Pendant qu’on parle de préservation de l’environnement, et que la fête internationale est à peine abordée, les flammes frappent de nouveau. En effet le feu a ravagé ce soir de vendredi plusieurs hectares à la splendide forêt de MESSER dans la commune de Boukhanefis à 15 KM de la ville.
Il était 18 h quand la fumée a embrassé le ciel mettant en alerte les forces de la protection civile et ceux des forets. Les difficultés de passage des engins de ces services ont donné de l’avantage au feu de prendre le libre cours détruisant tout dans son passage, les herbes desséchées ont été un véritable combustible, toutes espèces d’arbres et arbustes verdoyantes se trouvant sur son chemin sont devenues en cendre. Catastrophe ! La forêt qui constituait une véritable usine d’oxygène, un splendide habitat de toutes sortes d’oiseaux, animaux et insectes, et qui faisait par-dessus cela le plaisir des visiteurs et passant est devenue un veritable cimetière qui déchire le cœur. Etrange ! La science des prévisions et de la prévention nous sont inconnues. Il nous est plutôt plus facile de recenser nos catastrophes engendrant nos peines sans rien apprendre au bout du compte.
Le feu s’est propagé entreprenant toutes les directions, les camions et autres engins servant à éteindre le feu devaient faire plusieurs KM pour se ravitailler d’eau une fois terminée. Le chef de district des services des forets de la daïra de SIDI ALI BEN YOUB accompagné de ses éléments et ceux de la protection civile sont restés tard la nuit surveillant et suivant chaque flemme qui se réveille d’un temps à autre. Un véritable cauchemar.
Le chef de district nous fait apprendre en réponse à notre question, que l’estimation des dégâts en superficie provoqué par le feu se feront par la technique du ‘’GLOBAL POSTIONIG SYSTEM ‘’(GPS). D’ici là, il ne devient plus étrange d’entendre et de revire chaque été des frissons qui empoisonnent la vie et vide les bonnes volontés de confiance d’un lendemain meilleur.
Djillali T