RIEN NE VA À SIDI BEL ABBES!

Quelques secteurs d’activité au niveau de Sidi Bel Abbes connaissent un malaise à l’image du sport, des transports ( SNCF ),de la collectivité locale (APC ) , de la Sonacome , l’EPEOR etc…

Depuis quelques jours, c’est au tour du syndicat qui va mal aussi et pour cause quelques sections syndicales se rebellent contre leur instance territoriale notamment l’union de wilaya et l’union locale UGGTA !

Ce mouvement de contestation, remettant en cause la représentativité des instances locales et de Wilaya, intervient suite à leur suspension pour des raisons extra syndicales (selon les travailleurs protestataires) et à l’approche du congrès de l’UGTA de Sidi Bel Abbes pour le renouvellement de sa composante.

Il est connu, notamment de la part de ceux qui ont pratiqué dans le syndicalisme, qu’à l’approche de chaque échéance électorale, la préoccupation majeure des membres de l’union locale et de l’union wilaya est d’être reconduits et éviter d’éventuelles surprises le jour ’’j’’, afin de disposer de délégués fidèles pour être réélus ; des manœuvres quelques fois grossières sont alors entretenues au sein de quelques collectifs dont les représentants ne leurs soient pas acquits.

Il s’en suit des réactions hostiles allant jusqu’à la violence verbale ou physique ; ce qui a amené la révolte des syndicats concernés et abouti à la fermeture du siège de l’UGTA, dont les antagonistes se rejettent la responsabilité de cette situation qui offre une image catastrophique de Sidi Bel Abbes , déjà ternie par plusieurs problèmes ; l’assemblée élue de l’APC est suspendue , l’USMBA est à la dernière place, les infrastructures sportives dans un piteux état, un environnement dégradé au plus haut point et d’autres insuffisances d’une liste très longue.

Si cette représentation de l’UGTA était consciente de la gravité du moment, elle ne se serait jamais aventurée à de tels remous causant des dommages irréversibles pour elle, les autorités locales et la ville.

Les syndicats ne revendiquent plus, maintenant, leur réhabilitation pour les mesures dont elles avaient fait l’objet (suspension) mais le départ, pur et simple, de ces retraités qui occupent les lieux sans être dignes de les représenter selon eux ; ils veulent que leurs représentants soient des actifs encore en exercice.

Un gréviste de la faim, parmi les protestataires, fut évacué par les sapeurs pompiers vers les services des urgences pour un malaise (syncope prolongée).

BELAMRI Abdelkader