Un très beau château, une œuvre architecturale patrimoine de la ville en péril, qui au fil du temps, par les fautes des hommes, par manque d’entretien et de restauration, se trouve dans état de délabrement total. C’était au lendemain de l’indépendance et pendant plusieurs années un établissement abritant jardin d’enfants communal. En effet, ce majestueux édifice ,patrimoine de la commune de Sidi bel abbes fut durant de longues années utilisé comme siège  d’une crèche pré scolaire,et jardin d’enfants, relevant des services de la ville de sidi bel abbes, que les Belabesiens appelaient ce lieu communément « le château ».Il était plus ou moins entretenu, pour les besoins de sa vocation ,mais au fil du temps ,et avec la complaisances de certains élus, et gestionnaires de la commune ,deux indus occupants sont venus habiter les dépendances du château, occupant les buanderies ,et les chaufferies qui se sont transformés en lieux d’habitations, et voilà qu’au sein même de ce château, et au centre même de la ville, sont érigés deux habitations précaires, cachées derrière les murs de ce château. La mairie de la ville a cédé il y a quelques années, ce château au profit de la fondation Tayebi Larbi, qui en sa qualité d’association n’a ni les moyens ni la capacité d’entretenir, encore moins de restaurer, ce patrimoine qui a besoin d’attention, de grands moyens ainsi qu’une logistique conséquente, afin d’assurer la pérennité de ce témoin de l’histoire, que l’on est en devoir de préserver absolument, au profit des futures générations. Ce devoir de mémoire, qui par le passé et actuellement, demeure, le dernier souci des responsables, et gestionnaires qui se sont succédés, au fil du temps durant les années au lendemain de l’indépendance. La préservation ,et la conservation de sites historiques  est malheureusement un réflexe culturel, qui n’existe pas au sein de notre société, car à travers d’autres cieux, le moindre vestige historique est considéré et respecté à sa juste valeur, sachant que chaque pierre est un témoin de l’histoire. Nos repaires se disloquent et disparaissent au fil du temps, laissant place à la seule oralité, et à l’imaginaire, signes évidents de réflexes primaires qui n’ont pas évolués d’un iota, au grand malheur d’une méthodique traçabilité historique fidèle et autant que possible, précise.

 

Beldjillali@bel-abbes.info