EN 82: ANABOLISANTS OU PUR HASARD?

 Ces derniers temps, une information revient cycliquement et prend  de plus en plus d’ampleur. Elle concerne les enfants de certains joueurs de l’Equipe Nationale de Foot-Ball des années 80.

En effet, CHAÏB, KACI SAID, MENNAD, A.TLEMCANI entre  autres ont eu des enfants handicapés à 100%. Les joueurs se plaignent de la non prise en charge de leurs doléances et la recherche de la vérité. Certains parmi eux accusent l’équipe médicale de l’époque (des Russes) de les avoir traités  avec des médicaments qui ont eu des répercussions sur leurs descendants. Il y a même des Médecins Algériens ayant fait partie de l’équipe médicale de l’époque qui accusent leurs confrères Russes de leur avoir caché certains  dossiers médicaux, ce qui les a poussé à la démission.  ZERGUINI, par contre apporte un démenti formel.

Kaci SAID va plus loin et cite le témoignage d’un Médecin Parisien qui après avoir procédé à l’analyse de son ADN et celui de son conjoint, lui affirme que l’infirmité n’est aucun cas due à leurs gènes   mais à un facteur externe.

Ces joueurs qui vivent le calvaire tant sur le plan moral que physique (astreinte auprès des enfants) ainsi que l’exigence de beaucoup de moyens financiers pour leur prise en charge, ont longtemps tu leur malheureuse situation par pudeur. Mais las, ne pouvant plus supporter la situation –surtout que KACI SAID a perdu une de ses filles à l’âge de 18 ans – ils ont préféré porter «l’affaire» à l’opinion publique. Ils ne demandent que la vérité. Qu’est-ce qui s’est passé ? Y-a-t-il eu vraiment usage d’anabolisants et autres produits dopants sur les joueurs et à leur insu ? Pourquoi DRID affirme-t-il qu’il rejetait souvent les médicaments qu’on lui donnait, après avoir fait semblant de les avaler ? Avait-il déjà un doute ? Si, lui avait un doute, les autres joueurs aussi.

D’un autre  côté, Mis a part quelques joueurs, la situation des autres coéquipiers est saine tant pour eux que pour leurs enfants. Les cas les plus frappants, sont ceux des piliers de la sélection de l’époque censés avoir  eu plus de contact avec les Médecins que le reste. Citons les cas de BELLOUMI, de FERGANI, ASSAD, MADJER, CERBAH, KORICHI, MERZEKANE, KOUICI…. Tous ces joueurs n’ont eu aucune répercussion sur leurs enfants. Mieux, BELLOUMI affirme avoir été tiré au sort pour le test anti dopage  par  deux fois, lors de la coupe du Monde et que les résultats étaient négatifs.

Alors, si médicaments nocifs ont été prescrits, sont-ils  nocifs pour certains corps et pas d’autres ? Où bien, le problème est personnel à chaque individu et le hasard aurait voulu que certains joueurs de cette glorieuse équipe se trouvent dans la même situation ?

Beaucoup de questions en perspective. Seule une enquête saura rétablir la vérité et apporter un peu de sérénité chez les joueurs qui, après une carrière éblouissante en tant que dignes ambassadeurs de l’Algérie, vivent aujourd’hui une situation des plus dramatiques. Ils ne demandent que la vérité. Ils méritent au moins ça.

One thought on “EN 82: ANABOLISANTS OU PUR HASARD?

  1. Salam,

    Il n’y a pas de fumée sans feu… Cette information me semble, à priori, plausible surtout quand les joueurs algériens ont eu affaire à des médecins de l’ex-URSS pour leur préparation physique. On a bien vu les dégâts de leurs traitements diaboliques chez les athlètes féminines de l’ex-RDA. L’enquête de santé publique doit absolument être approfondie pour y voir plus clair.

    Amitiés sportives,

    JAMEL

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