Un évènement d’envergure international est censé véhiculé une image de qualité de la ville et du Pays qui l’organise à l’image de la coupe d’Afrique des nations, du monde et autres événements internationaux. Dans une période où l’Algérie tente de s’implanter dans le complexe marché du tourisme en essayant de se trouver une place qui pourrait la consacrer comme destination touristique prisée à l’international, des dérives dans le superficiel faussent et anéantissent les effets des efforts colossaux consentis.
Le festival international des danses populaires de Sidi-Bel-Abbès qui est en sa 10ème édition, s’il se trouve être réussi de par l’expérience cumulée en matière d’organisation, d’accueil et de prestations se voit malheureusement perturbé fortement par certaines pratiques devenues habituelles et nuisibles.
Alors que La ville accueille à ce titre, les délégations de dix pays étrangers outre la pléthorique participation nationale, à oublié depuis longtemps de faire sa «toilette» Un bel échantillon de ce que nous sommes, en somme!
De tristes décors sont offerts à nos invités nationaux et internationaux du festival international des danses populaires, qui voudront visiter le célèbre château Napoléon, au clos Bastide où les immondices à ciel ouvert jonchent sur l’itinéraire. Le défilé organisé hier à parti du Lycée Azza, contemplera surement avec amertume l’état insalubre de la célèbre place du Petit-Vichy.
Comment peut-on parler de festival, de fenêtre ouverte sur l’extérieur, alors que les poubelles débordent partout dans les quartiers, que les immondices jonchent les principales places publiques et les places célèbres du Centre-ville ?
L’anachronisme entres les moyens financiers (8 milliards), matériels et humains mis en œuvre pour donner un cachet particulier à cet évènement culturel et le comportement et de la municipalité et du citoyen dépourvu de tout rudiment de civisme est à méditer. Les peu de photos insérées dans l’article montrent l’ampleur des dégâts et limite l’inspiration de votre serviteur, on aurai bien voulu insérer d’autres images défigurant les vrais objectifs de ce festival. On aurait pu largement se contenter de : «sans commentaires!» puisque Le Chef de Daira, le PAPC et son Secrétaire Général sont en congé annuel au moment où se déroule ce prestigieux évènement. Si BAI version arabe tente tant bien que mal de couvrir le déroulement il nous est impossible de couvrir cet événement comme dans les précédentes éditions en raison de ce laxisme ambiant qui ne dit pas son nom, constaté dans la gestion élémentaire de la commune et de la ville et il n’est point de notre intention de cacher le soleil par le tamis . Il suffit de se balader en ville , dans les quartiers pour découvrir l’ampleur de ce laisser- aller.Es-ce logique d’organiser un festival international alors que la ville utilise des tracteur des années 70 avec une remorque dépourvue de tout moyens de protection pour faire le ramassage de déchets ménagères en plein centre ville et artères mitoyens ?. Es-ce raisonnable d’organiser un festival international alors que presque la totalité de la ville est mal éclairée la nuit et que agressions et braquages à l’arme blanche redeviennent monnaie courante? et la liste est longue et nous ne pouvons les énumérer mais nous y reviendrons aussi longtemps que cela est nécessaire.