Journée maghrébine de don de sang : Neuf pochettes collectées à sidi bel-abbés

Sous le slogan ‘’ Ensemble pour un sang suffisant et sécurisé ‘’, la journée maghrébine du 30 mars prévue pour cette festivité fut timidement célébrée à la coupole.  Le centre mobile était le seul outil affecté à ce rendez-vous annuel très important. Aucun autre moyen n’a été prévu pour une sensibilisation plus vaste qui aurait permis une collecte importante de ce liquide vital précieux d’une nécessité absolue dans les hôpitaux.

L’on apprend que depuis 09 heures à 12 heures du matin, d’ailleurs seul temps réservé pour cette journée grandiose, l’effectif très réduit chargé de cette mission n’a pu collecter que ‘’neuf pochettes’’, une quantité qui traduit les maigres efforts du directeur de l’hôpital de sidi bel-abbés et le manque d’intéressement progressif de la population.

Dans le but d’enrichir ce sujet important, des éclaircissements ont été demandés aux passants après le départ du centre de collecte qu’on a manqué par simple absence d’informations, au sujet de pourquoi on ne donne plus son sang pour sauver des vies humaines qui peuvent être de n’importe qui même de son donneur lui-même, les réponses étaient axées presque sur la considération, « je donne mon sang à des gens qui ne lèvent même pas leurs yeux sur moi à l’hôpital, si vous voyez comment qu’on est reçu à l’hôpital avec nos familles, vous aurez le même sentiment » nous explique un jeune.

En réalité, beaucoup de raisons se rassemblent pour que cette journée passe presque inaperçue, sans effets et d’aucune utilité souhaitée. Apprenons d’abord à donner de l’importance à la chose, faire une étude élargie sur se qu’on veut faire, tracer un plan d’action, responsabilisé au vrai sens du mot les personnes et sanctionner toutes défaillance……..etc.

L’on apprend d’autres parts que l’année passée, deux tentes furent dressées à la place Carnot en plus du centre mobile. La sensibilité était meilleure et la collecte mieux encore même si la source n’avait pas de chiffres réels.

Les lieux de casernement qui avaient la coutume de participer à cette manifestation humanitaire vu leur rassemblement facilement accessible à la communication et à la sensibilisation se sont fait distingués aussi par leur absence certainement du au manque de responsabilité des services des hôpitaux.