisirs du monde pour ce qu’il nomme passionnément son œuvre ; il va jusqu’à lui consacrer toute son énergie , son temps ,parfois se retrouver dans une profonde solitude ; on le prend pour un fou  et rare sont ceux le comprennent , le protègent et même le console , il meurt souvent malheureux mais voilà  ce type d’artiste  ne fait pas légion , c’est comme une fleur dans un tas de fumier  , le fumier s’en sort , réussit même à être reconnu , s’enrichit , devient incontournable et  la fleur on l’abandonne , et meurt de tristesse et misérable . Cette métaphore on l’observe partout dans toutes les civilisations….Un artiste , un grand nom de la peinture moderne  en l’occurrence Vincent  van Gogh  est passé par cette voie , lui qui a  reçu tout jeune l’existence de plein fouet ,  éduqué dans la religion , autodidacte , l’esprit précocement libre allait connaître les affres  du parcours
du combattant  et sans nous étendre dans sa biographie  qu’on trouve facilement
dans les sites de l’internet on dira de lui que c’est l’exemple typique d’un possédé  , un visionnaire , un « darwich  » dans ses toiles , obsédé même par la  quête de la grande vérité , cette âme torturé  aspirait à la lumière  , il savait  qu’il tenait là l’axe de la vie , la lumière , il était illuminé, il voyait , il peignait ce qu’il voyait , il voyait la création d’Allah . On  va dire que depuis ces premières toiles toujours  la lumière et l’obscurité sont  au centre d’intérêt et que  les scènes peintes ne sont qu’un prétexte, toujours il semble exprimer   et son expressionnisme profond a fait sauté toutes les conventions  de l’art pictural
au point où en son temps peu parmi les peintres  l’ont applaudit  et ses lettres en font foi. Le génie est ainsi,il est souvent incompris même de la part de ses collègues encore  moins du public et il faut du temps pour  que son œuvre soit  reconnu comme telle.  L’académisme des « dakatiras » en général  a toujours raté  cette espèce d’artiste, il n’y a qu’à suivre les biographies pour s’en apercevoir et cela veut dire  que passer par une école des beaux arts est bien pour apprendre les rudiments des arts plastiques mais ne font pas des génies. Cette énigmatique vérité n’a pas de réponse. Comment par exemple expliquer que Van Gogh pour exprimer un sentiment de culpabilité va jusqu’à  se peindre devant un miroir en train de se couper une oreille pour  nous « faire voir »  l’expression  extérieur  de son visage  d’une douleur abstraite , c’est dire qu’il nous a expliqué ce que veut dire « peindre ». Peindre pour lui est un acte total, et chaque touche du pinceau est en fait un
bout de son âme  qu’il s’arrache de son être et n’est pas seulement de colorier ou de dessiner des formes  ou de réussir le paraître. Son angoisse venait  de ce monde ici bas qu’il trouvait beau dans la nature que Dieu a crée et laid par ce que l’homme à fait
de lui-même et ce paradoxe il a cherché à le faire « sentir »  dans ses œuvres.  Quand on est devant le tableau  « les mangeurs de pomme de terre » on ressent sa main de peintre  graver avec intensité émotionnelle  cette pauvreté que les mots ne peuvent exprimer  …Dans un court extrait de ses lettres il écrira  à son frère Théo « et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême. (…) je croirais presque que ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles, ce que je vois de
sain et de fortifiant dans la campagne ».