Quelqu’un me disait… et puis on n’avait pas besoin de me le dire je le savais, que les gargotiers, pizzerisos, vendeur de karantita sont des banques roulantes, comme l’on dit dans le jargon habituel mais de ce type de banque qui ne sait que prendre sans donner. C’est sans doute avec une pointe d’ironie, que je vais oser soulever, ces questions d’intoxication alimentaire, qui apparaissent durant les périodes estivales en particulier et qui gonflent les registres et les lits des services d’urgences. Je voudrais dire qu’aucun produit n’est à l’abri du danger rampant des bactéries qui tuent et qui pullulent dans les légumes , pastèques et melons « irrigués avec des eaux usées », en passant par les rafraichissantes crèmes faites avec du lait et de l’eau polluée, dans les prétendues boissons gazeuses conditionnées dans les emballages en verre mal lavées , remplie d’insectes et des résidus ramollis du fond de bouteille et celles dont le contenant en plastique ne cache pas une mise en bouteille frauduleuse illuminant l’existence de la date de péremption.. En ajoutant à la liste, les producteurs, les agriculteurs, les commerçants d’alimentation générale, de produits laitiers,les restaurateurs, les gargotiers et autres qui contribuent par les ventes à la sauvette, à la bataille en se faisant des millions ,Tous ceux là, doivent respecter le client consommateur et les administrations n’ont pas le droit d’autoriser des violations de la réglementation concernant la fourniture d’aliments où la qualité de ces derniers serait critique, douteuse et dangeureuses et tous ceux qui sont responsables dans ce domaine doivent être tenus individuellement responsables de chaque cas, « Donc le risque zéro n’est pas à écarter » dans ces cas là ! Et nous devons observer la vigilance et anticiper la réglementation. Vigilance et réglementation doivent être au « top », pour lutter contre ce « racket », empoisonneur. «Que se passerait-il si les fonctionnaires de l’Etat chargés du contrôle de l’hygiène et de la fraude étaient tenus pour responsables en cas d’intoxication alimentaire ? »Pourquoi cette question ? Et bien parce que, ces techniciens qui sont les premiers concernés, ne font pas leurs boulots ou s’ils le font, ils le font à moitié et quand ils le font à moitié, ils ne le font pas durant toute l’année. Ils causent des étincelles pour faire penser à la flamme, mais ils deviennent dans le même temps, « des sapeurs pompiers » par excellence pour sauver indirectement ces faiseurs de boites à pétrie de bactérie, ces anges gardiens, qui éteignent et cache le feu.de ces empoisonneurs. Comment ne pas admirer ces pays qui à travers leur presse, signalent à l’opinon que les administrateurs locaux et régionaux de leur Etat seraient tenus personnellement « responsables » s’il y a des violations de la loi causant des souffrances en cas d’intoxications alimentaire. Et dire que chaque jour, on punit de prison les petits voleurs à la sauvette, alors que lorsqu’on voit l’état de toutes ses gargotes , ses restaurateurs ne possédant même pas une étoile, ces pizzaiolos d’occasion, ces vendeurs de karantita qui ont pignon sur rue , cela fait peur. Et ces vendeurs de bouffe non qualifiés, ne sont pas inquiétés dans l’exercice de leurs activité et sans scrupule, seul le profit les intéresse.- Ils ne se soucient même pas sur « le nombre de malades et même de morts qu’il ont à leur actif », à cause de leurs pratiques douteuses que les insuffisances de contrôle ne surprend et ne sanctionne. Alors l’on se demande où sont les services sanitaires ? Et pourquoi, que nous côtoyons tous les jours ces vendeurs de poison que jamais les services sanitaire, ceux de l’hygiene, ceux de la fraude, ceux de la formation, ceux des registres, n’ont franchi leur porte ou qu’occasionnellement avant les périodes estivales, et pourquoi pas durant toute l’année et plusieurs fois par an !!- Comment qu’un mécanicien se reconvertisse en gargotier ? Auparavant, le client était roi, ils l’ont supprimé pour lui substituer au consommateur incrédule. Alors pour cette raison, nous devons sensibiliser le citoyen à se structurer en association, tel que Maitre Othmani Mohamed bâtonnier le recommandait dans l’une de ses interventions, pour lutter contre ce monde mafieux de la bouffe qui nous empoisonne la vie et selon l’impotence des négligences que les responsables soient punis selon la gravité des cas.